•  Accueil

    AccueilLa ferme Saint-Bernard est un ensemble de bâtiments datant du 17e siècle. Une partie de cette importante ferme de la plaine de Caen a été détruite durant la seconde guerre mondiale. Après d’importants travaux de restauration, elle est devenue en 1979 l’Hôtel de Ville d’Ifs.

    Les façades et toitures de la ferme et de son colombier ont été classées monument historique (ISMH) le 26 novembre 1979.

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    Photo ci-dessus de la ferme avant travaux provenant du site officiel de la ville d'Ifs. http://www.ville-ifs.fr 

    Une des ailes de l'ancienne ferme accueille l'école de musique et la bibliothèque. Cette dernière, ouverte depuis 1985, est devenue établissement de Caen-la-Mer depuis janvier 2003.

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    Le bâtiment de la bibliothèque pendant les travaux. http://www.ville-ifs.fr 

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    La bibliothèque aujourd'hui. Photo extraite du site http://www.caenlamer.fr/

    Une autre partie héberge la police municipale, des associations et une salle polyvalente : la salle François Mitterrand.

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    Ci-dessus : L'hôtel de ville mis en lumière par l'entreprise Bideau

    Photo du site : http://www.bideau.fr/conception_real_fr.html

     http://data0.eklablog.com/il-etait-ifois/mod_article1773117_1.gif

     Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de ville

    L'hôtel de ville d'Ifs, vue de l'arrière. (Photo Giloudifs)

     

    Ferme Saint-Bernard,

    La Ferme Saint-Bernard, restaurée est aujourd'hui affectée a une tout autre activité que l'agriculture puisqu'elle est devenue l'hôtel de ville d'Ifs en 1979. Ifs, calvados

    id : 12787

    titre : Ferme Saint-Bernard

    Localisation de l’œuvre : Basse-Normandie, Ifs

    code INSEE de la commune : 14341

    ordre dans la liste communale : 2

    Date de protection : 1979/11/26 : inscrit MH

    Date de versement : 1993/11/22

    Dénomination de l'ouvrage : ferme

    Divers : propriété de la commune © Monuments historiques, 1992

    Eléments protégés MH : colombier, élévation ; toiture

    Epoque de la construction : 17e siècle

    intérêt de l’œuvre : Non exploitée.

    précisions : Façades et toitures de la ferme et de son colombier (cad. AC 49, 53) : inscription par arrêté du 26 novembre 1979

    Référence Mérimée : PA00111456

    --------------------------------------------------

         On peut trouver sur le site de la mairie d'Ifs [ http://www.ville-ifs.fr/ifs.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine ] quelques photos datant d'avant la restauration des lieux.

    Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de ville Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de ville Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de ville Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de ville Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de ville Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de villeEd'IFS'fice civil : l'hôtel de ville Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de villeEd'IFS'fice civil : l'hôtel de villeEd'IFS'fice civil : l'hôtel de ville Ed'IFS'fice civil : l'hôtel de villeEd'IFS'fice civil : l'hôtel de ville

    Visibles sur :

    http://www.ville-ifs.fr/php/diaporama.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine&num=_one

    http://www.ville-ifs.fr/php/diaporama.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine&num=_two

    http://www.ville-ifs.fr/php/diaporama.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine&num=_three

    http://www.ville-ifs.fr/php/diaporama.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine&num=_four


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  •  Accueil  Depuis les années 60, de nombreux sites archéologiques ont été mis à jour sur le territoire d'Ifs. En août 1966, nos « lointains ancêtres » Ifois ont pu être identifiés, grâce à la découverte par C. Varoqueaux d’un cimetière du Hallstatt final du 5ème siècle avant Jésus-Christ au lieu-dit « La Dronnière » à l'intérieur de la centrale électrique. 15 sépultures contenant 17 corps ont été trouvés. L'étude de ces squelettes ont montré que ces hommes appartenaient à un groupe d'origine danubienne. C’est l’un des très rares sites hallstatiens jusqu’ici connu entre Seine et Loire. On y a surtout trouvé des objets en bronze (bracelet à barillet, bague et fibule) mais aucune arme.

