• Combat'IFS - juillet 1944

     La Libération
    Accueil Le village d’Ifs est très touché par les combats de la Libération. Les Canadiens du Black Watch libèrent la commune le 18 juillet 1944 lors de la bataille de la crête de Bourguébus tandis que le hameau de Bras l'est par les Britanniques. Le 19, les Panzers SS contre-attaquent sur la route Caen-Falaise mais sont repoussés. Le général canadien Foulkes installe son poste de commandement à Ifs et lance la sanglante bataille de la crête de Verrière.

    Aujourd'hui, il existe une rue du Black Watch, une allée des Fusiliers Mont-Royal, une avenue ainsi qu'une allée du Régiment de Maisonneuve dans le quartier du Canada. Un monument aux Canadiens libérateurs en granit rouge a été érigé sur l'esplanade François Mitterrand, à côté de l'hôtel de ville de Ifs sur l'esplanade François Mitterrand.

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    Ci-dessus le monument Black Watch of Canada : Une plaque sur le mur est présentée par le régiment The Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada de la 5e brigade de la 2e Division d'infanterie canadienne. Au-dessous, sur une stèle, la ville d'Ifs rend hommage aux Canadiens qui ont libéré la ville le 20 juillet 1944.

         Dans le Dictionnaire de la Libération du Nord-Ouest de la France de G. Le Cacheux et J. Quellien (Charles Corlet Editions 1984) on trouve différentes notices dont celles :

    d'Ifs : « Au cours de la bataille de la crête de Bourguébus la commune est prise par le Black Watch, le 18 juillet, tandis que le hameau de Bras et le village d'Hubert-Folie, sont libérés par les Britanniques. Une furieuse contre-attaque allemande, le 19 juillet, menée par des Panzer SS, met en péril le Saskatchewan et les Fusiliers Mont-Royal à la ferme de Beau­voir et celle de Trotteval. Les Alle­mands sont repoussés et Ifs se trouve entre les mains des Alliés aux petites heures du 20. La bataille de la crête de Verrières qui se déroule a partir d'Ifs, les 24 et 25 juillet, est terriblement meurtrière pour les Canadiens. Le PC du général Foulkes qui commande la division canadienne est installé à Ifs pendant la bataille pour la route de Falaise. »

    de Bras : « hameau situé sur la commune d’Ifs. Au cœur de l’opération Goodwood, le hameau de Bras est traversé par  le Second Northamptonshire Yeomanry et le 3rd Royal Tanks. Après des pertes de char très importantes et une bataille très dure, les Britanniques  de la 11ème DB réussissent à se maintenir sur place. Le soir du 19 juillet, après avoir  pratiquement anéanti un bataillon d’infanterie de la 1ère Panzer SS, le PC de la 51ème division « Highland » y prend position pour l’opération Totalize. »

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    Ci-dessus : carte Michelin 1947 n°102 : les ronds rouges désignent les localités gravement endommagées ; remarquer le pipe line venant de Port-en-Bessin et allant vers Lisieux passant au sud de Ifs.

     

         ...Et P. Boussel et E. Florentin dans le livre "Le guide des plages du Débarquement et des champs de bataille de Normandie" aux Presses de la Cité (1984) précise pour le hameau de BRAS :

         "Le 19 juillet, à 16 h, le 2nd Northamptonshire Yeomanry avance sur Bras, mais perd sept ou huit chars en quelques secondes sous un feu d'enfer décoché du village d'Ifs puissamment fortifié. Les rescapés refluent alors vers les lignes du 3rd Royal tanks qui se préparait à avancer, de son côté, sur Hubert-Folie. A la demande de son commandant, le 3rd Royal Tanks reprend alors l'attaque de Bras à son compte. « Nous marchâmes sur Bras un peu avant 16 h, raconte le major Close. Le barrage d'artillerie promis s'abattit sur Hubert-Folie et sur Bras. Un écran de fUmée nous permit d'avancer rapidement en bon ordre, les sections se couvrant mutuellement. » La bataille est encore très dure, et plusieurs Sherman sautent. L’escadron du captain Close est alors réduit à cinq chars (en deux jours, il aura perdu dix-sept chars). Cependant, deux compagnies d'infanterie motorisée parviennent à se glisser dans Bras où elles se heurtent ensuite à une vive résistance. Il faudra attendre 20 h pour que le village soit entièrement dégagé. Trois cents Allemands de la 1ère S.S. Panzer y sont capturés.

