• AccueilL'abbaye Saint-Etienne de Caen avait le droit de nommer les curés de certaines paroisses et de de disposer des bénéfices s'y rapportant :

    « Cures Et Bénéfices. — Voici l’état complet des églises et des bénéfices appartenant la nomination ou à la présentation, soit de l'abbé, soit des religieux : L'abbé conférait de plein droit les cures de St-Nicolas de Caen, St-Ouen de Villers, St-Martin d'Allemagne et Notre-Dame-des-Champs, son annexe ; St-André d'Ifs, St-Sanson d'Aulnay, Notre-Dame de Torteval, St-Pierre de Foulogne, Notre-Dame d'Alvimare (diocèse de Rouen) ; St-Martin de Longchamps (id.) Les prieurés de St-Léonard de Vains (diocèse d'Avranches) ; St-Laurent de Septvans (diocèse de Bayeux) ; St-Étienne de Bavent (id.) ; St-Nicolas de Longchamps (diocèse de Rouen) ; St-Benoit de Cléville (id. ) Les chapelles de Ste-Honorine d'Aulnay, St-Michel de Brucourt, cédé aux Capucins ; le Nombril-Dieu, à la Maladrerie ; les quatre chapelles de St-Martin de Cheux et la Custoderic ; les quatre chapelles Hallebout ; L’ortial, à Rots ; St.-Ouen de Salenelles, aux Buissons (collation seulement) ; la chapelle de Bras, à Ifs ; St-Étienne, en l'église de Blèves (diocèse du Mans)… »

    L'abbaye de Saint-Étienne de Caen, 1066-1790 par Célestin Hippeau

     « En 1554, le 16 septembre, d'après les ordres du roi, l'abbé Hugues et les religieux rendirent, à la demande de la Chambre des Comptes de Paris, un aveu général des propriétés de l'abbaye. Cet aveu nous offre le moyen de présenter ici l’énumération des domaines dépendants de l'abbaye, au XVème siècle, et des droits qui y étaient attachés : […]

    ALLEMAGNE - IFS - BRAS :

    Item, nous avons et tenons noblement et franchement, à court et usage, les villes d'Allemagne et de Yfs, avec leurs appartenances et appartenances, en tant comme nostre droicte seigneurie s'y extend, duquel Allemagne y a partie de la vicomté de Falaise. Et viennent nos hommes et tenants des dictes villes en nostre court, à Caen.

    Et sy avons congnoissance de meuble et d'héritage, par enqueste de douze hommes et de vingt quatre, en aulcuns cas, comme en cours d'eaues, cheminages et autres choses semblables.

    Et sy avons, au dict lieu d'Alllemagne le droict d'un moulin à notre pescherie ou cours de la rivière d'Oulne, depuis auprez de l'abbaye de Fontenay jusques auprèz des moullins de Montagu et illec environ.

    Bac D'Athys :

    Et aussi nous appartient le Bac d'Athys avec toutes ses dépendances, selon ce que nous et nos prédécesseurs en avons usé au temps passé.

    Et sy avons, en icelles villes d'Allemagne et d'Yfs, fours et moulin de ban. Et s'extend icelle terre et seigneurie d'Allemagne à Bretteville-sur-Laize , auquel lieu le dict moullin de baon des dictes villes d'Allemagne et d'Ifs est assis.

    Et aussy la dicte terre et seigneurie d'Ifs s'extend à Bras, Hubert-Folie et Ia Hougue, Estavaux , Bourguesbu et illec environ.

    Item, nous appartient le patronage des églises de Sainct Martin d'Allemagne. de Nostre Dame des Champs d'Ifts , et aussy de Garcelle. » […]

    L'abbaye de Saint-Étienne de Caen, 1066-1790 par Célestin Hippeau


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  •  Accueil

    1940-1944

    Grâce à différents sites du web, il semble aujourd’hui possible de retrouver des éléments biographiques des victimes civiles de la seconde guerre mondiale (1939-1945) dont on trouve les noms sur le monument aux morts d’Ifs soit 11 noms.