    Quelques années plus tard, une nécropole du Haut Moyen Âge est découverte à proximité du site de la Dronnière. En octobre 1982, en installant une canalisation à 400 mètres environ au sud-ouest de la Dronnière et à 800 mètres au nord-est d’un bâtiment gallo-romain, relevé par la photographie aérienne, plusieurs sépultures de l’époque franque ont été mises à jour. Elles datent de la première moitié du 5èmesiècle à la fin du 7ème siècle de notre ère. Entièrement fouillée, cette nécropole comportait 433 sépultures.

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         Longtemps Ifs s’est écrit Iz, Is et Ys. On signale qu’en 1047, on vit passer dans la plaine d’Izium les seigneurs normands révoltés vaincus à la bataille de Val-Es-Dunes par leur duc Guillaume le Bâtard. Ils fuyaient en désordre pour passer le gué d’Athis à Allemagne, actuel Fleury sur Orne. On rapporte que beaucoup se noyèrent dans l’Orne et que leurs corps étaient si nombreux qu’ils arrêtèrent le fonctionnement du Moulin de Bourbillon situé près de l’actuelle « île Enchantée ».
    A partir de 1070, la paroisse d’Ifs est mentionnée dans différentes chartes. Elle était alors une dépendance de celle d’Allemagne (Fleury-sur-Orne), et fut, en 1077, comprise implicitement dans la donation faite à la nouvelle abbaye Saint-Étienne de Caen par son fondateur le duc Guillaume (avec Bras, Hubert-Folie, et Bourguébus). Le hameau de Bras était souvent déjà associé à Ifs, et se trouve cité dans toutes les chartes passées et à venir. En 1082, Raoul de Bras est témoin signataire de la charte des barons normands pour l’abbaye Saint-Étienne.
    Vers 1204, les seigneuries d’Ifs et d’Allemagne sont citées ensemble comme étant le fief d’Amaury de Maillent, qui les cède à sa sœur en mariage.
    En 1320, Pierre d’Ifs, fils d'un Robert d’Ifs, est mentionné pour une rente à l’abbaye de Barbery qui avait eu précédemment à sa tête, en 1280, un abbé nommé Thomas d’Ys.

    Sous la Révolution, la commune d’Ifs absorbe la paroisse de Bras située à l'est de son territoire.

    Gros village de la Plaine de Caen, Ifs voit son habitat évoluer au 19e siècle. Lors du dénombrement de 1886, un quart des 606 habitants dépend encore de l'agriculture tandis que 60% exerce une activité dans l'agriculture. La population répartie entre le Bourg, le hameau de Bras et quelques exploitations disséminées dans la plaine stagne jusqu'au lendemain immédiat de la seconde guerre mondiale. Puis elle évolue moyennement jusqu'en 1970. Elle connaît ensuite une forte croissance dépassant les 10 000 habitants en l'an 2000, devenant la 7e ville du département et la 3ème de l'agglomération Caen-la-Mer.

    D’après le site Internet de la ville d’Ifs et "Le Patrimoine des Communes du Calvados" aux Editions Flohic 2001.

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    Détail du portail sud de l'église d'Ifs (Giloudifs) 