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    Ci-dessus : Des fantassins canadiens appartenant au Royal Winnipeg Rifles de la 7th Brigade de la 3rd Cdn ID marchent en formation dans un champ près de Ifs. Le 25 juillet durant Operation Spring. Photo trouvée sur :
    http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/2830441763/#/photos/photosnormandie/2830441763/lightbox/

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    Ci-dessus : un char britannique Sherman Firefly et son équipage roule sur une route de terre à l'aube. Reportage de blindés dans la brume matinale à Ifs. Photo trouvée sur http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/414700308/#/

    L'opération Goodwood, après avoir perdu « au moins quatre cent treize chars », n'ira pas plus loin que la ligne Frénouville­-Bourguébus-Hubert-Folie inclus. Les quatre divisions S.S. qui font face au 8e corps viennent de recevoir des renforts..."

    Accueil  Le clocher d'Ifs effondré.Accueil

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    AccueilL'église d'Ifs après les combats de l'été 1944. Photos de Molinard, Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN Base Mérimée

     

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    L'intérieur de l'église Saint André endommagé. Trouvée sur http://www.ville-ifs.fr/ifs.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine

     

    La Croix de guerre 1939-1945 est une décoration militaire française destinée à distinguer des personnes (civiles et militaires), des unités, des villes ou des institutions ayant fait l'objet d'une citation pour fait de guerre au cours de la Seconde Guerre mondiale.

    En plus des combattants et non-combattants décorés pour faits de guerre, un certain nombre de citations sont décernées à titre collectif à des régiments, à des navires de guerre, à 1 548 villes (entre 1948 et 1949).

    Par décret du 12 février 1949, Ifs a été décorée de la Croix de Guerre 1939-1945. Cette « médaille » figure sur le monument aux morts de la commune.

    http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre39-45.pdf

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    Des prisonniers allemands ont été capturés par les troupes canadiennes près d'Ifs, le 8 août 1944. The South Saskachewan Regiment, voir ici : http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/3382298753/#/

     

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    La suite des opération au sud de Ifs : La cote 67
    Le mémorial de la cote 67

    "Au sud de Caen et de Fleury-sur-Orne, un promontoire offre une vue dégagée sur la plaine de Caen et la vallée de l'Orne. Cet endroit stratégique fut le théatre d'une opération sanglante. Les différents panneaux présentent cet événement et nous proposent de suivre les opérations qui permirent la libération du sud de Caen.

    Durant la nuit du 18 juillet 1944, dans le cadre de l'opération "Goodwood-Atlantic", la 5ème Brigade de la 2ème Division d'infanterie canadienne reçut l'ordre de franchir l'Orne, depuis Caen, puis de progresser vers le sud.

    Le Régiment du Black Watch (Royal Highland Regiment) of Canada réussit à franchir le fleuve le lendemain matin, suivi du Régiment de Maisonneuve, qui atteignit Fleury-sur-Orne. Le Calgary Highlanders s'empara de la cote 67 et tint bon en repoussant de nombreuses attaques de la 1ère Division Panzer SS.

    Lors de l'après-midi du 20 juillet, la 6ème Brigade renouvela son offensive. Le Queen's Own Cameron Highlanders of Canada s'empara de Saint-André-sur-Orne mais, dans leurs tentatives visant à prendre le sommet de la crête, le South Saskatchewan Regiment et le Fusiliers Mont-Royal connurent moins de succés. Après que le Black Watch eut assuré la sécurité d'Ifs et que le Maisonneuve eut capturé Etavaux, une seconde opération majeure, baptisée "Spring", fut déclenché dans la nuit du 24 au 25 juillet. Le Royal Hamilton Light Infantry libéra le village de Verrières mais ailleurs l'ennemi fut capable de tenir le plateau et d'y déclencher des attaques contre la cote 67.

    Le blason du Régiment de Maisonneuve L'Opération Goodwood Atlantic

    Le 9 août, lors de l'opération "Totalyze", la crête de Verrières et les villages de Rocquancourt, Fontenay-le-Marmion et May-sur-Orne furent finalement libérés par les hommes de la 2ème Division canadienne. Durant ces engagements, l'infanterie fut vaillamment appuyée par le Second Tactical Air Force, la 2ème Brigade blindée canadienne, de même que par les unités de l'artillerie divisionnaire, du génie, de l'antichar, des mitrailleuses, y compris le Toronto Scottish Regiment, et de reconnaissance. La crête de Verrières était la clé de la défense allemande au sud de Caen. Sa capture fut vitale à la cause des alliés. Informations du site : "http://old.fleurysien.com/1944/cote67.php

     

    http://data0.eklablog.com/il-etait-ifois/mod_article1765085_1.jpg

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