• AccueilCEREMONIES DU CALVADOS, premier juillet et jours suivants 1790…
    « Pacte de fédération des troupes militaires et nationales du district du département de Caen, improprement dit le département du Calvados, et des citoyens de cette ville, exécuté dans le camp d'Ifs sous Caen le jeudi premier juillet 1790. J'ignore absolument les raisons qu'ont eu nos officiers municipaux pour nommer le département de Caen, le département du Calvados. Le Calvados est un canton au bord de la mer à 4 lieues de Caen inconnu jusqu'a cette époque, de la majeure partie des citoyens de cette ville, et tout à fait ignoré dans la Basse normandie. On va voir plus-bas que les bustes du roi et de Mgr de La Fayette étaient posés aux deux cotés de l’autel fédératif. Un riche particulier d’ailleurs point ignorant sachant qu'étant pendant la cérémonie auprès de l'autel, conséquemment à portée des deux statues, me demanda avec la meilleure foi du monde si monsieur Calvados n'était pas bien ressemblant, que lui et sa compagnie l'avaient bien reconnu, cet homme demeura interdit quand je lui dis que ce qu'il prenait pour Mr Calvados, était Mr de La Fayette, et que le Calvados n'était rien autre chose qu'un terrain ainsi nommé.
    La plaine d'Ifs unique par son local et dont le terrain sec, et uni comme une glace, nullement bordé d’arbres qui en déroberaient le coup d’œil forme un gazon continuel, n’étant point cultivé a cause de son aridité, elle est située à un gros quart de lieue de Caen fut choisie pour l'exécution de cette auguste et attendrissante cérémonie décrétée et annoncée par le précis sommaire ci-joint. On la nomme aujourd’hui la plaine des Six Districts sans doute que nos officiers municipaux, à la pénétration de qui rien n'échappe, ont jugés qu'en lui laissant le nom d’if on aurait pu appeler de ce nom la fédération d'if, ou fédération d’amertume, en faisant allusion à l'amertume de l'arbre qui porte ce nom, et dont la seule exhalaison est mortelle.
    Cette vaste plaine est bordée par à l'est par la grande route de Falaise à Caen, une pente douce conduit insensiblement de tous les cotés de prés de trois quarts de lieue chaque, à un point dont nul obstacle ne borne la vue. C'est la que l'autel civique fut élevé, il était sur un gazon, élevé d’environ 12 pieds de hauteur de forme hexagone sur chaque angle était un tronc de colonnes orné de figures de lions et portant la lettre initiale de chaque district. Sur chaque tronc de colonne qui étaient au nombre de six, il y avait six canons plantés de bout de douze pieds de hauteur et parfaitement bien figurés, des bouches de ces canons sortaient six faisceaux d’armes qui étaient surmontés de piques qui portaient à leur extrémité six banderoles, une chacune, aux couleurs de la nation avec cette inscription La nation, la loi et le roi. Ces piques soutenaient un magnifique dôme pyramidal couvert d'une étoffe de soie aux couleurs de la nation et dont le plafond représentait un ciel nuancé, et au milieu, le sceptre et la main de justice en sautoir. Sous et au milieu de ce dôme était placé l'autel qui avait été construit les jours précédents à Caen. Aux deux côtés et au haut des gradins, sur une ligne avancée étaient deux troncs de colonne imitant parfaitement le marbre blanc veiné d’environ huit pieds d’élévation sur lesquels étaient posés le buste de Louis Seize à droit, et celui de Mr de La Fayette à gauche, dont la matière m'a paru d'albâtre, elles faisaient face au camp et à la grande route d'ou se formait le plus beau coup d'oeil possible. Voyez la description du camp ci après-jointe.
    Je ne dois pas omettre de donner de justes éloges aux troupes, militaires et citoyennes qui en prenant de justes précautions pour maintenir l'ordre et pour faire tenir le centre du camp libre, qui usèrent de toute la douceur, la politesse et l'affabilité possible. Aussi cette auguste fête se passa elle sans le plus petit accident tout le monde fut attendri et content.
    Puisse le même ordre, et la même concorde régner à Paris le 14 du présent à la fête de fédération qui y aura lieu dont la notre n'est qu'une très faible image, ils auront réellement cet ami le monarque chéri, son auguste épouse et son fils, et nous n'avions que le simulacre de ce bon prince mais cher à tous les regards aussi avides que s'il y eût été lui même en personne. Nous avions nos cœurs, nos députés sont chargés de les lui offrir sur l'autel de la patrie, puisse le ciel seconder nos vœux en bénissant leur voyage et leur intention qui n'est que la notre à tous. Après la cérémonie, MM. l’abbé L'orge célébrant, de Vendeuvre maire, de Faudouas colonel de la milice nationale prononcèrent chacun un discours, Mr l ‘abbé L'orge prononça le sien de mémoire voyez ces discours ci après au procès verbal ci-joint.
    L'assemblée était composée de plus de trente mille âmes tant soldats que citoyens au retour qui s'exécuta dans le même ordre que l'arrivée. 14 tables dressées dans différents quartiers de la ville attendaient nos frères d’armes. Chaque citoyen qui avait eu l’honneur de loger chez lui un officier ou bas officier des districts avait reçu la veille deux cartes d’invitation, l'une pour lui et l’autre pour son officier. J'avais eu celui de loger un sergent major, et son épouse. On n'y forçait personne au contraire il n'y en avait pas assez, plusieurs en demandèrent, mais tout le monde n'en put pas avoir. Comme je suis du district de St. Gilles je fus de la table qui avait été dressée dans l’enclos des chanoines du Sépulcre. Mais la pluie qui survint nous obligea de nous placer dans un de leurs magasins. Pour parler plus proprement je devais dire obligea nos économes à nous placer dans un de leurs magasins. Nous avions mis à la bourse chacun 6 livres et nous étions au nombre de 120 payants pour notre table qui était d’environ 200 couverts en y comprenant les troupes tant des districts qu'une partie de messieurs du régiment d'Aunis tant soldats qu'officiers que nous avions invités. »