    La Dronnière : site de l'époque de Hallstatt

     "Ifs. La Centrale électrique de La Dronnière se trouve dans la plaine de Caen, à 6 km au sud de cette ville ; en cet endroit, le terrain présente une déclivité assez marquée, de l'Est vers l'Ouest. Lorsque la station fut construite, voici une vingtaine d'années, il a fallu, pour aplanir le sol, décaper sur une épaisseur décroissante la partie orientale de la zone où l'on voulait s'établir et, au contraire, remblayer progressivement la partie occidentale. En août 1966, des ouvriers qui creusaient une tranchée dans l'enclos de la Centrale mirent au jour des ossements humains et des objets de parure en bronze. La Direction des antiquités historiques put effectuer une fouille de sauvetage au cours de laquelle 15 tombes contenant 17 squelettes furent rencontrées. Il s'agit, dans tous les cas, d'inhumations. Le mobilier funéraire que les ouvriers avaient recueilli auprès du squelette découvert par eux pouvait, au premier coup d’œil, être daté de la fin de l'époque de Hallstatt ou du début de La Tène. Les fosses ont été creusées à travers l'humus et ont pénétré à des profondeurs diverses, de l'ordre de 20 à 30 cm, dans la couche supérieure de la roche calcaire en place, qui se débite en plaquettes ; elles sont grossièrement alignées en rangées. On peut donc, en dépit des remaniements importants qui ont affecté récemment les couches superficielles du sol, exclure l'hypothèse d'un tumulus que ces terrassements auraient arasé. Mais l'étendue et la configuration exactes de ce cimetière n'ont malheureusement pas pu être précisées, la fouille se trouvant limitée à un espace réduit. Toutes les tombes découvertes se trouvaient groupées sur une superficie d'environ 75 m2. Des tranchées d'exploration creusées par nous au nord et à l'est de cette petite zone n'ont rien donné. A l'ouest et au sud, le terrain est occupé par les installations de la Centrale ; lors de la pose de celles-ci, effectuée voici une vingtaine d'années, on n'a signalé aucune découverte archéologique. A moins que des trouvailles aient été faites alors et dissimulées (ce qui nous paraît peu probable), ce cimetière n'aurait jamais compté plus d'une quinzaine de tombes ; sans doute a-t-il été utilisé pendant un temps assez limité, par un très petit groupe social. Sur les 17 squelettes observés, sept sont ceux de jeunes enfants inhumés en position repliée ; les adultes, eux, sont aussi souvent allongés que pliés. Le mobilier funéraire ne comprend ni armes, ni outils, mais seulement des objets de parure : bracelets, torques, fibules. Certains de ces bijoux sont de types caractéristiques du Hallstatt final : un bracelet à barillet, plusieurs bracelets à nodules dessinant des pointes de diamants, d'un type déjà connu en Basse-Normandie, tandis que d'autres exemplaires, d'époque incontestablement hallstattienne, ont été trouvés dans l'Est ou le Centre-Est de la France, notamment à Vix. Peuvent aussi être considérés comme appartenant à l'art hallstattien les bracelets plus simples, de section annulaire ou semi-annulaire, unis ou ornés d'un décor de stries ou d'oves : on en a signalé à Vix et à Chavrais. Il en est de même des deux torques de fer trouvés à Ifs dans la sépulture 6, et du torque fait de deux fils de bronze et d'un fil de fer torsadés, provenant de la sépulture 5. En revanche, d'autres objets recueillis dans le cimetière d'Ifs s'apparentent plutôt à l'art de La Tène I. Tels, les torques annulaires en bronze, de section circulaire ou bien torsadés, trouvés dans les tombes 1 et 4. Des exemplaires tout à fait semblables ont été trouvés à diverses reprises dans le Calvados et l'Eure, sur des sites datant certainement du début de La Tène. Quant aux fibules recueillies dans les tombes 7 et 10, elles s'apparentent incontestablement au type hallstattien dit de la Certosa, par leur arc et le tampon qui termine leur pied redressé ; mais, par leur ressort à quatre spires symétriques, placé à la tête de l'arc et à l'extérieur de celui-ci, elles se rapprochent d'un type commun au début de La Tène. Elles sont, en particulier, analogues à certaines fibules de Vix que R. Joffroy date de l'époque de transition entre le Hallstatt et La Tène. En Normandie même, ce type de fibule n'est pas tout à fait inconnu ; on en a signalé deux exemplaires dans la région de Caen, à Mondeville et à Vieux. Il a été trouvé, dans cette fouille de sauvetage, très peu de céramique. Seuls méritent mention spéciale quelques fragments d'un vase caréné, trouvés près de la tombe 1, que l'on peut rapprocher de la céramique du Hallstatt final récemment découverte en Moselle, à Rustroff. Ainsi le mobilier relativement abondant qu'a fourni la nécropole d'Ifs permet de dater celle-ci de la période de transition entre le Hallstatt et La Tène. Au regard de ce problème de datation, il importe de signaler que l'on a trouvé dans la même tombe (n° 6) deux torques de fer, de type nettement hallstattien et un torque de bronze plein, de section circulaire, qui semble plus caractéristique de La Tène I. La rareté des trouvailles hallstattiennes faites jusqu'ici dans l'Ouest de la France confère à cette découverte une importance assez particulière. Compte tenu du fait, généralement reconnu, que la civilisation de La Tène est apparue dans l'Ouest avec un retard notable, il semble qu'on puisse dater des années 450-400 le cimetière de la Dronnière. Tous les ossements que l'on a recueillis dans un état de conservation assez satisfaisant ont été soumis à l'examen du Laboratoire d'anthropologie de l'École nationale de  médecine et de pharmacie de Caen. Les conclusions de cette étude, menée à bien par le Dr Dastugue, directeur du Laboratoire et son assistante Mme S. Torre, ont une portée particulièrement intéressante. Les examens effectués, ces dernières années, par le Laboratoire d'anthropologie sur des vestiges osseux recueillis en Normandie, à l'ouest de la Seine, donnaient à penser que la même race avait, en gros, occupé cette région depuis les temps néolithiques jusqu'à l'époque des invasions barbares, qui ont marqué le début du Moyen Age, et même après ces invasions. Aucun document n'avait pu cependant être versé jusqu'ici au dossier pour les temps protohistoriques. Or, les ossements fournis par le cimetière d'Ifs présentent tous les caractères déjà relevés sur des squelettes néolithiques, ou d'époque gallo-romaine ou mérovingienne provenant de la région normande : taille médiocre (1,65 m en moyenne pour les hommes), gracilité relative du squelette postcrânien, dolichocéphalie modérée, pour s'en tenir à l'essentiel. Ainsi se confirme de plus en plus solidement l'hypothèse ébauchée voici plusieurs années déjà par le Dr Dastugue, d'une remarquable continuité du peuplement dans cette région depuis l'époque néolithique jusqu'au Moyen Age. Il semblerait, en particulier, que les hommes de l'Age du fer ne fussent pas, en Basse-Normandie, des immigrants, installés pacifiquement ou par la violence, mais bien les hommes de l'âge précédent qui auraient appris les techniques de la sidérurgie d'une source que l'on ne peut encore identifier."

