• AccueilSur la liste des députés du tiers-état du bailliage de Caen (et des bailliages secondaires de Bayeux, Falaise, Thorigny, Vire) pour assister à l’assemblée des Trois Ordres à Caen le lundi 16 mars 1789, 8 heures du matin, on trouve pour le bailliage de Caen parmi les 74 députés pris dans les paroisses de Campagne un dénommé Riboult pour Ifs et un Lepelletier pour Bras. C’est d'ailleurs, pendant la Révolution que la commune d’Ifs absorbera celle de Bras à l'est de son territoire (entre 1790 et 1794). 

         De cette réunion sortiront les 7 députés du tiers-état qui siégeront à Versailles le 5 mai 1789* : J-B. de Launey, avocat à Bayeux, J-G. Poulain de Beauchène, cultivateur, ancien lieutenant de la grande louveterie de France, demeurant à St-Martin-l'Aiguillon, M. Lamÿ l'aîné, négociant à Caen, P. Flaust, lieutenant général du bailliage de Vire, Michel Pain, conseiller au bailliage de Thorigny et G. de Cussy, ancien directeur de la monnaie à Caen.

    [* Les 3 représentants du Clergé seront : Joseph-Étienne-Benoît Lefrançois, curé de Mutrécy, Pierre Levêque, curé de Tracy-Bocage et François Le Tellier, curé de Bonnoeuil et les 3 représentants de la Noblesse seront : Marie-François-Henri de Franquetot, duc de Coigny, pair de France, gouverneur de Cambrai, bailli et capitaine des chasses de la Varenne du Louvre, chevalier des ordres du roi, lieutenant général de ses armées, chef de division des troupes de la province de Normandie, gouverneur des ville et château de Caen, grand bailli d'épée au bailliage de Caen, Louis-Marie, comte de Vassy, colonel de cavalerie, demeurant à Brecey et Félix-Louis, baron de Wimpffen, maréchal de camp, chevalier de St-Louis, demeurant à Bayeux.]

    La Révolution française était en marche…

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    AccueilPollution de l’air : niveau orange dans le Calvados (dont Ifs…)

    lundi 31 janvier 2011

     « Une dégradation du niveau de la qualité de l’air a été enregistrée, ce lundi matin, à 11 h, dans le département du Calvados, selon le réseau de surveillance AirCom. Le préfet du Calvados a placé le département au niveau orange, recommandant notamment les déplacements de véhicules à moteur, au strict nécessaire.

    Pollution due à des particules fines

    C’est à Ifs, dans l’agglomération caennaise, que le seuil de 80 microgrammes par cube d’air a été dépassé, ce qui signifie que le premier niveau d’alerte à la pollution de l’air a été atteint. Il s’agit d’une pollution due à des particules fines, favorisée par la météo actuelle.

    La préfecture recommande aux personnes sensibles d’éviter toute activité susceptible de provoquer des difficultés respiratoires. La dégradation a démarré la nuit dernière mais la situation devrait s’améliorer demain mardi, dans l’après-midi. » Article Ouest-France

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Pollution-de-l-air-niveau-orange-dans-le-Calvados_6346-1676000-fils-15_filDMA.Htm

     Alerte à la pollution de l’air levée dans le Calvados

    mardi 01 février 2011

    « Le niveau orange, procédure informant d’une pollution de l’air aux particules, a été levé ce mardi à 14 h 30. La qualité de l’air à Caen et dans le Calvados s’est améliorée par rapport à la veille. La concentration de particules en suspension dans l’air est passée sous la barre de 80 microgrammes par mètre cube d’air. C’est à Ifs que le niveau le plus élevé avait été relevé hier. Les particules en suspension sont d’origine naturelle ou liées à l’activité humaine comme le chauffage, les industries ou le transport. » Article Ouest-France

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Alerte-a-la-pollution-de-l%E2%80%99air-levee-dans-le-Calvados_40771-1677317-pere-bno_filDMA.Htm

    Pollution aux particules fines dans le Calvados [26 mars 2011]

    CAEN - Le premier niveau de pollution de l'air par des particules fines en suspension a été atteint samedi dans le Calvados, a-t-on appris auprès du réseau chargé de la surveillance de la qualité de l'air en Basse-Normandie, AirCom, et de la préfecture.