     J’ignore quels critères ont été retenus pour inscrire sur le monument aux morts les victimes civiles d’Ifs lors de la Bataille de Normandie en 1944. On trouve sur une des faces du monument de la commune, les noms suivants :

    pour 1944 :

    F. Marie, M. Dionès, A. Rouzier, P. Sublin, J. Hue, F. Guesnon

    … et sur une autre face du monument :

    pour 1940 : Alcide Coué*

    pour 1944 : A. Robert

    Fusillés 1944 : L. Fèrey (père), L. Fèrey (fils)

    pour 1940 : E. Fouques

    En consultant le site http://www.crhq.cnrs.fr/1944/recherche.php recensant les victimes civiles de Haute et Basse-Normandie à partir d’une enquête débutée en 1988, sous l’impulsion de Madame Jacqueline Wurmlinger, parmi les étudiants de l’antenne de Caen de l’Université inter-âges, avec le Mémorial de Caen, le Centre de Recherche d’Histoire Quantitative (CRHQ) et l'université de Rouen (CRHCT-IRED), on peut trouver les informations suivantes sur ces victimes :

    - MARIE Joseph Charles Fernand [24/04/1876 - 26/06/1944]

    Né à : Bretteville-sur-Odon (14) Domicilié à : Ifs (14) Décédé à : Caen (14) Cause du décès : bombardement

    - DIONES Maurice Jean Robert [24/03/1925 - 06/07/1944]

    Né à : Caen (14) Domicilié à : Ifs (14) Décédé à : Caen (14) Cause du décès : tirs d'artillerie

    - ROUZIER Almire Clément dit Jean [25/04/1877 - 09/07/1944]

    Né à : Ségrie (72) ; Domicilié à : Ifs (14) ; Décédé à : Caen (14) Cause du décès : bombardement aérien

    - HUE Jean [15/04/1924 - 05/11/1944] Né à : Bully (14) Domicilié à : Ifs (14) Décédé à : Ifs (14) Cause du décès : grenade

    - GUESNON Ferdinand [26/04/1897 - 23/09/1945] Né à : Lingèvres (14) Domicilié à : Ifs (14) Décédé à Ifs (14) des suites de la guerre.

    - FEREY Louis [10/08/1893 - 16/08/1944] Né à : Couville (50) Domicilié à : Ifs (14) Décédé à : Sevrai (61) Cause du décès : fusillé par les Allemands.

    - FEREY Louis Pascal Jean [23/06/1923 - 16/08/1944], fils du précédent ; Né à : Rauville-la-Place (50) Domicilié à : Ifs (14) Décédé à : Sevrai (61) Cause du décès : fusillé par les Allemands.

    Pour ces deux derniers dans le « Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados » de Françoise Passera et Jean Quellien, (Université de Caen. Centre de recherche d'histoire quantitative, Conseil général du Calvados, édité en 2004) dictionnaire qui rend hommage aux habitants du Calvados en recensant les victimes du nazisme appartenant aux trois catégories : les personnes fusillées, les déportés dans les prisons, camps de concentration ou d'extermination et les victimes d'exécution, on trouve à la lettre « F » des informations concernant « Férey Louis, père et fils :
    « Férey Louis (père) né le 10/08/1893 à Couville (Manche) - décédé le 16/08/1944 à Sevrai (Orne).
    Louis Férey et ses deux fils, domiciliés à Ifs, ont dû prendre le chemin de l’exode pendant la bataille de Normandie. Ils ont trouvé refuge dans l’Orne, à Sevrai, près d’Écouché. Rejoints par un petit détachement de soldats allemands. Le 16 août, ils essaient de les enivrer pour s’emparer de leurs armes. Mais la tentative échoue. Pris, Louis Férey et l’un des ses fils, également prénommé Louis sont immédiatement passés par les armes. »

    Toutes ces victimes, nées ailleurs qu’à Ifs, habitaient toutes la commune.

    Par contre, il n’y a rien sur le site concernant E. Fouque, A. Coué*, décédés en 1940, A. Robert et P. Sublin, morts en 1944.

    Mais, j'ai trouvé deux de ces noms sur le site suivant :

    http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/resultcommune.php?pays=France&idsource=38153&insee=14341&dpt=14&table=bp06&D

    - ROBERT André [09/06/1908-11/03/1944] ; né à Ranville ; domicilié à Ifs ; déclaré comme victime civile.

    - SUBLIN Pierre ; décédé à Ifs le 14/10/1953, tué par l'explosion d'une mine en labourant dans la plaine, à l'âge de 16 ans. Il ne serait donc pas mort en 1944 comme l'indique le monument aux morts d'Ifs mais en 1953...

     

    J'ai retrouvé *Alcide Coué « mort pour la France » le 11 juin 1940 à l'âge de 35 ans à bord du Niobé, au large du Havre.

    Le Niobé (S/S Niobé 2) était un cargo minéralier de la Société navale caennaise construit en 1920 et coulé en 1940 au large de la baie de Seine. Bombardé par des Stuka de la Luftwaffe, il explose et coule au large du Havre le 11 juin 1940 alors qu'il se rendait à Caen chargé de munitions et avec à son bord plusieurs centaines de réfugiés. Le nombre estimé de victimes est compris entre 800 et 1 200. Son épave a été localisée en 2002, sur la côte d'Albâtre.

