• Géogra'IFS, un peu...Géogra'IFS, un peu...Géogra'IFS, un peu...Géogra'IFS, un peu...Géogra'IFS, un peu...
         En 1913, dans la Revue de Géographie dirigée par L. Drapeyon, on trouve un bref article se rapportant à Ifs :
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786941s/f289.image.r=village%20d%27Ifs.langFR - ( tome 7, pages 27-31)
         « Cette partie de la Campagne de Caen repose ainsi sur les couches sensiblement horizontales des calcaires bathoniens. Dans le cas d'un sol superficiel peu épais, les labours arrachent ces calcaires et, suivant le dicton du pays, « la terre devient insuffisante pour beurrer les cailloux » ; mais le plus souvent leur surface est recouverte d'un épais manteau de limon communiquant au terrain cette fertilité qui en fait une « terre franche ». Quand ce limon fait défaut, on a grand profit à remplacer dans ces « petites terres » par des plantations de sapins, la culture de céréales, qui ne rendent que dans les années humides. Livrés à eux-mêmes, ces sols ingrats se couvrent de « vignets », sortes de landes herbeuses arides et sèches, s'opposant aux grandes plaines cultivées qui s'étalent largement avec leurs riches moissons, leurs champs de betteraves, de colza ou de trèfle incarnat sur les terres limoneuses. Et c'est alors qu'on peut aussi y voir de gros villages, venir se grouper, avec leurs jardins encerclés d'une muraille en pierre continue, autour d'une église au clocher élancé, dont la « pierre de Caen » a fourni les éléments.

    Tous les caractères superficiels de la région dérivent ainsi de la constitution de son sous-sol. Les calcaires qui le forment sont essentiellement perméables ; l'eau pénètre entre les grains de sable et dans les fissures du calcaire, élargies par décalcification. La forme plate de la surface retarde le ruissellement et favorise l'infiltration.

    La surface des nappes est généralement au-dessous des points bas de la surface topographique. Aussi les vallées propres à la Campagne de Caen sont en général des vallées sèches. Non seulement leur creusement est suspendu, mais le ruissellement les colmate en venant y accumuler des limons arrachés aux versants et au plateau. Elles sont ainsi plus ou moins remblayées. Leur profil transversal a perdu sa raideur. Là où elles sont entamées par les falaises du littoral, comme à la Brèche-Marais, entre Luc et Lion-sur-Mer, oh peut apprécier l'importance de ce remblayage.

    Les nappes se déversent cependant, à l'aval du tronçon asséché de quelques vallées, par des sources souvent importantes, par exemple celle qui donne naissance à la rivière de Mondeville, à l'aval de la longue vallée sèche qui descend de Bourguébus par Ifs. Les marais tourbeux de Chicheboville et des Terriers sont en rapport avec l'émergence des nappes bathoniennes. Les grands cours d'eau, nés à l'amont de la Campagne de Caen, jouent d'ailleurs le rôle de collecteurs pour les nappes, qui affleurent dans le fond de leur vallée. Le lit de l'Orne recueille ainsi au Bourbillon, sous le village d'Allemagne, les eaux de la base du calcaire de Caen (nappe vésulienne), que les puits de cette localité vont, sur le plateau, chercher à la profondeur de 32 m. » (...)

    « Le plateau d'Allemagne.

    Sortant de Caen par le faubourg de Vaucelles, on se dirige vers Allemagne. Le sol presque plat s'élève lentement au sud, couvert de cultures et à peu près sans arbres. De petites buttes correspondent à des témoins d'assises plus élevées que celles du reste de la plaine, et qui ont été respectées par l'érosion. Des puits de carrière entourés de blocs de pierres de taille servent à l'extraction du calcaire de Caen. L'exploitation principale, complétée par des fours à chaux, est aménagée d'une façon très moderne, avec treuil commandé électriquement; les autres ont encore l'ancien treuil mû par des chevaux, mais la roue classique a depuis longtemps disparu.

    Si l'on fait un crochet vers le village d'Allemagne, on arrive au sommet de l'escarpement qui termine au-dessus de l'Orne le plateau calcaire auprès des entrées d'anciennes galeries qui ont servi à l'extraction du calcaire de Caen. On a, de ce point, une vue très étendue sur la prairie : de Caen, le site de la ville, le coude que fait l'Orne pour passer de sa berge gauche à sa berge droite, sur la juxtaposition, en avant du Bois de Maltot, des terrains jurassiques de la plaine et des terrains anciens du Bocage et, dans le lointain, sur les Monts d'Ancre de la zone bocaine.