    Des concentrations de 86 microgrammes par mètre cube d'air - supérieures au seuil d'information des populations fixé à 80 microgrammes - ont été enregistrées à Caen et aux Ifs, selon les mêmes sources.

    "A ce stade, certaines personnes", notamment les jeunes enfants, les personnes âgées, asthmatiques ou allergiques, "peuvent présenter une sensibilité particulière aux particules se manifestant par des irritations oculaires, nasales et respiratoires, précise la préfecture du Calvados dans un communiqué.

    Cet avis est fondé sur les anciens critères de surveillance avec un seuil d'information à 80 microgrammes et un seuil d'alerte à 125. De nouveaux critères résultant d'une transposition d'une directive européenne, basés sur un seuil d'information à 50 microgrammes et un seuil d'alerte à 80, doivent être progressivement mis en oeuvre en France.

    (©AFP / 26 mars 2011 12h38)

    http://www.romandie.com/ats/news/110326113821.lmtk9fli.asp

     Accueil  Quelques éclaircissements trouvés sur une plaquette d’Air C.O.M. sur « La qualité de l’air dans l’agglomération caennaise en 2005. »

    « Dans l’agglomération caennaise, la surveillance de la qualité de l’air s’effectue, à la fois, dans des sites de fond urbain et dans un site de proximité automobile. Un site de fond urbain représente la qualité de l’air respiré par la majorité de la population d’une ville ou d’une agglomération.

    C’est la pollution à laquelle il n’est pas possible d’échapper en ville. Dans l’agglomération caennaise, il existe deux stations de ce type : l’une implantée au Chemin Vert (Caen Ouest), square Schuman, l’autre à Ifs rue Paul Claudel.

    La surveillance de la qualité de l’air est également effectuée dans un site de proximité automobile dans le quartier de la gare, rue Vaucelles. Enfin, la station de Caen centre, à la Tour Leroy, est la station historique. Les premières mesures multipolluants ont débuté en 1979. Les polluants suivants ont été mesurés en 2005 :

    Øle monoxyde de carbone (CO) émis essentiellement par les véhicules à essence, à Caen Vaucelles ;

    Øle monoxyde d’azote (NO), représentatif de la pollution automobile de proximité (essence et diesel), sur les 4 stations ;

    Øle dioxyde d’azote ( NO2), traceur de l’ensemble des combustions sur les 4 stations ;

    Øl’ozone (O3), caractéristique de la pollution photochimique sur les 2 stations de fond ;

    Øle dioxyde de soufre (SO2) provenant des combustions fioul, charbon et diesel sur les 2 stations de fond ;

    Øles particules en suspension (PM10) fraction respirable des poussières provenant de toutes les activités humaines à Caen Ouest, Ifs et Caen Tour Leroy. Sur ce dernier site sont également mesurées les particules très fines, d’un diamètre inférieur à 2,5 millionièmes de mètre (PM 2,5).

    Sur la station de Caen Vaucelles, le benzène, le toluène et le xylène sont analysés.

    Dans l’agglomération caennaise, la qualité de l’air est fortement influencée par le trafic automobile pour la quasi totalité des polluants analysés, que ce soit en site de proximité automobile, ou en site de fond. Le tracé de la semaine type, obtenu en calculant les concentrations moyennes mesurées chaque jour de la semaine, montre que la qualité de l’air est meilleure les samedis et dimanches, jours où la circulation est la plus faible. Seules, les concentrations journalières en dioxyde de soufre, ne présentent pas de profil particulier. Elles sont très faibles.

    Le calcul de la journée type confirme bien l’origine de ces polluants avec la présence des 2 pics caractéristiques des allers-retours domicile-travail. Cependant, alors que les concentrations en monoxyde d’azote et en monoxyde de carbone sont quasiment nulles la nuit au moment où le trafic automobile est le plus faible, il n’en est pas de même pour le dioxyde d’azote. Les concentrations minimales restent en moyenne de l’ordre de 20 μg/m3. Pour le monoxyde d’azote, à trafic routier identique, le pic du matin est nettement plus élevé que le pic du soir. Les émissions liées aux démarrages "moteur froid" ainsi que les conditions météorologiques matinales sont à l’origine de cette différence . De même, le tracé de la journée type fait apparaître une augmentation sensible des concentrations en poussières au moment des démarrages "moteur froid". Les concentrations en dioxyde de soufre sont plus élevées la journée que la nuit, mais sans qu’apparaissent les pics caractéristiques de l’influence du trafic automobile. En situation de proximité automobile, cas des habitations situées à proximité immédiate de voies de circulation importante ( plus de 20 000 véhicules par jour), les concentrations mesurées sont nettement supérieures à celles mesurées sur les sites de fond urbain ( Caen Chemin Vert et Ifs) qui représentent la pollution ressentie par la majorité de la population.