    A consulter à ce sujet : https://actu.fr/societe/au-havre-il-y-a-72-ans-sombrait-le-niobe_542131.html https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/a-travers-un-groupe-facebook-ils-recherchent-les-disparus-du-niobe-coule-au-havre-en-1940-FA14636164

     

     En revenant sur le site de l'Université inter-âges, on relève également qu’il y a eu 7 autres victimes civiles, nées à Ifs et donc « enfants de la commune », mais ayant été domiciliées ailleurs :

    - DELACOUR Ernest Edmond 18/03/1893 - 11/07/1944 Né à : Ifs (14) Domicilié à : Longvillers (14) Décédé à : Caen (14) Cause du décès : tirs d'artillerie

    - DRIEU Jean André Michel 14/09/1929 - 04/01/1945

    Né à : Ifs (14) Domicilié à : Bellengreville (14) Décédé à : Bellengreville (14) Cause du décès : grenade

    - GUERIN Michel André Georges Gilbert 18/04/1942 - 12/06/1944 Né à : Ifs (14) Domicilié à : Louvigny (14) Décédé à : Caen (14)

    - GUILLOT Gaston Achille Émile 25/09/1896 - 18/08/1944 Né à : Ifs (14) Domicilié à : Combray (14) Décédé à : Bayeux (14)

    - LECUYER René Louis Émile 18/09/1898 - 18/08/1944 Né à : Ifs (14) Domicililé à : Mézidon (14) Décédé à : Tordouet (14) Cause du décès : mitraillage

    - LEMARINIER Henri Auguste 11/11/1883 - 07/06/1944 Né à : Ifs (14) Domicililé à : Caen (14) Décédé à : Caen (14) Cause du décès : bombardement aérien

    - THEBAULT Blanche Louise Désirée née BOUET  11/04/1906 - 12/06/1944 Née à : Ifs (14) Domicililée à : Aunay-sur-Odon (14) Décédée à : Aunay-sur-Odon (14) Cause du décès : bombardement aérien

    Je suppose que ces noms figurent sur les monuments aux morts des lieux où ces personnes étaient domiciliés.

              Si je ne retiens que le domicile ifois comme critère d’inscription sur le monument aux morts et que je sélectionne ce critère sur le site cité plus haut, je retrouve 8 noms :

    MARIE Joseph Charles Fernand, DIONES Maurice Jean Robert, ROUZIER Almire Clément, HUE Jean, GUESNON Ferdinand, ROBERT André, FEREY Louis et FEREY Louis Pascal Jean.

     Cependant, je trouve aussi sur le site d’autres noms :

    - LE CHAT Anne-Marie née QUEFFENLO 28/07/1870 - 23/07/1944 Née à : Ploumilliau (22) Domiciliée à : Ifs (14) Décédée à : Sées (61)

    - PAGNY Anne Berthe née BACON 03/06/1874 - 29/10/1944 Domiciliée à : Ifs (14) Décédée à : Caen (14)

    - LEROUX Daniel Denis Louis 02/06/1944 - 18/07/1944 Né à : Ifs (14) Domicilié à : Ifs (14) Décédé à : Bons-Tassilly (14)

     Je ne m’explique pas l’absence de ces trois noms sur le monument si le critère « domicile » est celui choisi pour l’inscription, d’autant plus que le dernier cité, monsieur LEROUX Daniel Denis Louis est lui, le seul, à cumuler deux critères : « domicile » et « naissance » … Quelqu’un aurait-t-il une explication ?

    Sources : http://www.crhq.cnrs.fr/1944/recherche.php

     

    Enfin, sur le site suivant, j'ai trouvé :

     

    http://www.memorial-genweb.org/%7Ememorial2/html/deportes/complement.php?id=6093

    Joseph, Louis, Lucien LEFRANCOIS né le 21/02/1902 à Ifs (14) qui est parti en déportation dans un convoi non connu au départ de la gare de l'Est à Paris, à destination de Hinzert (Allemagne). Il est décédé le 15/07/1944 à Sonnenburg (Allemagne) à l'âge de 42 ans. Habitait-il à Ifs ? Son nom ne figure pas sur le monument aux morts d'Ifs.

    Pour voir l'article le concernant sur ce blog :

    http://il-etait-ifois.eklablog.com/nominat-ifs-a18800248


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  • Accueil  

    "La machine en tant que telle a très, très bien marché*".

         C'est lors des premier et second tours de l'élection présidentielle de 2007, les 22 avril et 6 mai, qu'a été mis en oeuvre à grande échelle le vote électronique en France. Dans 34 départements des autorisations préfectorales ont été délivrées, et 82 communes ont décidé d'employer des ordinateurs de vote dans tout ou partie de leurs bureaux de vote, dont la commune d’Ifs.