    Le village d'Ifs présente un groupement typique, comprenant plusieurs grandes fermes que domine un remarquable clocher (1). Le village est alimenté en eau par plusieurs puits très profonds. II s'allonge le long d'une vallée sèche, en partie remblayée, qui commence à Tilly-la-Campagne et dont la profondeur s'accentue peu à peu vers Cormelles et Mondeville où elle ne rencontre la nappe des calcaires qu'au niveau de la vallée de l'Orne (…)"

    (1) La tour de ce clocher est formée d'un étage gothique surmontant une base avec arcatures romanes construite au XIIe siècle, ce qui explique la situation latérale du clocher, exceptionnelle au XIIIe siècle.


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  •  Le pain de Pâques à IFS au XVIIIe siècle. Dans la revue « La Normandie littéraire », il est fait mention d la tradition chrétienne du Pain de Pâques ou de Charité dans le Bailliage de Caen à la fin du XVIIIe s 

         « En 1778, dans 63 paroisses du bailliage de Caen, il se distribuait, chaque année, la quantité de plus de deux mille boisseaux de blé à tous les paroissiens indistinctement qui faisaient leurs Pâques. Ce n'était donc point une institution de bienfaisance proprement dite aussi, en présence de la misère qui sévissait alors et des abus auxquels cette distribution donnait lieu, il fut question de lui donner une distribution plus utile. Le Parlement de Rouen, par son arrêt du 28 mars 1778, ordonna donc que dans le délai de trois mois au plus tard, les curés ou marguilliers dès différentes paroisses du bailliage de Caen, où il y avait une fondation de Pain de Pâques ou Pain de Charité, seraient tenus de justifier au substitut du Procureur du Roi audit bailliage, les titrés, baux, rentes et renseignements concernant la nature et valeur des biens des dites fondations.

    Les renseignements recueillis constatèrent qu'il se distribuait, chaque année, la quantité totale de deux mille trente et un boisseaux et 15/16ème de blé, et en argent la somme de 644 livres 7 sols 6 deniers. (...)

    Dans quelques paroisses on l'apportait le Jeudi-Saint dans l'église avec du cidre, et là on mangeait et on buvait jusqu'à l'ivresse. Dans d'autres quoique la fondation fut plus forte que la distribution, on trouvait toujours aux trésors un excédent dé dépenses. Ici, quoiqu'il y eût des Pains de Pâques fondés, on ne les distribuait point. Les trésoriers et les principaux de la paroisse les appliquaient à leur profit. Là, on distribuait le pain qu'aux communiants, et pour en avoir, les uns s’approchaient de la table, sans l'âge ni la préparation nécessaire, où plusieurs fois dans le même jour pour avoir plusieurs pains, et s'il restait de l'excédent les trésoriers en profitaient ou en faisaient des présents à leurs amis. (…)

    Monsieur de Lorraine (évêque de Bayeux...) défendit cette distribution, et ordonna qu'un tiers de ses fondations serait distribué par le curé et les trésoriers aux pauvres de la paroisse et que les deux autres tiers resteraient au profit de la fabrique pour servir aux besoins de l'église, pour quoi les revenus seraient perçus par le trésorier, dont il compterait en recette et en dépense. Ce règlement fut homologué au Parlement, lu aux prônes, publié et affiché. En retranchant la distribution des Pains de Pâques M. de Lorraine (…) ôtait aux pauvres les deux tiers de ces revenus, pour les donner aux Fabriques. (…)

    La question était muë (sic) dans la paroisse d'Ifs. Le curé à la tête des pauvres prétendait que la fondation devait rester à leur profit particulier. Les propriétaires qui se défendaient, prétendaient. au contraire que la fondation devait être exécutée suivant l'ancien usage, et ils gagnèrent leur cause. (...)

    Au mois de février suivant (1784), l'Intendant donnait son avis au sujet du Pain de Pâques et il demandait aussi la révocation de l'arrêt du 24 septembre 1781. Le ministre, M. de Vergennes, ayant approuvé les raisons de l'Intendant, lui envoie, le 27 février, un projet de règlement et, au mois d'août de la même année 1784, des lettres-patentes du roi réglèrent l'emploi des revenus des Pains de Pâques dans l'étendue du bailliage de Caen. » (...)

    « La paroisse d'Ifs avait 161 boisseaux 1/2 de blé pour le Pain de Pâques. »

    [La Normandie littéraire année 1904 T.11 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112392r.image.langFR.r]

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    Wikipédia : « Le boisseau est un récipient de forme cylindrique destiné à mesurer les matières sèches (grains et farines), de capacité variable suivant les lieux et les époques. Cette mesure était utilisée en France avant l'instauration du système métrique, et valait 12,67 litres. »

    Doit-on en conclure que la paroisse d'Ifs consacrait environ 2046 litres de blé pour le Pain de Pâques ?


