• Pér'IFS'phérique inondé

    Accueil Mars 2001 : le périphérique sud de Caen, construit en tranchée dans le calcaire bathonien de Caen au niveau d'Ifs, est inondé et fermé à la circulation pendant plusieurs jours à la suite d’une montée brusque du niveau de la nappe phréatique, après un hiver très pluvieux.

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         Le Boulevard périphérique de Caen permet de contourner Caen par le Nord et par le Sud. Elle s'appelle route nationale 814 et mesure 26 km. Il a été ouvert par étapes :

    16 décembre 1975 : ouverture du périphérique Est, y compris le viaduc de Calix, entre l'autoroute A13 et le CHU.

    Juin 1976 : ouverture du périphérique nord (prolongement jusqu'à la Vallée verte)

    13 septembre 1978 : déclaration d'utilité publique de la section entre les routes de Cherbourg (RN 13) et de Bretagne (RN 175.

    Le 30 octobre 1991, un arrêté préfectoral donne la prise de compétence au district du Grand Caen de la maîtrise d’ouvrage de l’achèvement du boulevard périphérique caennais et des échangeurs.

    1994-1997 : Fin des travaux du périphérique avec le dernier tronçon du périphérique Sud entre Bretteville sur Odon et Fleury sur Orne. Celui-ci est ouvert au public fin 1997.
    En 1999 apparaît le logo du périphérique avec un double anneau blanc sur fond bleu pour l’identifier.

    Sur le territoire de la commune d'Ifs, on trouve deux échangeurs :

         - Echangeur 12 d'Ifs desservant Ifs et Caen (campus 3)

         - Echangeur 13 de la Porte d'Espagne échangeur entre RN158 et RN814 (future A88) desservant Ifs, Falaise et Caen (Guérinière).

                                                   (informations Wikipédia)

         On ne connait pas de légende associée à la ville d'Ifs. L'inondation du périphérique en mars 2001 a été pour moi l'occasion d'en créer une à l'exemple de celles récoltées au 19ème siècle dont la morale se voulait toujours édifiante...  :              

    "Les pêcheurs du Hoguet d'Ifs"

         "L'église d'Ifs, telle qu'on la voit aujourd'hui, n'a pas toujours pointé sa flèche de pierre vers le ciel. On raconte que le territoire de cette commune était autrefois traversé par l'Orne ; le fleuve arrosait le village de Cormelles au niveau de l'actuelle vallée vert puis rejoignait son cours actuel au niveau de Mondeville. Un jour, un pieux ermite nommé Iccius vint s'établir sur l'emplacement de la future église où il construisit une modeste chapelle.

    Un hameau de pêcheurs, le Hoguet, était établi sur l'autre rive du fleuve. Pêcheurs, ils l'étaient doublement car ils ajoutaient à cette activité la pratique de rites païens et de moeurs déplorables... Cette situation désespérait le saint ermite qui ne pouvait convertir ces mécréants car aucun pêcheur ne voulait transporter le pasteur sur l'autre rive. Désespéré, il marchait le long du fleuve proclamant qu'il donnerait son âme pour sauver celles de ces mauvais croyants.

    Satan, toujours à l'affut, l'entendit et se dit que l'âme d'un saint homme lui apporterait plus de gloire que celles de pêcheurs en général peu fidèles à leur parole. Il vint à la rencontre de notre ermite lui proposant de lui construire un pont avant le chant du coq pour qu'il puisse rejoindre ses ouailles. En échange, il prendrait l'âme du premier être vivant qui passerait le pont escomptant que ce soit celle du prêtre qui ne résisterait pas à ce qu'il aspirait le plus : gagner des âmes à la religion chrétienne.

    Le marché fut conclu et le pont fut construit en une nuit.

    Au petit matin, le saint homme s'approcha du nouveau pont puis soulevant sa bure, il libéra un chat qu'il y avait dissimulé. Alors, poussant de grands cris, il le chassa devant lui et le craintif animal franchit le pont juste avant que ne retentisse le chant du coq !

    Le Diable devint fou de colère et dut s'avouer vaincu par plus rusé que lui. Mais, avant de regagner l'Enfer, il provoqua un terrible tremblement de terre qui dévasta toute la contrée. 

    Avec l'arrivée du jour, les habitants du Hoguet découvrirent avec stupeur que l'Orne qui longeait leurs maisons avait changé de cours et s'écoulait à présent sur le territoire du village voisin d'Allemagne !

    Iccius qui n'avait plus besoin du pont maudit qui s'était écroulé, se précipita alors pour montrer aux pêcheurs l'erreur dans laquelle ils étaient et, par de douces paroles, les amena bientôt à se convertir sauvant ainsi leurs âmes de la damnation éternelle !

    Une belle église fut construite à l'emplacement du modeste ermitage devenant bientôt le centre d'un bourg qui prendra le nom de son pasteur et pour commémorer l'évènement, on planta un coq au sommet de la flèche de l'église.

    Parfois, quand les pluies sont abondantes, l'espace compris entre le bourg d'« Iccius », devenu au fil des siècles « Ifs » et son quartier du Hoguet s'engorge d'eau et le périphérique routier qui passe dans la dépression se trouve inondé. Pour un peu, les ponts qui enjambent le boulevard rappelleraient la conversion miraculeuse des pêcheurs du Hoguet !" GP

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    Détail du portail sud de l'église d'Ifs (Giloudifs)

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