    Au lendemain du premier tour de la présidentielle, Perreux-sur-Marne et Ifs annoncent qu'elles ne vont plus utiliser le vote électronique le 6 mai. Une décision prise quelques heures après que Saint Malo ait annoncé le retour du bulletin papier dans ses bureaux de vote.

    Pour Ifs, la raison invoquée est la même que celle de la cité corsaire : « Le principal problème est lié à l'organisation », a expliqué Edith Scancar, directrice générale des services de la mairie d'Ifs, dans le Calvados. « Tout a parfaitement fonctionné. Nos électeurs ont été patients. Mais nous avons perdu trop de temps entre l'accueil et l'émargement. » Face à l’affluence record, sans doute prévisible, certains électeurs ont dû attendre jusqu'à une heure et quart pour accomplir leur devoir électoral. En attendant un retour de la machine, jugé « inévitable », la mairie d'Ifs espère pouvoir trouver une solution. « Ce serait bien que toutes les collectivités concernées réfléchissent ensemble à ce qu'il faudrait faire », souligne Edith Scancar. »

    Article d’après :

    http://www.zdnet.fr/actualites/ifs-et-le-perreux-sur-marne-renoncent-a-la-machine-a-voter-39368931.htm

    *selon Edith Scancar, directrice générale des services d’Ifs.


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  • Accueil Témoignage d'une civile : Mme Simone Buon,

    réfugiée à Ifs en juillet 1944 :

    "Ce jour-là, mon mari avait trouvé une combine pour nous ramener du pain. C'est en rentrant qu'il a été tué, le 6 juillet 1944, au cours d'un bombardement. J'ai eu le droit exceptionnel d'aller reconnaître son corps. C'était horrible. Mon mari n'avait pas de cercueil. On nous a donné un endroit pour en trouver un et on a dû transporter son corps sur un petit camion à bras. Il y avait aussi celui d'un bébé. Mon mari était dans une housse de toile huilée ; le petit, c'est un détail qui m'a marquée, avait sa petite main qui sortait de la toile et qui bougeait quand on faisait avancer la carriole. Dès le lendemain, on est parti se réfugier dans les carrières de Fleury-sur-Orne. Il y avait 12.000 personnes, je crois. C'est bizarre la mémoire : la mienne est excellente, mais je ne me rappelle pas notre vie dans les carrières. Si, je me souviens de notre arrivée et du moment où les Allemands nous ont sommés de partir. Mais je ne me souviens pas comment on vivait, comment on mangeait. Et puis le 12 ou le 13 juillet, les Allemands nous ont dit qu'il y allait avoir une grande offensive et qu'il fallait quitter les carrières. Le lendemain, on est partis, ma mère, mon père, ma soeur, sa fille et la mienne. On s'est réfugiés à Ifs, dans une maison abandonnée. Il y avait un grand sous-sol avec des traverses de chemin de fer en bois. Sur une de ces traverses, un crucifix était accroché, et, même si on n'est pas trop pratiquant, je peux vous dire qu'on prie le Bon Dieu dans ces moments-là. Le lendemain, c'était terrible, on ne voyait plus le ciel, il était rempli d'avions. Les bombardements ont duré plus de cinq heures. Ma soeur et moi, on avait mis nos filles sous des oreillers et on s'était mises sur elles. Ça s'est enfin terminé, il y avait un silence de mort. Ma mère a ouvert la porte et elle a vu un soldat canadien, puis un autre, et encore un autre. C'était la joie. On les a accueillis, lavés et passés à l'eau de Cologne, une bouteille rescapée du salon de coiffure abandonné d'à côté. Et là, c'était le début d'une autre vie."

    Extrait d'un article publié sur Internet : site lesoir.be

    http://archives.lesoir.be/der-des-ders-soixante-ans-plus-tard-les-plages-du-debar_t-20040605-Z0PFE4.html

    Témoignages de soldats canadiens sur :

    http://www.junobeach.org/f/2/can-eve-rod-nor-cam-f.htm

    http://www.junobeach.org/f/2/can-eve-rod-nor-gar-f.htm

    http://stephane.delogu.pagesperso-orange.fr/freve.html

    http://www.army.forces.gc.ca/fusiliers_mtroyal/doc/fmr.pdf

    http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/le-front-de-l-ouest-f25/l-operation-goodwood-18-20-juillet-1944-t7421.htm

    une tranchée

    Soldat creusant une tranchée à Ifs, le 25 Juillet 1944.
    Derrière lui sur le panneau est écrit:
    "Old soldiers never die-they dig! and fade away into a slit trench."
    La traduction du début de la phrase est:
    " Les vieux soldats ne meurts jamais-ils creusent! ...."

    Photo trouvée sur :

    http://ww2.2-guerre-mondial.over-blog.com/article-11340155.html


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