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  •  Informat'IFS 6ème partie 1942-1943Informat'IFS 6ème partie 1942-1943Quelques faits divers extraits du journal Ouest-Eclair, l'ancêtre de Ouest-France                                    - années 1942-1943 -

    Ouest Éclair du 16 mars 1942 (n°16494)

    « VOLEURS DE GRAINS.

    Pierre Hallier, 31 ans, ouvrier agricole, sans domicile fixe, et Marc Viel, 20 ans, domicilié à Tilly-la-Campagne, employés au battage du blé et de l'avoine dans plusieurs fermée à Ifs et à Saint-Sylvain, profitaient à l'heure des repas de l'absence de leurs compagnons de travail et du patron pour prélever dans les tas de grains battus quelques kilos de la précieuse marchandise. Ils ont renouvelé ainsi leur opération chez plusieurs cultivateurs, et vendu plusieurs quintaux de grains volés à des particuliers, qui l'achetaient au prix fort Malheureusement, une habile enquête des gendarmes a mis fin au trafic des voleurs, qui ont été arrêtés et déférés au Parquet. »

    Ouest Éclair du 7 mai 1942 (n°16538)

    Un agent de police découvre à Ifs un centre d'abatage clandestin

    « M. Varin, agent de police caennais, était chargé, lundi soir, par ses supérieurs de se rendre chez Mme Elise Bacheff, 34 ans, sans profession, demeurant routé de Falaise, à Ifs, pour y remettre une convocation.

    Lorsqu'il arriva sur place, ne trouvant personne et la porte étant ouverte, Il rechercha les habitants de la maison. C'est ainsi que, sans le vouloir, Il eut son attention attirée par deux grandes taches de sang.

    Intrigué, lorsqu'arriva la bonne, Il l'interrogea, mais celle-ci affirma qu'elle Ignorait, d'où pouvaient provenir ces taches, Curieux, l'agent continua sa visite et découvrit une peau de veau.

    Ainsi renseigné. Il rentra au poste du 3* arrondissement et prévint M. Malpart, commissaire de police du 3e arrondissement celui-ci se rendit sur les lieux et procéda à une perquisition en règle. Celle-ci fût fructueuse puisque le magistrat découvrit tout un attirail de boucher un palan, deux Jambiers servant a l'abatage dès veaux, une pompe de gonflage, deux plateaux à débit, un couteau de boucher, etc..

    Lorsqu'elle rentra. Mme Bacheff fût interrogée à son tour et, étant donné les charge accumulées contre elle, elle dut passer des aveux. Elle déclara que c'était son frère, Roger Chauvin, 29 ans, manœuvre à Ifs, qui avait procédé à l'abatage du veau. Ainsi que celui-ci lors de son interrogatoire, elle a assuré que c'était la première fois que de tels faits se passaient chez elle. On devine qu'étant donné l'attirail professionnel découvert à son domicile, les enquêteurs demeurent sceptiques. A ce sujet et on pense, a Juste titre, croyons-nous, que cette affaire réserve des surprises. »

    Ouest Éclair du 5 juin 1942 (n°16563)

    « Voleurs de grain.

    Marcel Viel. 20 ans, demeurant à Tillyla-Campagne et Pierre Hallier, 31 ans, sans domicile fixe, tous deux ouvriers agricoles, sont poursuivis pour avoir volé de concert, deux cents kilos de grain, blé et avoine à quatre cultivateurs, dont trois domiciliés a Ifs ; le quatrième à Saint-Sylvain les deux voleurs opéraient pendant la période des battages, au moment de midi, alors que les ouvriers de la ferme prenaient leur repas.

    Le grain volé fut vendu 800 fr. une dame Le Gros, demeurant à Hubert-Folie qui en Ignorait la provenance frauduleuse.

    Hallier, actuellement à l'hôpital, n'a pu se présenter à la barre et, aujourd'hui, le tribunal ne juge que Viel qu'il condamne à deux mois de prison et 300 fr. d'amende. Me Tréhet, avocat. »

    Ouest Éclair du 8 juillet 1942 (n°16591)

    « Marché noir.

    Roger Chauvin, 29 ans, manœuvre à Ifs, est poursuivi pour avoir créé un commerce de viande sans autorisation, acheté un veau sans être titulaire de la carte professionnelle, détenu de la viande en vue de la vente et vendu cette viande à un prix supérieur à la taxe, sans remise de tickets. Il est condamné à 2 mois de prison. »

    Ouest Éclair du 15 juillet 1942 (n°16596)

    « Le berger vendait les moutons

    M. Paul Rosette 54 ans, maire et cultivateur Ifs, s'était aperçu que depuis l'entrée à son service d'un jeune berger, il y a environ trois mois, plusieurs agneaux avaient disparus de son troupeau. Il en avisa la gendarmerie de Caen et une enquête fut ouverte par les gendarmes Marié et Costard.