     Document : de Boüard Michel. Haute et Basse Normandie dans Gallia. Tome 26 fascicule 2, 1968. pp. 347-372.

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/galia 0016-4119 1968 num.26 2 2506.

    Pour plus d'informations : " Les sépultures d'Ifs. Étude anthropologique "

    S. Torre , J. Dastugue ; Annales de Normandie ; Année 1966 ; Volume 16 , Numéro   16-4 ; pp. 323-332

    Consulter sur  http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/annor_0003-4134_1966_num_16_4_6776

    A télécharger sur Télécharger « mod_article1769998_505c97293866f.pdf »

    Et sur ce blog :  http://il-etait-ifois.eklablog.com/ages-primit-ifs-1-inventaire-a1812485


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  • Accueil L'église Saint-André d'Ifs [XIIe et XIIIe siècles]

         Le chœur daterait du XIIIe siècle, mais il été reconstruit en style roman en 1878 et très bien restaurée après les destructions de 1944. L'église appartenait à l'abbaye Saint-Etienne de Caen, l'abbaye-aux-Hommes, qui en reçut confirmation en 1170.

    Ed'IFS'fice religieux Document trouvé sur le site de la mairie d'Ifs :                                       http://www.ville-ifs.fr/ifs.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine

    Le clocher, le mur Nord de la nef ont été classés Monuments Historiques par un arrêté du 4 octobre 1946. Le portail latéral Sud, orné de chevrons et de têtes symboliques, a été classé par un arrêté du 16 mars 1921. 

    Le maître-autel et la chaire entièrement sculptée ont été classés également. Cette chaire est composée de 6 panneaux : 4 sur la cuve et et 2 sur le muret de l'escalier montrant le Christ et saint Pierre encadrant les évangélistes. Elle a été réalisée en 1685 à l'initiative de l'abbé Droulin et d'un bourgeois caennais, François Hachet et restaurée en 1865.