    Les concentrations moyennes sont de 38 μg/m3 en proximité automobile pour 22 à 24 μg/m3 en sites de fond urbain. Les valeurs maximales horaires sont également très différentes. En 2005 sur le site de proximité automobile de Caen Vaucelles le maximum horaire est de 228 μg/m3 alors que sur les sites de fond urbain les maxima de l’année sont de 83 μg/m3 à Ifs et de 98 μg/m3 à Caen Chemin vert.

    Les profils des journées types sont également différents. Les pointes matinales sont plus marquées (53 μg/m3 en proximité automobile pour 27 à 34 μg/m3 en fond urbain). Les pointes correspondants aux retours travail domiciles sont plus faibles en site de fond et sont décalées d’une heure (53 μg/m3 entre 17 et 19 heure TU sur le site de proximité automobile pour 27 à 29 μg/m3 entre 18 et 20 heure TU en site de fond urbain).

    Le cas particulier de l’ozone

    L’ozone est un polluant secondaire issu de la transformation des polluants automobiles sous l’influence du rayonnement solaire. Les concentrations les plus élevées sont généralement mesurées en été dans le courant de l’après midi. Dans l’agglomérationcaennaise, en été, les valeurs habituelles l’après midi sont de l’ordre de 80 μg/m3 d’air. Lors des pointes de pollution des valeurs très supérieures peuvent être mesurées. Pendant l’ année 2005, dans l’agglomération caennaise,

    - l’ ancien seuil de protection de la végétation (65 μg/m3 sur 24h) a été dépassé 60 jours pour 89 en 2004 et 107 en 2003

    - le seuil de protection de la santé (120 μ/m3 sur 8 heures) a été dépassé 8 jours pour 8 jours en 2004 et pour 25 en 2003

    - le seuil d’information de la population (180 μg/m3) a été dépassé une fois. Il avait été dépassé 5 jours en 2003 et aucun en 2002 et en 2004.

    Informations complémentaires sur : http://www.air-com.asso.fr/telechargements/documents/document_86.pdf


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    AccueilLuard (1795-1869) né à Ifs-Bras

    L'exemple d'un naturaliste normand au 19ème siècle :

    « Né à Ifs, hameau de Bras, le 27 septembre 1795, François Luard, après avoir fait de solides études littéraires à Caen, entra vers 1810, comme interne, à l'hôpital de cette ville (Hôtel-Dieu) où il resta sept ans. C'est là qu'il fit l'apprentissage de ce rude labeur qu'exige la noble profession de médecin (…)

    En 1817, François Luard commença l'exercice de là médecine et il se fixa dans le quartier Vaucelles, un des moins riches et des plus populeux de la ville, où il n'a cessé de mettre, pendant plus de cinquante ans, sa science et son dévouement au service des infirmités humaines. (…) L'administration fut bien inspirée lorsqu'elle lui confia en 1830 le service gratuit du dispensaire pour la section de Vaucelles et qu'elle y joignit quelques années plus tard celui de la commune d'Allemagne (…) En 1832, lorsque le choléra fit sa première apparition, Luard courut étudier le fléau pendant plusieurs mois dans les hôpitaux de Paris et, au moment où la terrible épidémie sévissait avec le plus de violence dans notre cité, il revenait mettre au service de ses concitoyens l'expérience acquise dans la dangereuse expérience à laquelle il s'était livré. (…) Et, lorsqu'en 1866, le fléau parut de nouveau dans notre ville, quoique déjà brisé de fatigue et à peine rétabli d'une grave fluxion de poitrine, Luard voulut reprendre son poste de combat et il ne s'arrêta que lorsque ses forces trahirent son énergie.