     Ch. HETTIER.

     Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


    votre commentaire
  • AccueilAccueilAccueilAccueil

    Dans le Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie 1934 (Tome 42) on trouve la note suivante de Deshayes (1), datée du 4 juin 1834, qui précise les conditions d'une découverte de sépultures antiques à Ifs (Calvados), brièvement signalée par Arcise de Caumont (Statistique monumentale du Calvados, t. 1, 2e éd., 1898, p. 88) :
         « Entre le village de Bras et de Belle [Hubert]-Folie, à 30 pas environ de la route de Falaise, le soc de la charrue a mis à découvert 3 tombeaux en forme d'auge et en pierre calcaire du pays. Ces tombeaux ne se trouvaient qu'à 12 ou 15 pouces de profondeur ; ils étaient pleins d'ossements humains. Deux ont été fouillés par les hommes employés au labourage de ce champ ; le troisième a été ouvert par MM. Stanley et Bouet, mes élèves ; ils y ont reconnu deux squelettes, l'un d'homme, l'autre de femme, et m'ont apporté ce matin les fémurs et une grande partie des os du crâne et de la mâchoire de ces deux individus. Ces os étaient les plus solides et les plus entiers de ceux que recelaient le tombeau. Leur dimension est médiocre : le fémur de l'homme a 15 pouces 5 lignes de longueur, ce qui donne une stature qui n'excède point 5 pieds ; celui de la femme n'a que 14 pouces 10 lignes, ce qui produit un total un peu au-dessous de 4 pieds 10 pouces. Le couvercle des tombeaux a été brisé ; l'intérieur de l'auge était plein de terre et de cailloux. Mes élèves désiraient fouiller en entier et vider toute la terre du tombeau pour s'assurer s'il n'existait point quelque médaille ou tout autre objet historique dans le fond du tombeau ; mais les laboureurs ne leur ont pas permis d'aller plus loin dans la croyance ils sont que ces tombeaux pourraient receler quelque trésor. Voilà tout ce que j'ai pu recueillir de positif sur cette découverte. La Société pourrait, si elle le désire, se procurer un de ces tombeaux sans faire de grands sacrifices ; le propriétaire du champ paraît même assez disposé à permettre qu'on y fasse des fouilles. J'espère avoir sous peu de jours, des détails plus circonstanciés sur les objets qui ont pu être trouvés dans les tombeaux ; objets indispensables pour reconnaître l'âge de ces monuments, dont l'ancienneté n'est aujourd'hui indiquée que par l'état de dissolution se trouvent les os, indication très vague et très incertaine. »