    C'est ainsi que fut interrogé Maurice Castel, 15 ans, berger au service du plaignant. Au cours de son interrogatoire, il déclara avoir vendu une brebis et deux agneaux à Maurice Lecrée, 28 ans, chef de chantier, demeurant à Caen. 30, rue de Geôle, un agneau à Eugène Gosset. 48 ans, employé de chemin de fer, domicilié à Fleury un autre à André Enée, 22 ans, employé à la S.N.C.F.. 47. rue de Branville. à Caen, aux frères René et Jean D. âgés de 18 et 17 ans, commis bouchers, chez leurs parents, à Fleury deux agneaux, qui furent abattus et revendus à un nommé Raymond Louis, demeurant à Mutrécy un agneau à Mme veuve Cauvet, 48 ans, cultivatrice à Fleury.

    Enfin, il échangea contre des chevreaux, deux autres agneaux avec deux habitants de Fleury. C'est ainsi que pour vol et détournement de dix moutons et agneaux Castel a été arrêté, déféré au Parquet et écroué.

    En outre, ont été également arrêtés, puis remis en liberté Lecrée, Gosset. Enée, les deux frères D. et André Leliévre. 19 ans, manœuvre à Fleury qui avait acheté et abattu un agneau avec Jean D. »

    Ouest Éclair du 25 juillet 1942 (n°16605)

    « DANS LE COFFRE ET LE POULAILLER.

    Les gendarmes Dufroy et Kuentz, de la brigade de Caen, ont procédé à l'arrestation de C. L. 15 ans, ouvrier agricole chez ses parents, à Ifs, et R. L. 15 ans, aide de culture chez M. Lapersonne, cultivateur, même localité, qui se sont rendus coupables de vols avec effraction, dans un coffre à outils, sur un chantier, à Ifs, au préjudice de la Société de Travaux de Normande France.

    En compagnie de Costel, berger au service de M. Rosette, cultivateur à Ifs déjà accusé de vols de moutons, le même R. L. a volé plusieurs poules dans le poulailler de M Rosette. Interrogé, il a reconnu les faits. »

    Ouest Éclair du 27 juillet 1942 (n°16606)

    « FRÈRE ET SŒUR.

    Fernande Tetrel, épouse Mocques, 32 ans, ménagère, demeurant à Ifs, a porté plainte à la gendarmerie pour coups et blessures contre son frère, René Tetrel, 40 ans, manœuvre, même localité. »

    Ouest Éclair du 28 octobre 1942 (n°16686)

    « FAITS LOCAUX

    Des violents. Arthur Vigour, journalier, demeurant à Ifs, a fait l'objet d'une plainte pour coups et blessures de la part de son beau-frère. M. René Tetrel, garde-voie habitant même commune. La police a ouvert une enquête, ainsi d'ailleurs qu'à la suite d'une autre plainte déposée par M, Henri Lochard. 29 ans, mécanicien, 19, rue St-Martin, qui a signalé qu'il avait été frappé par son voisin, M Arthur Burel. »

    Ouest Éclair du 23 décembre 1942 (n°16733)

    « TRIBUNAL CORRECTIONNEL HUIT INCULPÉS DANS UNE AFFAIRE DE DÉTOURNEMENT DE MOUTONS ET DE MARCHÉ NOIR

    Castel Maurice, 18 ans, berger à Ifs, avait détourné au préjudice de M. Rosette un certain nombre de brebis qui ne lui avaient été remises qu'à titre de mandat. Deux de ses collègues, Denis René 18 ans, commis boucher à Fleury-sur-Orne, et D. Jean, 17 ans, terrassier dans la même localité, lui prêtèrent un concours immédiat en recelant chacun un agneau et en le débitant sans tickets, à un prix nettement supérieur à celui autorisé par la taxe.

    L'affaire amène également l’inculpation de Louis Raymond, âgé de 20 ans, demeurant à Mutrécy, Braconnier Albert, 36 ans, et Gosset Eugène 48 ans, employé de chemins de fer, tous deux de Fleury-sur-Orne, pour avoir détenu un stock de viande achetée sans remise de tickets. Enfin, deux individus ont à répondre de recel et de détention de stocks, qui sont Enée André, 22 ans, employé de chemins de fer, 47, rue de Branville, à Cnen et Lelièvre André, 19 ans, domicilié Fleury-surOrne.

    Après les plaidoiries de Me Luce. Tréhot. A Grandserd, Blaisot, P. Grandsard, Dyvrande et Tananne, le Tribunal condamne Castel à 8 mois de prison, Enée à 2 mois de prison avec sursis et 200 francs d'amende, Denis et Lelièvre à chacun un mois de prison avec sursis et 200 francs d'amende, Gosset et Braconnier à chacun 300 francs d'amende. La Justice prononce en outre la confiscation des denrées saisies. Le père du Jeune D. Jean est déclaré civilement responsable. »

    Ouest Éclair du 9 janvier 1943 (n°16746)

    « Un plat de choix.