    (…) Luard dut toutefois être sensible au témoignage d'estime et de sympathie que lui donnèrent ses concitoyens, en 1848, lorsque leurs suffrages l'appelèrent à siéger au Conseil municipal. (…)

    Luard était né avec le goût des sciences naturelles ; et déjà, dans ses jeunes années, le temps qui n'était pas nécessaire à ses études médicales, il le consacrait à des investigations scientifiques. La découverte d'un crocodile fossile (Teleosaurus Cadomensis), qu'il fit dans les carrières d'Allemagne [1818], entraîna le jeune naturaliste plus spécialement vers l'élude de la géologie : science alors toute nouvelle et qui a compté dans notre pays d'illustres représentants, parmi lesquels je me plais à citer les Élie de Beaumont, les Lamouroux, les de Gerville, les de Caumont et les Deslongchamps. Luard entretenait de fréquentes relations avec ces deux derniers géologues qui furent successivement secrétaires de la Société Linnéenne et qui se sont plu à rendre hommage , l'un et l'autre, à notre regretté confrère, en consignant ses découvertes, soit dans les Mémoires de la Société, soit dans son Bulletin. (…) M. Luard vous a lu une notice dans laquelle il examine d'une manière approfondie les différentes couches du calcaire oolithique inférieur, sur la rive gauche de l'Orne, à Maltot, Athis et autres communes voisines. (…) Or pareilles observations sont extrêmement précieuses, et nous espérons de M. Luard une délimitation précise des trois calcaires principaux qui se succèdent dans cette direction, savoir : le calcaire à polypiers, le calcaire de Caen et le calcaire oolithique inférieur, dont les niveaux physiques sont peu différents. (Vol. du 24 mai 1825 au 24 mai 1826.) (…) Dans le VIIIe volume de la Société on lit ce qui suit :

    « M. Luard a présenté un fragment de roches tout pétri de petites Pinnites (d'espèce non décrite) , recueilli dans les champs de Cormelles, près Caen, et provenant de l'assise du calcaire de Caen placée immédiatement au-dessous de la terre végétale. — D'après le récit de M. Luard, une assez grande étendue serait parsemée de fragments de cette pierre détachée du sous-sol par la charrue, et tous ces fragments seraient pénétrés de Pinnites comme celui qu'il soumet à la Société. Les valves sont couchées a plat, dans le sens du lit de la pierre ; l'on n'y aperçoit aucune autre espèce de coquilles. Il semble évident, d'après le nombre et la position de ces Pinnites, qu'elles ont vécu sur le lieu même où elles sont encore actuellement, qu'elles y vivaient en société à peu près comme les moules et les huîtres dans les mers actuelles où elles forment des bancs pins ou moins étendus. » (…) Dans le vol. X, le secrétaire fait remarquer que ce fut MM. Luard et Bourienne qui signalèrent à M. Deslongchamps l'existence d'ossements de grande dimension appartenant à un énorme Plesiosaurus, dans deux énormes blocs de pierre qui avaient été récemment apportés à l'un des chantiers du quai de Vaucelles et qui provenaient de la carrière des Ocrets.

    Le Bulletin a conservé aussi plusieurs traces des communications faites par M. Luard. — Le 1er volume contient de lui une note sur le forage d'un puits artésien au faubourg Vaucelles (boulevard Leroy). De très-beaux spécimens d'une Astrée fossile, qu'il trouva dans la plaine d'Ifs, furent l'objet d'une autre communication. (…) Dans une autre réunion il nous entretenait de phénomènes de tératologie végétale. Une autre fois il était question de minéralogie. Enfin, il était rare que notre regretté confrère , qui était l'un des membres les plus assidus à nos séances, n'y apportât le contingent précieux de ses observations et de ses découvertes. (…)

    Luard rendit son âme à Dieu le 21 septembre 1869. »

    Bulletin de la Société linnéenne de Normandie par la Société linnéenne de Normandie Séance du 8 novembre 1869.

    http://books.google.fr/books?id=f4sVAAAAYAAJ&pg=PA6&dq=Ifs+Bras&output=text

     

    Dans le Bonhomme normand du 2 octobre 1869, page 3 :

    « Vendredi 24 septembre ont eu lieu à Caen les obsèques du docteur Luard, ancien membre du conseil municipal de notre ville, né à Ifs, près Caen, le 27 septembre 1795.