    Pour voir les photos de l'église d'Ifs en ruine après juillet 1944, se rendre sur l'article : "Explos'IFS - juillet 1944"

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    Ci-dessus : document visible sur : http://www.cartes-et-patrimoine.com/images/6/8/photos-carte-ifs-calvados-PH015668-A.JPG

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     Ci-dessus photo de Médéric Mieusement - Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN - Base Mérimée

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     Entre la gravure et la photo ancienne ci-dessus et cette photo récente de l'église d'Ifs, on constate que les maisons sur la gauche ont laissé la place à un parking. De même, le grand porche du cimetière a disparu.

     

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    Façade sud de l'église d'Ifs (Giloudifs)

         « L'église d'Ifs, avec sa nef romane, offre à l'intérieur un aspect agréable. On y voit une porte latérale demi-circulaire, à voussures multiples et en saillie, surmontée d'un couronnement triangulaire, annonçant qu'un porche protégeait autrefois, de son toit, cette entrée qui était la principale. Une des faces du voussoir extérieur est chargée de têtes plates ; l'un des autres voussoirs porte des frettes crénelées ; à l'ouest, il existe une autre porte romane qui n'offre rien de remarquable. La tour latérale, au sud, est du même style jusqu'à la moitié de sa hauteur ; on y voit des arcatures ; mais la partie supérieure appartient au style ogival et date probablement du 13ème. siècle. Les fenêtres annoncent cette époque ; on y voit encore des modillons sur la corniche. Cette tour élégante et svelte offre un beau type, qui se rencontre dans plusieurs cantons du Calvados. Le chœur a été construit en même temps que la partie supérieure de la tour, mais on y a percé depuis des fenêtres, qui ne semblent pas à M. de Caumont antérieures au 15ème et au 16ème siècle. Un bas-côté moderne est jointe la nef, au nord ; les fonts baptismaux doivent dater du 13ème siècle. Les dîmes appartenaient à Saint-Etienne, à l'exception d'un trait qui était dévolu à l'abbaye de Fontenay. »

    L'abbaye de Saint-Étienne de Caen, 1066-1790 par Célestin Hippeau - 1855 

    http://books.google.fr/books?pg=PA493&ei=HErkTKOTA8qG4AaEpoiGBQ&ct=result&id=GwmqRMy4ryYC&output=text

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    Ci-dessus, photo de Ruprich-Robert, Gabriel (architecte, collection) - Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN - Base Mérimée

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    Façade nord de l'église d'Ifs ; les fenêtres sont modernes (Giloudifs)

    Ed'IFS'fice religieux  Ed'IFS'fice religieux A gauche, photos trouvées sur le site de la ville d'Ifs :

     

    http://www.ville-ifs.fr/php/diaporama.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine&num=_one

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    Ci-dessus : la tour, le portail et l'intérieur de l'église par Giloudifs

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    La chaire de l'église d'Ifs (Giloudifs)

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    Le maître-autel de l'église d'Ifs (Giloudifs)

    "De Caen à Falaise" par De Caumont

    "En sortant de Caen, on entre dans une plaine sans accidents et tant soit peu monotone. A quelque distance à gauche de la route, on aperçoit l'église et le village de Cormelles, dit le Royal, à cause de quelques priviléges accordés anciennement par le Roi aux habitants. Cette église est sans intérêt. Les cendres du savant Samuel Bochard reposent à Cormelles ; l'historiographe Gilles André de Laroque y est né.

    Du coté opposé de la route, s'élève la belle tour d'Ifs, figurée dans ma Statistique monumentale du Calvados. La partie supérieure de cette tour élégante est du XIIIe siècle ; elle offre un type qu'on trouve dans plusieurs cantons du département. La partie inférieure est plus ancienne ; elle est ornée d'arcatures à plein cintre.