    Allant ramasser de l'herbe pour ses lapins, la femme Suzanne Manceau, 26 ans, ménagère à Ifs, cueillit. par erreur, dit-elle, des petits pois dans un champ appartenant à M. Vilaut.

    On ne dit pas si c'est elle ou ses lapins qui ont détesté ce mets de choix. Ce qui est certain, c'est qu'après plaidoirie de Me Trehet, elle a été condamnée à 200 francs d'amende. »

    Ouest Éclair du 22 janvier 1943 (n°16757)

    « POUR FAIRE UN BON CIVET.

    Ayant besoin d'un aide pour les travaux des champs, M. Romain Vilaut 55 ans. agriculteur à Ifs, eut recours aux offices du bureau de placement. Là. il fut mis en rapports avec un particulier qui effectivement, se présenta à la ferme, Il y demeura seulement un nuit et le lendemain l'oiseau s'était envolé. C'est alors que M. Vilaut eut l'amère surprise de constater que trois superbes lapins avalent déserté son clapier. Soupçonnant fort son employé d'un jour d'être l'auteur du vol, Il s'en alla porter plainte à la gendarmerie de Caen qui a ouvert une enquête. »

    Ouest Éclair du 2 avril 1943 (n°16816)

    « TRIBUNAL CORRECTIONNEL

    Frère et sœur. Le 8 juillet 1942. Mme Fernand Mocques, Agée de 32 ans. ménagère à Ifs, fut frappée par son frère, René Tetrel, 40 ans, manœuvre, qui paiera 600 francs d'amende. »

    Ouest Éclair du 13 août 1943 (n°16926)

    « UN JEUNE QUI PROMET.

    Louis G. 15 ans, déjà impliqué dans une affaire de vol de choux, à Fleury-sur-Orne a fait également l'objet d'un procès-verbal pour avoir dérobé de l'herbe dans un champ appartenant à Mme Leralu, cultivatrice à Ifs. »

    Ouest Éclair du 1er octobre 1943 (n°16968)

    « Le maire de Tilly-la-Campagne mortellement blessé par une camionnette

    Au lieu dit le Chaperon Rouge (Sic « Chapeau Rouge ») sur le territoire de la commune d'Ifs, à quelques kilomètres de Caen, M. Maurice Enouf, cultivateur, maire de Tilly-la-Campagne, a été victime d'un accident mortel.

    Mercredi soir, il circulait à bicyclette en direction de Falaise, quand arriva en sens inverse une camionnette de l'entreprise de carbonisation, 25, place Saint-Sauveur, à Caen. Le véhicule était conduit par M Arsène Garnier, 22 ans, chauffeur domicilié 13, rue Montoir-Poissonnerie.

    M Enouf qui regagnait son domicile, était monté sur une bicyclette dépourvue d'éclairage. Il alla se jeter sur l'aile avant gauche de la camionnette, régulièrement éclairée. M Enouf eut la boite crânienne défoncée et fut tué sur le coup. Le chauffeur, après l'accident, alla prévenir la gendarmerie de Caen et l'adjudant Dufour, accompagné du gendarme Le Hénaff, se rendit aussitôt sur les lieux pour procéder aux constatations et ouvrir une enquête.

    Un expert et un médecin légiste ont été commis par M Petitjean, juge d'instruction, afin que soient déterminés les responsabilités. »

    Ouest Éclair du 3 novembre 1943 (n°16995)

    « FAITS LOCAUX

    Voleur de vélos pincé. A la suite d'une plainte déposée par M. Roger, cultivateur à Ifs, contre son domestique agricole, Gaston Legorgeu, qui lui avait pris sa bicyclette, celui-ci était activement recherché, car Il avait pris la fuite. Luis Huppi, journalier, rue du Vaugueux, avait acheté le vélo 1.000 francs et avait sur cette somme versé un acompte de 400 francs. Legorgeu vient d'être arrêté par les gardiens de la paix. Il a reconnu les faits, mais il a affirmé que son acheteur avait changé les deux bonnes roues contre deux vieilles pour se dédommager des 400 francs versés par lui. La police continue son enquête. »

    Ouest Éclair du 11 novembre 1943 (n°17002)

    « LE FEU.

    Hier, vers 15 heures, le feu s'est déclaré dans une meule de paille édifiée dans un clos appartenant à Mme Lamare. cultivatrice, à Ifs, au hameau de Bras. Les pompiers de Caen, sous les ordres du lieutenant Gervaise, se rendirent sur les lieux et, grâce à leur rapide intervention, un quart de la meule, composée de 30 tonnes de paille, put être épargnée. Les gendarmes de Caen ont ouvert une enquête. Il semble que ce soit un enfant qui, en Jouant avec des allumettes ait mis le feu. »

    Ouest Éclair du 30 novembre 1943 (n°17018)

    « Toujours Aurélie.