    (1) Philippe Deshayes, à Cadix en 1776, décédé à Caen le 5 septembre 1849, artiste-peintre et professeur de dessin, fut parmi les fondateurs de notre Société. Il a, notamment, publié au t. I de nos Mémoires (pp. 460-471) une description du prieuré de Saint-Gabriel (Calvados) et au t. III (pp. 301-320) une description de l'église du Fresne-Camilly.

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5732066w/f331.texte.r=Ifs.langFR


    votre commentaire
  • AccueilOn connaît la fragilité du papier journal, qui se dégrade facilement dans le temps. Rares sont donc les lieux où l'on peut consulter les anciennes collections de la presse. Et pourtant, leur richesse est extraordinaire : elles nous font plonger dans la petite et la grande histoire, permettent de faire des recherches personnelles ou observer au fil des jours la vie de nos régions.
    Les mettre sur internet en facilite l'accès mais exige une numérisation au préalable. Pour L'Ouest-Éclair, cette belle mais coûteuse opération a réuni plusieurs partenaires : Ouest-France, la Bibliothèque nationale de France, l'État par l'intermédiaire des directions régionales des affaires culturelles (Drac), les Régions Pays de la Loire et Basse-Normandie, le Centre régional des lettres de Caen, Livre et lecture en Bretagne.
    Pour l'instant, la période disponible s'arrête en 1938. Progressivement, les années de parution supplémentaires seront mises en ligne et ce, jusqu'en 1944.
    La mise en ligne du quotidien Ouest-Éclair, éditions Calvados, Manche, Orne, Sarthe et Mayenne a été possible grâce à la coopération entre le Centre Régional des Lettres de Basse-Normandie et le journal Ouest-France. La numérisation a été réalisée par la société Fontenelle Microcopie et la mise en ligne par la société CD-Script.
    Les collections de L'Ouest-Éclair sont réparties entre trois sites.
    - Les éditions de Caen, Nantes et Rennes sont proposées sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, à l'onglet Presse et revues. Toutes les autres éditions bretonnes et ligériennes sont accessibles sur www.ouest-france.fr
    - Les éditions de Basse-Normandie et une partie des éditions de Sarthe et de Mayenne sont sur le site du Centre Régional des Lettres www.normannia.info

    Ces deux derniers sites permettent, outre la recherche par dates, de faire la recherche par mots-clés. La période ouverte à la consultation s’arrête actuellement en 1940. Les parutions de 1941 à 1944 seront mises en ligne progressivement, après l’épuisement du délai légal de carence de 70 ans.

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-Ouest-eclair-en-acces-gratuit-sur-internet_6346-1625661-fils-tous--61372-abd_filDMA.Htm


    J’ai extrait quelques extraits de Ouest-Eclair concernant des faits divers survenus sur la commune d’Ifs…


    Ouest-Eclair (Edition de Caen) 30 mai 1912 (Numéro 4902) Ifs, outrages et rebellion
    Elisa Marguerite, ans, nourrice, a été rencontrée le 24 mai par les gendarmes sur le bord de la route nationale de Caen à Tours, commune des Ifs. Interrogée, elle insulta les gendarmes qui l'arrêtèrent. Elle était légèrement ivre. Deux femmes, attablées à ce moment au débit Au Chapeau-Bouge, insultèrent également les gendarmes et récoltèrent un procès-verbal.