    Plus loin, du coté gauche de la route, on voit dans la campagne le village du Bras, dont le fief appartenait à notre vieil historien de Caen, de Bourgueville (sieur de Bras), et celui de Hubert-Folie. L'église de Hubert-Folie, qui dépendait originairement de la paroisse d'Allemagne et dont l'abbaye de Saint-Etienne de Caen était patronne, parait en partie du XIIIe siècle"

    (Statistiques routières de la Basse-Normandie... par Arcisse Caumont)

     Ed'IFS'fice religieux

     

    Eglise, Ifs est remarquable par son clocher à flèche du XIIIe siècle, la base en est romane, ainsi que les parties les plus intéressantes de l'église, chaire en pierre, du XVIIe siècle, Ifs, calvados

    id : 12786

    titre : Eglise

    Localisation de l’œuvre : Basse-Normandie, Ifs

    code INSEE de la commune : 14341

    ordre dans la liste communale : 1

    Date de protection : 1946/10/04 : classé MH

    Date de versement : 1993/11/22

    Dénomination de l'ouvrage : église

    Divers : propriété de la commune © Monuments historiques, 1992

    Eléments protégés MH : clocher, portail, élévation

    Epoque de la construction : 12e siècle, 13e siècle

    précisions : Clocher ; façade sud de la nef, y compris le portail : classement par arrêté du 4 octobre 1946

    Référence Mérimée : PA00111455

    _________________________________

    La chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine [1970]

    L'église Saint-André, au Bourg d'Ifs, étant trop éloignée pour les habitants du quartier de la Plaine, une nouvelle chapelle est construite rue de Bretteville en 1970. De forme carrée, en béton, ce lieu de culte bénéficie de beaucoup de clarté grâce aux nombreuses ouvertures.

     

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    Photos de la chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine : Giloudifs

     

    La paroisse d’Ifs, avant la Révolution appartenait au diocèse de Bayeux et au doyenné de Vaucelles, faisant lui même partie de l’archidiaconé d’Hiémois. Ce doyenné se situait au sud de Caen, il était compris entre les doyennés de Troarn et du Cinglais ; il était limité, au nord et à l'ouest, par l'Orne et, à l'est, par la Dives. Ce doyenné, comme celui de Caen, du Cinglais, de Condé, de Douvres, d'Évrecy, de Maltot, et de Troarn, était du ressort de l'officialité de Caen.

    De nos jours, la ville de Caen est divisée en sept paroisses qui forment, avec la paroisse Bienheureux Marcel Callo du Plateau, le doyenné de l'agglomération caennaise appartenant au diocèse de Bayeux-Lisieux. S'étendant de parts et d'autres de l'Orne, il correspond à une partie de la Communauté d'agglomération Caen la Mer auquel faut rajouter les communes d'Hérouvillette et Ranville : La paroisse Sainte-Trinité de Caen, la paroisse Saint-François-de-Sales de Caen, la paroisse Saint-Norbert de Beaulieu, la paroisse Saint-Jean-Bosco des Cités, la paroisse Saint-François des Odons, la paroisse Saint-Thomas de l'Université, la paroisse Sainte-Marie des Portes de la Mer et la paroisse Bienheureux Marcel Callo du Plateau.

    La paroisse Saint-Jean-Bosco des Cités comprend l’Église Notre-Dame-de-la-Grâce-de-Dieu, l’église du Sacré-Cœur de la Guérinière, l’église Sainte-Thérèse, l’église Notre-Dame-de-Basse-Allemagne, l’église Saint-André-d'Ifs et l’église Saint-Martin-de-Cormelles-le-Royal.


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  •  La Libération
    Accueil Le village d’Ifs est très touché par les combats de la Libération. Les Canadiens du Black Watch libèrent la commune le 18 juillet 1944 lors de la bataille de la crête de Bourguébus tandis que le hameau de Bras l'est par les Britanniques. Le 19, les Panzers SS contre-attaquent sur la route Caen-Falaise mais sont repoussés. Le général canadien Foulkes installe son poste de commandement à Ifs et lance la sanglante bataille de la crête de Verrière.

    Aujourd'hui, il existe une rue du Black Watch, une allée des Fusiliers Mont-Royal, une avenue ainsi qu'une allée du Régiment de Maisonneuve dans le quartier du Canada. Un monument aux Canadiens libérateurs en granit rouge a été érigé sur l'esplanade François Mitterrand, à côté de l'hôtel de ville de Ifs sur l'esplanade François Mitterrand.