    Déjà condamnée à 12 ans, 6 mois et 41 Jours de prison ainsi qu'à 325 ans d'interdiction de séjour à la suite de 42 inculpations. Aurélie Lepastourel, veuve Travers, 59 ans, s. p. ni domicile fixe, est poursuivie une 43e fois. Le 28 août dernier elle a dérobé divers objets mobiliers et une somme de 750 fr. au préjudice de M. Gaumont. demeurant à Ifs. Pour ce délit et, évidemment, pour Infraction à l'arrêté d'interdiction de séjour, elle se voit infliger à nouveau cinq ans de prison et vingt nouvelles années d'interdiction de séjour, cela lui fait donc 345 ans. »

    Ouest Éclair du 7 décembre 1943 (n°17024)

    « UN VOL DE LINGE DE 45.000 FRANCS

    Au commissariat de police du 3e arrondissement à Caen, M. Pierre Ecalard, 33 ans, surveillant de quai à la gare routière, demeurant 30, route de Cormelles, a déclaré qu'il avait été victime d'un vol important de linge commis dans une maison à Ifs. Le préjudice du plaignant s'élève à 45.000 francs. Une enquête a été aussitôt ouverte. »


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  • Informat'IFS 5ème partieQuelques faits divers extraits du journal Ouest-Eclair, Informat'IFS 5ème partiel'ancêtre de Ouest-France - années 1940-1941

    Ouest Éclair du 16 janvier 1940 (N°15771)

    « UN CYCLISTE EST RENVERSE ET BLESSE PAR UNE AUTO.

    M. Fernand Moussu, demeurant au Thiel revenait à la nuit de Caen, en automobile et suivait la route de falaise. Il avait dépassé de 450 mètres environ le carrefour de Cormelles-le-Royal quand Il aperçut soudain, à peu de distance de son capot, un cycliste dont la machine n'était pas éclairée. Malgré ses efforts, M. Moussu ne put éviter le cycliste, M. Gaumont, brocanteur demeurant à Ifs qui fût renversé, Relevé avec blessures à la tête, M, Gaumont a été transporté à son domicile proche du lieu de l'accident. »

    Ouest Éclair du 13 février 1940 (N°15799)

    « UN CYCLISTE RENVERSE PAR UNE AUTO.

    Dans la soirée de dimanche, M. Hébert Bricon, 43 ans, cultivateur à Cesny-Bois-Halbout se dirigeant vers Caen, suivait la route de Falaise, lorsqu'un peu avant d'arriver à l'Intersection de cette route et du chemin conduisant à Ifs, Il se trouva à hauteur d'un jeune cycliste roulant dans la même direction que lui. M. Bricon se préparait à dépasser le cycliste quand, soudain, celui-ci voulant emprunter le chemin conduisant à Ifs, coupa brusquement la chaussée devant la voiture. Pour ne pas le renverser, l'automobiliste donna un coup de volant à gauche projetant son véhicule sur l'immeuble portant le n°120 de la rue de Falaise qui fut en partie défoncé. Au passage un poteau supportant des lignes téléphoniques accroché fut brisé net. Légèrement heurté, le cycliste, le jeune Robert Busnel, 14 ans. domicilié chez ses parents, rue Eustache-Restout, roula sur la chaussée. Il n'a été atteint que très légèrement à la main gauche, sa bicyclette a été détériorée. Il en a été de même de l'automobile dont l'avant a quelque peu souffert de sa rencontre brutale avec la maison. »

    Ouest Éclair du 19 mars 1940 (N°15834)

    « UNE AUTO EN BOUSCULE DEUX AUTRES,

    Mme veuve Lamare, propriétaire à Ifs, au hameau de Bras, avait arrêté son auto sur le côté gauche de la route, face à l'église, l'avant tourné vers Ifs. Peu après arrivait en sens Inverse M. Letavernier, demeurant a Caen, 5, boulevard Leroy, qui, lui, arrête son automobile à peu de distance de l'avant de celle de Mme Lamare, si bien que les deux voitures se trouvaient nez à nez.

    C'est alors que survint un « troisième larron » en la personne de M. Lamare fils, accompagné de sa femme, qui voulut ramener sa voiture derrière celle de sa mère, mais, par suite du non-fonctionnement des freins, au lieu de s'arrêter, l'auto fonça dans l’arrière de celle de sa mère qui, sous le choc, alla bousculer la voiture de M. Letavernier, la faisant reculer de plusieurs mètres.