    Ouest-Eclair (Edition de Caen) 20 novembre 1912 (Numéro 5076) Les inconvénients d'avoir pris part !
    Le 24 mai dernier, les gendarmes ramenaient non sans peine, à Caen, une demoiselle Marguerite, nourrice, qu'ils avaient trouvé sur la route de Falaise, et qui, sur la demande de ses papiers, avait eu le tort d'entrer en fureur et de malmener l'autorité. Presque traînée par les gendarmes la prisonnière arriva à hauteur du Chapeau-Rouge en criant son innocence. Ce spectacle retourna les nerfs de la dame Arsène Blondel, ménagère à Ifs, qui prit trop carrément le parti de la demoiselle Marguerite et dérocha quelques épithètes aux gendarmes. A l'audience, où elle est défendue par Me Georges Dupont, la dame Blondel assure qu'elle a traité simplement le gendarme Guérineau de « sans coeur ». Mais celui-ci affirme sous serment qu'il a entendu un mot infiniment plus grossier ; 50 francs d'amende.


    Ouest-Eclair (Edition de Caen) 5 septembre 1912 (Numéro 4999) Terrible accident, un homme a la tête broyée
    Mardi soir, vers 9 heures, un accident mortel est arrive sur la ligne des chemins de fer du Calvados, aux portes de Caen entre Ifs et la gare de Cormelles, à 500 mètres de cette dernière gare. Le nommé Mare, journalier à Ifs qui était couché le long de la voie, la tête à 50 centimètres des rails, a eu la tête atteinte par la travers de la locomotive fracturée en quatre endroits et comme littéralement broyée. Il a été tué sur le coup. L'accident s'est produit dans une courbe très accentuée, de sorte que les phares de la locomotive n'ont pu éclairer l'endroit où se trouvait la victime. La responsabilité de ce terrible accident n'incombe donc nullement au mécanicien. Le corps a été déposé chez M. Belhair, cultivateur à Ifs, en attendant les constatations.
    Le malheureux Marre laisse une femme en ce moment à l'hôpital. Elle a trois enfants, tous élevés le plus jeune, une fille, est employée chez M. Otto-Jude, pâtissier, rue Saint-Jean.
    Ajoutons que le train tamponneur rentrait de l'avise à Caen avec une heure et demie de retard.

    http://data0.eklablog.com/il-etait-ifois/mod_article2370776_1.gif http://data0.eklablog.com/il-etait-ifois/mod_article2370776_2.gif


    votre commentaire
  • Ouest-Eclair (Edition de Caen) 10 décembre 1922 (Numéro 7737) Incendie à Ifs

    Un incendie s'est claré hier matin à la ferme de M. Moulinié à Ifs, au hameau de Bras. Le feu avait écla dans des fourrages et pris de rapides proportion. Les pompiers de Caen, sous le commandement du sergent-major Jacquemard, combattirent le sinistre, et purent s'en rendre maîtres après une heure de travail. Les gâts sont assez considérables

     Ouest-Eclair (Edition de Caen) 19 janvier 1924 (Numéro 8162) Bravo les cultivateurs d’Ifs ! 

    Une réunion de laitiers, provoquée par le maire d'Ifs, M. Rosette, vient d’avoir lieu, et à son issue le procès-verbal suivant a été adopté : « Les fournisseurs de lait de la commune
    d'Ifs, réunis le 16 janvier, à la mairie, décident à l'unanimité, quoique les produits servant la nourriture des vaches laitières soient en forte augmentation, de maintenir le prix actuel du lait et de ne pas suivre la hausse suggérée par une coopérative laitière. » Suivent les noms des signataires : MM Barbeau, Boucher, Bourdel, Busnel, Gobillet, Guérin, Lahaye, Lainare, Langiais, Lapersonne, Ledormeur, Lemarinier, etc.