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    Ci-dessus le monument Black Watch of Canada : Une plaque sur le mur est présentée par le régiment The Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada de la 5e brigade de la 2e Division d'infanterie canadienne. Au-dessous, sur une stèle, la ville d'Ifs rend hommage aux Canadiens qui ont libéré la ville le 20 juillet 1944.

         Dans le Dictionnaire de la Libération du Nord-Ouest de la France de G. Le Cacheux et J. Quellien (Charles Corlet Editions 1984) on trouve différentes notices dont celles :

    d'Ifs : « Au cours de la bataille de la crête de Bourguébus la commune est prise par le Black Watch, le 18 juillet, tandis que le hameau de Bras et le village d'Hubert-Folie, sont libérés par les Britanniques. Une furieuse contre-attaque allemande, le 19 juillet, menée par des Panzer SS, met en péril le Saskatchewan et les Fusiliers Mont-Royal à la ferme de Beau­voir et celle de Trotteval. Les Alle­mands sont repoussés et Ifs se trouve entre les mains des Alliés aux petites heures du 20. La bataille de la crête de Verrières qui se déroule a partir d'Ifs, les 24 et 25 juillet, est terriblement meurtrière pour les Canadiens. Le PC du général Foulkes qui commande la division canadienne est installé à Ifs pendant la bataille pour la route de Falaise. »

    de Bras : « hameau situé sur la commune d’Ifs. Au cœur de l’opération Goodwood, le hameau de Bras est traversé par  le Second Northamptonshire Yeomanry et le 3rd Royal Tanks. Après des pertes de char très importantes et une bataille très dure, les Britanniques  de la 11ème DB réussissent à se maintenir sur place. Le soir du 19 juillet, après avoir  pratiquement anéanti un bataillon d’infanterie de la 1ère Panzer SS, le PC de la 51ème division « Highland » y prend position pour l’opération Totalize. »

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    Ci-dessus : carte Michelin 1947 n°102 : les ronds rouges désignent les localités gravement endommagées ; remarquer le pipe line venant de Port-en-Bessin et allant vers Lisieux passant au sud de Ifs.

     

         ...Et P. Boussel et E. Florentin dans le livre "Le guide des plages du Débarquement et des champs de bataille de Normandie" aux Presses de la Cité (1984) précise pour le hameau de BRAS :

         "Le 19 juillet, à 16 h, le 2nd Northamptonshire Yeomanry avance sur Bras, mais perd sept ou huit chars en quelques secondes sous un feu d'enfer décoché du village d'Ifs puissamment fortifié. Les rescapés refluent alors vers les lignes du 3rd Royal tanks qui se préparait à avancer, de son côté, sur Hubert-Folie. A la demande de son commandant, le 3rd Royal Tanks reprend alors l'attaque de Bras à son compte. « Nous marchâmes sur Bras un peu avant 16 h, raconte le major Close. Le barrage d'artillerie promis s'abattit sur Hubert-Folie et sur Bras. Un écran de fUmée nous permit d'avancer rapidement en bon ordre, les sections se couvrant mutuellement. » La bataille est encore très dure, et plusieurs Sherman sautent. L’escadron du captain Close est alors réduit à cinq chars (en deux jours, il aura perdu dix-sept chars). Cependant, deux compagnies d'infanterie motorisée parviennent à se glisser dans Bras où elles se heurtent ensuite à une vive résistance. Il faudra attendre 20 h pour que le village soit entièrement dégagé. Trois cents Allemands de la 1ère S.S. Panzer y sont capturés.

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    Ci-dessus : Des fantassins canadiens appartenant au Royal Winnipeg Rifles de la 7th Brigade de la 3rd Cdn ID marchent en formation dans un champ près de Ifs. Le 25 juillet durant Operation Spring. Photo trouvée sur :
    http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/2830441763/#/photos/photosnormandie/2830441763/lightbox/

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    Ci-dessus : un char britannique Sherman Firefly et son équipage roule sur une route de terre à l'aube. Reportage de blindés dans la brume matinale à Ifs. Photo trouvée sur http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/414700308/#/

    L'opération Goodwood, après avoir perdu « au moins quatre cent treize chars », n'ira pas plus loin que la ligne Frénouville­-Bourguébus-Hubert-Folie inclus. Les quatre divisions S.S. qui font face au 8e corps viennent de recevoir des renforts..."