    Dans l'accident, M. et Mme Lamare reçurent des contusions multiples qui nécessitèrent l'Intervention de M. le Docteur Bazin. Quant aux voitures, elles ont toutes les trois plus ou moins souffert de l'accident.

    M Courieult, huissier A Caen, a dressé un constat de ce curieux accident. »

    Ouest Éclair du 3 juin 1940 (N°15910)

    « Un motocycliste se blesse grièvement

    Un motocycliste, M Léon Hamel, 31 ans, plombier, demeurant au hameau de Couvrechef à Caen, circulait sur la route de Falaise, venant d'Urville et rentrant à son domicile. Tout-à-coup, alors qu'il se trouvait sur le territoire d'Ifs, il perdit, pour une cause inconnue, la direction de sa machine et, montant sur l'accotement, parcourut une quarantaine de mètres sur la berme, avant d'être projeté sur la chaussée, où il se blessa grièvement au visage, au côté droit et à la jambe gauche. Enquête sur place du chef Leroy et des gendarmes Even et Leclerc des brigades de Caen. »

    Ouest Éclair du 15 juillet 1940 (N°15937)

    « Dans cette audience présidée par M. Evrard, M. Durkeim occupant le siège du Ministère Public, le Tribunal correctionnel de Caen a rendu les jugements suivants dans les sept affaires qui lui étaient soumises.

    LES SUITES D'ACCIDENTS D'AUTOS

    M. Louis Lamare. 28 ans, cultivateur a Ifs au hameau de Bras, qui, le 17 mars dernier, avait blessé avec son auto M. Emile Lemarinier. a été condamné à 100 francs d'amende. »

    Ouest Éclair du 19 décembre 1940 (N°16094)

    « Avis aux ETRANGERS

    Les étrangers habitant dans les communes de St-Martin-de-Fontenay, St-André-sur-Orne, Fleury-sur-Orne, Louvigny, Eterville, Bretteville-sur-Odon, Venoix, St-Germain la Blanche Herbe, Saint-Contest, Cambes, Epron, Ifs et Cormelles-le-Royal qui ne se sont pas encore présentés à la gendarmerie de Caen depuis le 10 décembre 1940, sont priés de s'y rendre d'urgence avec leurs pièces d'Identité, passeport et une photographie de profil. »

    Ouest Éclair du 23 février 1941 (N°16158)

    « ARRESTATION D'UN CAMBRIOLEUR M. Arthur Anselme, 58 ans. tourneur sur métaux, demeurant route de Falaise, a été chargé par M Léon Gaumont. brocanteur, domicilié à 200 mètres de là, de surveiller, en son absence, la petite propriété qu'il possède à Ifs.

    Or, l'autre jour, il surprenait dans cette propriété deux Individus qui, munis d'un charreton, paraissaient occupés à le remplir d'objets dérobés dans l'habitation.

    Interpellés, Yves F. 15 ans. demeurant à Caen. 55. cité Guynemer. et Louis Demutrécy, 39 ans, sans profession ni domicile fixe, se rendirent avec M. Anselme à la Mairie, où Ils déclinèrent leur identité, cependant que les gendarmes de Caen étaient alertés par le garde champêtre, M. Poirier.

    Ces délinquants ne firent aucune difficulté pour reconnaître qu'ils avaient été surpris en flagrant délit de vol de couvertures, chaussures, outils et autres objets, sauf, peut-être, le Jeune F. qui prétendit avoir seulement accompagné Demutrécy dans son expédition. Ce dernier a été Immédiatement arrêté et conduit à Caen. Pour Yves F. en raison de son Jeune âge, on l'a provisoirement laissé en liberté. »

    Ouest Éclair du 18 mars 1941 (N°16181)

    « Avis de la gendarmerie ! au sujet des prisonniers de guerre

    Les personnes nécessiteuses ou dans une situation précaire et digne d'intérêt, ayant dans leur famille un ou plusieurs membres prisonniers de guerre, à quelque degré de parenté que ce soit, sont invitées à se présenter d'urgence à la brigade de gendarmerie de Caen, pour les communes de Caen, Louvigny, Eterville, Bretteville sur Odon, Venoix, Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, St-Contest, Cambes, Epron, Ifs, Hubert-Folie, Cormelles-leRoyal, St-Martin-de-Fontenay, St-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne.

    Se munir des renseignements suivants arme dans laquelle le prisonnier a servi ou servait au moment de sa capture, grade, adresse en captivité et situation de famille.