    Une assistance aussi nombreuse que sympathique, le corps médical tout entier, ont accompagné jusqu'au champ du repos les restes de cet homme modeste et distingué. Plusieurs discours ont été prononcés sur sa tombe par les docteurs Léon Liégard, Bourienne et Maheut. Nous extrayons de celui du docteur Maheut les passages suivants qui caractérisent si bien l'excellent confrère auquel s'adressaient ses touchants adieux :

    « Aussi modeste qu'éclairé, plein de bienveillance pour ses confrères, d'un esprit judicieux, il ne pensait pas à faire valoir ses services, et quand on a songé à distribuer des récompenses au corps médical, le nom de M. Luard a été oublié!... Je n'en suis pas surpris, notre excellent confrère était incapable de provoquer des manifestations éclatantes, il ne parlait jamais de lui, et sans les confidences de sa digne compagne, j'ignorerais encore un détail important de sa vie : son voyage à Paris, lors de la première apparition du choléra en 1832 : il voulut voir en face le nouvel ennemi qu'il aurait à combattre ; il s'est trouvé depuis cette époque bien des fois en sa présence ; il a soigné des cholériques tout naturellement, sans ostentation et sans peur. »


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  • Elections cantonales 2011 :

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    " Le sortant

    Élu au conseil général en 2004 sous les couleurs du PS, Raymond Slama, 67 ans, est de nouveau sur les rangs pour un second mandat. En 2008, il avait perdu la mairie d'Ifs au profit d'une liste de gauche alternative qui l'avait emporté dans une triangulaire. Il repart sur un canton peuplé à près de 50 % par les Ifois, ses anciens administrés.

    Les candidats

    Plusieurs candidats se sont déjà dévoilés. Comme en 2004, dans une place forte où elle peut représenter à Ifs jusqu'à 60 % des voix, la gauche est là en nombre. Outre le sortant qui portera à nouveau les couleurs du PS, Alain Gruénais (Europe Écologie), 62 ans maire adjoint à Ifs et enseignant en retraite, repart comme en 2004. Le maire d'Ifs Jean-Paul Gauchard ne sera pas candidat, se refusant à cumuler le mandat.

    En face, Béatrice Majza, 40 ans, sera la candidate (UMP-Nouveau Centre-Parti radical) de la majorité départementale. Guy Lebas, 50 ans, s'est lui aussi déclaré au nom de la Nouvelle droite populaire. Tout comme Philippe Lailler, 50 ans, président départemental du MoDem, un habitué du canton battu au second tour en 1998 et 2004. Le Front national, pour sa part, réfléchit toujours même si son responsable départemental Philippe Chapron concède que les cantons caennais ne sont pas prioritaires.

    L'avis

    La gauche tient bon la barre et s'est même permise de se disperser et de l'emporter en 2004. La droite ne semble pas faire une priorité de ce canton, en investissant une jeune candidate pas encore implantée localement. Les derniers conseillers généraux de Caen étaient Ifois et de gauche. Les électeurs vont-ils choisir la continuité ? Avec ou sans Raymond Slama ? En 1998, le pharmacien de La Grâce-de-Dieu Philippe Lailler, alors candidat UDF, était pourtant passé tout près, ne perdant que de quelques dizaines de voix. Fera-t-il trembler Ifs sous les couleurs du MoDem ?

    Le territoire

    Le canton qui s'étend sur 13,49 km2 compte environ 23 000 habitants dont près de 11 000 à Ifs, 7 500 à Caen (La Grâce-de-Dieu) et près de 4 500 à Cormelles-le-Royal. Constitué d'un quartier caennais et de deux communes de la périphérie, Caen 10 est tenu depuis plus de trente ans par Ifs, bastion de gauche du sud de Caen comme Hérouville l'a longtemps été au nord. » Sébastien BRÊTEAU. Photo et article Ouest-France

    Journal Ouest-France du mercredi 19 janvier 2011 - Edition : Caen

    Si vous désirez plus de détails sur les candidats du canton Caen 10, allez sur : 

    http://il-etait-ifois.eklablog.com/accueil-c356927#/elect-ifs-caen-10-suite-a2860533

     


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