    Accueil  Le clocher d'Ifs effondré.Accueil

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    AccueilL'église d'Ifs après les combats de l'été 1944. Photos de Molinard, Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN Base Mérimée

     

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    L'intérieur de l'église Saint André endommagé. Trouvée sur http://www.ville-ifs.fr/ifs.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine

     

    La Croix de guerre 1939-1945 est une décoration militaire française destinée à distinguer des personnes (civiles et militaires), des unités, des villes ou des institutions ayant fait l'objet d'une citation pour fait de guerre au cours de la Seconde Guerre mondiale.

    En plus des combattants et non-combattants décorés pour faits de guerre, un certain nombre de citations sont décernées à titre collectif à des régiments, à des navires de guerre, à 1 548 villes (entre 1948 et 1949).

    Par décret du 12 février 1949, Ifs a été décorée de la Croix de Guerre 1939-1945. Cette « médaille » figure sur le monument aux morts de la commune.

    http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre39-45.pdf

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    Des prisonniers allemands ont été capturés par les troupes canadiennes près d'Ifs, le 8 août 1944. The South Saskachewan Regiment, voir ici : http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/3382298753/#/

     

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    La suite des opération au sud de Ifs : La cote 67
    Le mémorial de la cote 67

    "Au sud de Caen et de Fleury-sur-Orne, un promontoire offre une vue dégagée sur la plaine de Caen et la vallée de l'Orne. Cet endroit stratégique fut le théatre d'une opération sanglante. Les différents panneaux présentent cet événement et nous proposent de suivre les opérations qui permirent la libération du sud de Caen.

    Durant la nuit du 18 juillet 1944, dans le cadre de l'opération "Goodwood-Atlantic", la 5ème Brigade de la 2ème Division d'infanterie canadienne reçut l'ordre de franchir l'Orne, depuis Caen, puis de progresser vers le sud.

    Le Régiment du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada réussit à franchir le fleuve le lendemain matin, suivi du Régiment de Maisonneuve, qui atteignit Fleury-sur-Orne. Le Calgary Highlanders s'empara de la cote 67 et tint bon en repoussant de nombreuses attaques de la 1ère Division Panzer SS.

    Lors de l'après-midi du 20 juillet, la 6ème Brigade renouvela son offensive. Le Queen's Own Cameron Highlanders of Canada s'empara de Saint-André-sur-Orne mais, dans leurs tentatives visant à prendre le sommet de la crête, le South Saskatchewan Regiment et le Fusiliers Mont-Royal connurent moins de succés. Après que le Black Watch eut assuré la sécurité d'Ifs et que le Maisonneuve eut capturé Etavaux, une seconde opération majeure, baptisée "Spring", fut déclenché dans la nuit du 24 au 25 juillet. Le Royal Hamilton Light Infantry libéra le village de Verrières mais ailleurs l'ennemi fut capable de tenir le plateau et d'y déclencher des attaques contre la cote 67.

    Le blason du Régiment de Maisonneuve L'Opération Goodwood Atlantic

    Le 9 août, lors de l'opération "Totalyze", la crête de Verrières et les villages de Rocquancourt, Fontenay-le-Marmion et May-sur-Orne furent finalement libérés par les hommes de la 2ème Division canadienne. Durant ces engagements, l'infanterie fut vaillamment appuyée par le Second Tactical Air Force, la 2ème Brigade blindée canadienne, de même que par les unités de l'artillerie divisionnaire, du génie, de l'antichar, des mitrailleuses, y compris le Toronto Scottish Regiment, et de reconnaissance. La crête de Verrières était la clé de la défense allemande au sud de Caen. Sa capture fut vitale à la cause des alliés. Informations du site : "http://old.fleurysien.com/1944/cote67.php

     

    http://data0.eklablog.com/il-etait-ifois/mod_article1765085_1.jpg


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