    Les habitants des outres communes du département doivent s'adresser à la brigade de gendarmerie qui dessert leur résidence. »

    Ouest Éclair du 24 mars 1941 (N°16187)

    « Profitant de l'absence de M. Gaumont. brocanteur Ifs, Louis Demutrécy, 39 ans, sans profession et sans domicile fixe, avait pénétré dans son habitation et fait tout un chargement d'objets les plus divers. Il avait entraîné dans son expédition le jeune Yves F. 15 ans. habitant Caen. Défendu par Me de la Paumelière. Demutrécy est condamné à 3 mois de prison. Le jeune garçon est acquitté et laissé à la garde de ses parents, après une utile plaidoirie de Me Luce, dont c'était le début devant le Tribunal. »

    Ouest Éclair du 5 avril 1941 (N°16199)

    « Les habitants d'Ifs coopéreront à la garde des câbles M. le Maire de Caen Informe ses administrés qu'il a reçu de M. le Maire d'Ifs, agissant au nom de son conseil municipal, l'offre de coopérer, avec les habitants de la commune d'Ifs, à la garde des câbles imposés à la ville de Caen, route de Falaise

    M. le Maire de Caen tient à souligner ce beau geste de solidarité qu'il s'est d'ailleurs empressé d'accepter. » 

    Ouest Éclair du 25 mai 1941 (N°16244)

    « VOL DE FIL TELEPHONIQUE.

    Marcel Cottard, 56 ans, ouvrier agricole, demeurant à Caen, 7, cours Montalivet et Paul Lechartier, 49 ans, demeurant à Hérouville, ont eu l'idée baroque de couper des fils téléphoniques sur la route de Falaise. Leurs sacs en renfermaient respectivement 6 et 14 kilos quand ils furent arrêtés. »

    Ouest Éclair du 1er juin 1941 (N°16249)

    « LES FILS DE L'AIR

    Informés téléphoniquement que des individus dérobaient à Ifs, des fils téléphoniques appartenant à l'administration des P. T. T., les gendarmes Leroy et Pajolec. des brigades de Caen, se rendaient aussitôt sur les lieux. Ils eurent bientôt retrouvé les coupables Lechartier René, 50 ans, ouvrier agricole à Hérouvllle, et Cottard Marcel, 55 ans. ouvrier agricole, 7, cours Montalivet, à Caen, tranquillement Installés à boire un « coup de rouge ».

    A l'audience, ils reconnaissent les faits. Lechartier. déjà titulaire de sept condamnations, récolte 1 mois de prison ferme, et Cottard, qui est un débutant, s'en tire avec 15 jours de la même peine. »

    Ouest Éclair du 17 juin 1941 (N°16263)

    « UN CABLE A ETE COUPE

    Un câble a été coupé sur la route de Caen à Falaise, à 3 kilomètres au sud de Caen, sur le territoire de la commune d'Ifs. La gendarmerie française a ouvert une enquête immédiatement et tous ceux qui peuvent donner des renseignements pouvant v aider sont instamment priés de les fournir à la brigade la plus proche.

    La rapidité des dépositions peut aider. de façon effective, à la recherche des coupables de ce sabotage. »

    Ouest Éclair du 17 juin 1941 (N°16263)

    « AUTOUR D'UNE GIFLE,

    La jeune Madeleine Clairet, 14 ans, demeurant chez ces parents, à Ifs. se plaint d'avoir reçu une gifle de la part de la demoiselle Suzanne Lambert, 25 ans, avec laquelle sa famille se trouve en désaccord. Résultat une boucle d'oreille cassée. Mais l'intéressée confirmant cette déclaration est sûre de n'avoir fait que tirer l'oreille de l'enfant la suite d'insultes que Madeleine Clairet lui aurait adressées. »

    Ouest Éclair du 12 juillet 1941 (N°16287)

    « PAS EN REGLE

    Alcolchel Angel Castro, 47 ans, ouvrier bûcheron à Ifs, surpris, mercredi dernier sans carte d'identité d'étranger est condamné par défaut à 25 Francs d'amende. Il en est de même pour Olga Opecionak épouse Malicka. 32 ans. ménagère à St-Martin-de-Fontenay. qui obtient le sursis pour 16 francs d'amende. »

    Ouest Éclair du 23 août 1941 (N°16323)

    « IFS près CAEN. Un service sers célébré en l'église d'Ifs, le Jeudi 28 août, à la mémoire de Monsieur Alcide COUÉ. Mort pour la France, le 11 Juin 1940, à l'âge de 33 ans, à bord du Niobé. au large du Havre. De la part de Mme Alcide Coué et des enfants. »

    Ouest Éclair du 18 octobre 1941 (N°16370)

    « UN GASTRONOME

    Pour célébrer dignement l'année 1940, Léon Samson, 33 ans ouvrier agricole à Ifs, a mangé du lapin. Malheureusement, c'était le pensionnaire de M. Paul Rosette, 53 ans, cultivateur et maire de la localité, que notre dîneur avait nuitamment extirpé du clapier. Un mois de prison. »


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