     Ouest-Eclair (Edition de Caen) 20 janvier 1924 (Numéro 8163) Broyé par une automotrice
    Un accident terrible s’est produit hier matin sur la ligne de Caen a Falaise au moment l'automotrice des chemins de fer du Calvados atteignait les premières maisons d'Ifs, M Jean Chartier, 24 ans, employé aux Hauts Fourneaux et demeurant Mondeville, se rendait à bicyclette chez ses beaux-parents, qui habitent la commune de Bretteville-sur-Laize. En arrivant près du village d'Ifs, le jeune homme aperçut tout à coup un attelage venant à sa rencontre. Un coup de sifflet annonçait d'autre part le passage de l'automotrice sur la voie qui borde la route. A l'approche de la machine, le conducteur de lattelage
    M. Ecalard, cultivateur à Fontenay-le-Marmion, ne put maîtriser son cheval pris de peur, et s'efforça d'appuyer sur la gauche pour permettre au cycliste de passer entre la voie et le
    véhicule. M. Chartier commit l'imprudence de se garer sur les rails, en sautant précipitamment à terre. Les mécaniciens de l'automotrice freinèrent aussitôt, mais il était trop tard. Renversé, le jeune homme disparut sous la lourde machine, qui s'arrêta un peu plus loin. On dégagea le cadavre horriblement broyé et méconnaissable. Lorsque les freins de l’automotrice eurent été bloquées brusquement, les voyageurs avaient été jetés les uns sur les autres et un chef de train assez sérieusement commotionné.
    Dès qu'il fut avisé de l'accident, le sympathique directeur des chemins de fer du Calvados, M. Laroche, se transporta sur les lieux, et procéda une première enquête.

     Ouest-Eclair (Edition de Caen) 19 mai 1924 (Numéro 8253) Les rapineuses

    Gabrielle Gouillant, 43 ans, journalière à Caen, et sa fille Denise, âgée de 15 ans, ont dérobé des navets, des choux et du persil dans un jardin appartenant à M. Faucheux, cultivateur à Ifs. Chacune 5 fr. d'amende. Défenseur Me Tréhet.

    Ouest-Eclair (Edition de Caen) 27 mars 1926 (Numéro 8924 - p.4) Le poivrot ne voulait pas donner son état-civil

    En tournée sur le territoire de la commune d'Ifs, deux gendarmes de la brigade de Caen rencontrèrent un individu en état d'ivresse, Hippolyte nichon, 59 ans, domestique chez Mlle Lande, débitante de tabacs à Ifs. Ils l'accompagnèrent au domicile de cette commerçante. Comme ils procédaient à la demande de l'état-civil du délinquant, celui-ci entra dans une violente fureur, et, après avoir menacé sa patronne, s'en prit aux gendarmes qu'il injurie. Son attitude lui valut d'être arrêté sur le champ et de passer la nuit au violon. 

     Ouest-Eclair (Edition de Caen) 7 janvier 1928 (Numéro 9570) Ifs, une cycliste renversé par une auto et sérieusement blessé
    M.
    Fernand Fouvray, 17 ans, mécanicien à Tilly-la-Campagne revenait de Caen en suivant la route nationale 158. Arrivé sur le territoire de la commune des Ifs, et alors qu'il marchait sur la droite de la chaussée, dans la direction de Falaise, une automobile l'a accroché et l'a projeté sur la berme. Le conducteur de l'auto s'est arrêté et sur la demande de M. Fouvray le mit dans sa voiture, mais à 200 mètres environ du bourg de Tilly-la-Campagne, il le déposa sur la route puis il repartit dans la direction de Falaise. Ce conducteur, dont la voiture porterait le numéro d'immatriculation 5-70-Y-28 est activement recherché.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique