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Ca y est ! Les délibérations municipales d'Ifs sont en ligne !!!Munissez-vous cependant de bonnes lunettes, de patience et d'un réel talent au décryptage pour pouvoir les consulter sur le site des archives départementales du Calvados :
http://archives.numerisees.calvados.fr/cg14v3/municipal.php
Conseil : cliquer sur le lien ci-dessus, revenir ici et cliquer sur le lien choisi ci-dessous.
On y trouve pour l'instant les délibérations du conseil municipal d'Ifs pour les périodes suivantes :· 1800 (An IX) - 1835 :
· 1836 - février 1855 :
· mai 1855 - mai 1890 :
· août 1890 - mai 1900 :
· juin 1900 - juin 1928 :
· juin 1928 - 1942 :
Bon courage !!!
ATTENTION ! "Toute diffusion sur Internet ou à des fins commerciales des documents numérisés doit faire l'objet d'une autorisation de la Direction des Archives du Calvados."
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Texte et photo extraits du site ouesfrance.fr du samedi 11 mai 2013 :
Attachés au patrimoine, ils vont revivre le Ifs d'antan - Ifs
Le même endroit, 105 ans plus tard. Pierre Lainé (au centre) a continué, avec son frère Claude, la tradition familiale en tenant la boulangerie jusqu'en 1996. Avec Alain Gruénais (à droite) ils font partie du « groupe patrimoine ».
"L'initiative
Au départ, un constat : « La mémoire vivante est en train de disparaître », explique Alain Gruénais, maire adjoint, qui s'est investi dans ce groupe « Patrimoine », constitué en 2012, autour d'Ifois âgés qui ont connu leur commune à l'époque où elle n'était encore qu'un village rural aux portes de Caen. Avant que l'urbanisation ne finisse par l'englober dans l'agglomération.
« Ifs, un village rural devenu une ville », sera d'ailleurs le titre de l'exposition que cette dizaine de passionnés prépare pour septembre, à l'occasion des Journées du patrimoine. Il y aura également une soirée de témoignages. Car c'est là le second objectif : enregistrer et, parfois, filmer les récits de ceux qu'ils considèrent comme « les mémoires de la commune », pour faire revivre par l'image et par le son le « Ifs d'antan ».
« Valoriser les récits d'Ifois »
Le groupe patrimoine n'en est pas à son coup d'essai, s'étant rôdé, l'année dernière, sur « Les bâtiments successifs qui ont abrité la mairie », pour, déjà, une soirée de restitution et de témoignages. C'était en septembre 2012. Ils bénéficiaient, comme sur ce nouveau projet, de l'appui technique de l'Arcis (Association régionale de conservation de l'image et du son) pour, notamment, « recueillir et valoriser les récits d'Ifois anciens », comme Jean Moulin, Raymonde Osouf ou Pierre Laîné.
Enregistrements audio et vidéo qui seront ainsi conservés pour toujours. Et compléteront le fond documentaire déjà constitué : photographies parfois très anciennes, documents d'archives...
Ainsi, « six feuilles reproduisant les sections cadastrales de 1810 », ont été exhumées des archives de la mairie. La gazette d'Ifs, publication des années 1990, a également fourni « des témoignages d'anciens exploitants agricoles ».
Le groupe patrimoine est intéressé par toutes les archives de particuliers illustrant « la vie agricole à Ifs et les débuts de la ville, notamment avant 1960-1970 », indique Alain Gruénais.
« Les photographies personnelles, dont l'intérêt documentaire ne dépasse pas, à première vue, le cadre familial, nous renseignent sur la vie quotidienne ou sur des bâtiments aujourd'hui disparus ou transformés, comme par exemple celle de l'ancienne boulangerie Laîné. »
Contacter Alain Gruénais par l'intermédiaire de la mairie au 02 31 35 27 27.
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Ci-dessous une carte postale de la ferme Gineux dans les années 30...
...et la même en 1944, après les combats de la bataille de Normandie...
La ferme Gineux se trouvait, rue du Bout-Guesdon, derrière l'actuel presbytère.
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Au mois de septembre 2013, une exposition « Ifs, du village rural à la ville actuelle », s’est tenue à l’hôtel de ville d’Ifs dans le cadre des Journées du patrimoine.. Article et photo extraits du site de Ouest-France du lundi 16 septembre 2013 :
Les Journées du patrimoine ravivent les souvenirs - Ifs
« Ouvert seulement lors des Journées du patrimoine, le pigeonnier a émerveillé les visiteurs ». « Reportage
Pour sa troisième participation aux Journées du patrimoine, Ifs a mis l'accent sur le souvenir. Sous les voûtes de l'hôtel de ville, trente photos relatent l'évolution du territoire ifois. Ainsi se succèdent des clichés qui évoquent la vie rurale des années 30, et les destructions qu'a subies Ifs lors de la libération par les Canadiens.
« Il y a tant de choses que j'ai oubliées »
Puis, la période de la mécanisation et de l'industrialisation rappelle aux visiteurs que la biscuiterie Jeannette, installée à Ifs plaine, répandait « ses odeurs de madeleine ». Cette exposition « Ifs, du village rural à la ville actuelle » est l’œuvre du groupe patrimoine, qui, en collaboration avec l'Arcis (Agence régionale de conservation de l'image et du son) depuis novembre 2012, a récolté les documents relatifs aux exploitations agricoles. « En 1930, 39 exploitations agricoles étaient présentes sur le sol ifois ; en 1944, 29 ; et aujourd'hui, 6 », fait remarquer Alain Gruénais, maire adjoint, qui encadre le groupe patrimoine.
Certains s'amusent à découvrir Ifs d'Antan. « On cherche les noms des anciens fermiers qui habitaient à proximité de notre domicile », se renseignent Irène et Jacques Bisson, à partir d'un cadastre. D'autres se remémorent : « Je suis née à Ifs. Il y a tant de choses que j'ai oubliées, comme la transformation de la ferme Saint-Bernard. »
Et ce dimanche, la ferme Saint-Bernard, devenue hôtel de ville en décembre 1979, a conté son histoire. Tour à tour, les élus ont guidé des groupes de dizaines de curieux, à la redécouverte de leur environnement. « Je suis Ifoise depuis juillet. Je connaissais ce bâtiment. Mais bien sûr, je n'y viens que pour des démarches administratives », explique Monique Hue. Certains visiteurs y ont même fait des découvertes qui les ont ravis. « C'est magnifique ! L'extérieur du pigeonnier le laisse présager, mais je ne pensais pas qu'à l'intérieur l'architecture était aussi superbe », s'émerveille Jacqueline. L'église avait, elle aussi, ouvert son porche, où un guide de visite éclairait le visiteur. »
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Article et photo extrait du site de Ouest-France du 14 septembre 2013 :
Elles cherchent les chemins de rando autour de la commune
Que ce soit en tenue de ville ou plus décontracté, les balades ifoises s'ouvrent à toute la famille. Lydie Lemarié (à gauche) et Claire Leveau (à droite) présentent le chemin qui relie Ifs à Fleury.
« Le calme de la nature et la recherche de paysages enchanteurs motivent très généralement tous les randonneurs. Claire Leveau et Lydie Lemarié, deux aficionados des sentiers pédestres ne contestent pas cette quête du marcheur. Mais pour ces Ifoises « la découverte de son propre environnement » commence à quelques encablures de son domicile.Depuis trois ans, dans des guides pédestres ifois (GPI), elles conjuguent aux chemins de la plaine caennaise, les voies piétonnes ifoises. « Lorsqu'on souhaite faire une balade, on prend la voiture et on pense se rendre en Manche, dans l'Orne... dans des paysages très verts. Notre démarche a été de trouver des itinéraires permettant de marcher à Ifs et à partir de Ifs, et de découvrir, en s'aérant, l'environnement urbain et périurbain en pleine évolution. »
Neuf guides pédestres
Au total, neuf guides pédestres ifois proposent des départs depuis Ifs. Les balades s'étirent jusqu'aux communes voisines. Ainsi, un itinéraire de 2,4 km aller permet de rejoindre l'île enchantée (Fleury) ou un autre de 12 km aller-retour emprunte l'ancienne voie ferrée qui reliait les mines de fer à la SMN (Mondeville).
Cette initiative a cheminé grâce au concours de l'association Particip@tifs, qui soutient les projets d'Ifois. « Frédéric Vilain, président de cette association, nous a considérablement aidés, pour retranscrire nos tracés proposés sur des flyers. » Tel un guide de randonnée pédestre, ces flyers cartographient les balades, avec toujours des photos qui présentent « les caractéristiques » à voir.
Mais ces chemins sortent-ils de leur imagination ? « On en connaît quelques-uns. Les anciens et le bouche à oreille nous ont permis de dessiner des tracés. Certains forment des boucles ! » Offrir aux Ifois des idées de sorties ne demeure pas la seule intention de celles qui insistent sur le fait qu'elles ne sont pas « organisatrices de randonnées ».
« On souhaite sensibiliser les gens à la préservation des chemins ruraux. Certains sont menacés à cause des nouveaux schémas d'urbanisation. Mais, on sait que le chemin qui relie Ifs à Fleury sera maintenu et deviendra une voie douce. » À l'occasion des Journées du patrimoine, « les mamans du GPI » invitent à une balade. « On propose un chemin qui, pour nous, fait parti du patrimoine autant qu'une bâtisse. En rejoignant Fleury, on va donner un aperçu de la voie verte. » Et leurs projets continuent à vagabonder sur les chemins. « On n'a pas encore relié Ifs et Caen ! »
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Si vous désirez découvrir ces circuits de promenades à partir d'Ifs :
http://www.interact-ifs.fr/gpi/
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Un article du site caensavez-vous.fr : http://www.caensavezvous.fr/?p=30230
Ville d’Ifs : Un skate park bientôt à Ifs
« Rejoignant cette liste des nouveaux équipements inaugurés samedi 7 septembre (bulle des tennis, vestiaires, local pétanque), un Skate Park est en construction sur le site du complexe sportif Pierre Mendès France. Le chantier a été officiellement lancé ce même jour par Jean-Paul Gauchard, maire d’Ifs, les élus du Conseil municipal Junior et Pascal Leroy, attaché parlementaire de Laurence Dumont, en présence de nombreux invités.
Projet porté par le Conseil municipal junior, le skate park d’Ifs offrira un espace de glisse tout en béton de 416 m². Le type d’agencement « street-park » est inspiré des éléments que les pratiquants rencontrent dans la rue (murets, plans inclinés, rambardes d’escalier…). Cette structure présentera l’avantage d’être pérenne et nécessitera peu d’entretien. Il s’agit du premier de ce genre sur l’agglomération. Un espace de convivialité sera aussi aménagé sur 115 m², avec des bancs et poubelle fabriqués à partir de bouteilles plastiques recyclées.
Le site choisi pour l’implantation offre de nombreuses commodités pour les usagers, au centre d’Ifs et à proximité immédiate du tram et des commerces. Il sera accessible facilement et librement à tous les adeptes des sports de glisse urbaine (skate, roller, bmx).
L’investissement s’élève à 156 000 euros, pour lequel la Ville bénéficie d’une subvention parlementaire de 30 000 euros. La livraison est prévue en novembre. » Info et photo ville d’Ifs--------------------------------------------
Article et photo parus sur le site Ouest-France du vendredi 27 septembre 2013 :
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-travaux-sont-lances-ca-roule-pour-le-skatepark-_14556-avd-20130927-66018079_actuLocale.Htm
Les travaux sont lancés, ça roule pour le skatepark - Ifs
Mickael Yver (à gauche), conducteur de travaux Eurovia ; Julien Bouvier, concepteur du skatepark, et les élus du Conseil municipal junior se sont retrouvés sur le chantier.
« Les yeux rivés sur les engins de chantier, les élus du Conseil municipal junior (CMJ) s'enthousiasment. Leur souhait sort de terre. « Au début, on n'y croyait pas ! », se souvient Maria Demulier, animatrice du CMJ.
Le skatepark, c'est d'abord une envie de jeunes Ifois, avant d'être une demande de jeunes élus, formulée à leurs pairs de l'hôtel de ville.
« Les jeunes, à Ifs, en parlaient. Un collectif sur Facebook avait été créé dans le but d'obtenir un skatepark. Mais rien n'avait abouti. Quand je suis arrivée en 2010, je leur ai demandé ce qu'ils voulaient mettre en place. Tous ont évoqué le skatepark. On a commencé à travailler », rapporte celle qui initie enfants et adolescents à la vie politique.
Le choix du béton
Les représentants des jeunes Ifois se réunissent alors une à deux fois par mois, durant un an. Très documentés, ils refusent « de construire un skatepark modulaire ». Face à cette exigence, la solution a pris forme avec « Julien. Mais il fallait la trouver ! », s'exclame celle qui ne tarit pas d'éloges sur l'investissement des jeunes élus.
Julien ? Oui, Julien Bouvier, gérant du bureau d'études sport des villes, qui siège à quelques encablures de Ifs, à Caen. « C'est en téléphonant à une association située à Lille qu'on a su qu'à Caen, se trouvait la personne capable de répondre à nos attentes », sourit Maria Demulier. Les jeunes élus souhaitent un skatepark « en béton ». Et, sur le territoire français, la glisse urbaine se pratique peu sur ce genre d'aménagement.
« Il existe peu de bureaux d'études qui en réalisent », explique Julien Bouvier. Cet aficionado du skate s'inspire « du modèle américain. Le béton assure la pérennité du skate park. Les structures modulaires sont très bruyantes, et il est difficile de les maintenir en bonne santé. » Le terrain, coincé entre les stades de foot et la bulle de tennis, est situé en contrebas de l'avenue Jean-Vilar, qui s'apprête à devenir le point de rencontre des glisseurs.
« Ce site est longé d'une route, d'une piste cyclable. Ce passage contribue à sécuriser l'espace. Et les skateurs ont besoin d'être vus ! Par ailleurs, on se trouve à proximité du tram. » Pour l'heure, l'entreprise Eurovia effectue, depuis une semaine, les terrassements. « La prochaine étape va consister à couler le béton. Certains volumes sont préfabriqués par l'entreprise de sous-traitance, Minéral service », précise Mickaël Yver, conducteur de travaux.
Les 416 m 2 de glisse doivent s'offrir aux skateurs fin novembre. Et du côté des jeunes élus, l'impatience les agite."
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Article et photo extraits du site tendanceouest.com du 17 ocotbre 2013 :
http://www.tendanceouest.com/caen/actualite-61842-ifs-se-dote-du-plus-grand-street-parkde-agglomeration-caennaise.html
Ifs se dote du plus grand street-park de l'agglomération caennaise
« D’ici à la mi-novembre, l’agglomération caennaise comptera son premier skate-park en "dur".
Les travaux ont commencé à la fin du mois dernier sur le site du complexe sportif Pierre Mendès-France à Ifs. Un espace de glisse tout en béton de 416 m2 s’offrira aux amateurs. “Nous avons écarté la piste d’une installation modulaire en métal qui présente plus d’inconvénients, comme de plus fortes nuisances sonores ou un entretien plus important”, explique Maria Demulier, animatrice municipale. Le coût estimé au départ s’en trouve donc plus élevé: 156 000 €. S’y ajoutera un espace de 115 m2 dit de convivialité, aménagé avec du mobilier issu du recyclage de bouteilles en plastique.
Un projet du conseil municipal junior
Les initiateurs du projet tiennent à ce que l’équipement prenne le nom de "street park", de l’anglais "rue", les modules de glisse s’inspirant du mobilier urbain et autres murets, rambardes d’escalier et plans inclinés. Pratiquants de roller, de skate et de bmx devraient s’en donner à cœur joie.
La genèse du projet est des plus originales. Des enfants âgés de 9 à 13 ans, élus au sein du conseil municipal junior d’Ifs, ont défendu ce street park dès les premières heures de sa conception avec le soutien de Maria Demulier, animatrice. “Ils sont allés rencontrer les élus dans un premier temps, puis ont su monter un dossier, aller se renseigner auprès de trois cabinets d’étude spécialisés et défendre leur conception”.
Une association est actuellement en cours de création avec, pour objectif, de créer des animations et manifestations sportives tout au long de l’année. La structure sera également exploitée par les écoles de la commune. Un moniteur municipal est actuellement formé à cet effet. » TO
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Article et photo extraits du site Ouest-France du 4 mars 2014 :
http://www.ouest-france.fr/le-plus-grand-street-park-de-lagglo-caennaise-est-ouvert-1980411
Le plus grand street-park de l'agglo caennaise est ouvert
Le maire Jean-Paul Gauchard et Laurence Dumont, députée du Calvados, ont inauguré le street-park, vendredi soir, avec les trente-cinq jeunes élus du conseil municipal des enfants et des jeunes.
« D comme détermination
Ce projet prend racine dans une audace inattendue. Des élus en herbe, âgés de 9 à 17 ans, qui s'initient à la vie démocratique locale au sein du CME (conseil municipal des enfants) et CMJ (conseil municipal des jeunes), se sont investis afin de concrétiser le souhait des jeunes Ifois. « En 2009, un collectif qui demandait la réalisation d'un skate-park s'était créé sur les réseaux sociaux », rapporte Cassandre, 15 ans. À cette époque-là, l'instance des jeunes édiles faisait ses premiers pas. L'inconnu ne stoppe pas ces conseillers. Ils effectuent un sondage dans les écoles et le collège Senghor : le skate-park est espéré !
C comme « c'est du béton ! »
Dès 2010, les acteurs de ce projet se renseignent sur les différentes structures. Ils établissent un constat : « Les skate-parks modulaires font du bruit » et demandent un important entretien. « On a donc choisi le béton. » Mais les bureaux d'études destinés à concrétiser la décision des jeunes élus sont rares. « Une association de Lille » oriente le CME et CMJ vers Julien Bouvier, qui conçoit des skate-park en béton, à quelques encablures d'Ifs, à Caen. En 2012, l'étude est lancée. « Le béton assure la pérennité et la solidité du skate-park. Lorsqu'il pleut, le béton sèche très vite, ce qui augmente le nombre de jours de pratique de glisse. »
S comme street-park
Les jeunes tiennent à ce que l'équipement prenne le nom de « street-park ». De l'anglais « rue », les éléments, au nombre de neuf, s'inspirent du mobilier urbain : murets, rambardes d'escaliers et plans inclinés. La glisse s'ouvre aux amateurs de rollers, de skate et de BMX. « Ce n'est pas une aire de jeu. C'est un équipement sportif », ajoute Julien Bouvier.
R comme « regardez-moi ! »
« Les skateurs ont besoin d'être vus. » L'expérience de Julien Bouvier détermine la localisation du skate-park. L'espace de glisse de 416 m2 avoisine la bulle de tennis et les deux terrains de foot, en contrebas de l'avenue Jean-Vilar. « Ce site, longé par une route et une piste cyclable, est facile d'accès, d'autant que la station de tram Jean-Vilar est très proche », note Lisa, 15 ans.
Le skate-park s'ouvre à tous : glisseurs et spectateurs. Autour du nouvel équipement urbain s'ajoutent 115 m2 de convivialité, aménagés avec un mobilier issu du recyclage de bouteilles en plastique.
H comme heureux
Après six mois de travaux, « on est très heureux », lâche Laura, 14 ans, qui hésite à faire de la glisse avec ses rollers. « J'adore le roller, mais j'ai peur d'en faire sur le street-park ! » Si les trente-cinq jeunes élus se félicitent de ce nouvel équipement, peu d'entre eux envisagent de tester cet espace de glisse. « Ce projet, on l'a porté pour faire plaisir à tout le monde », confie Cassandre. » OF
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Article et photo extraits du site Ouest-France du 13 février 2015 : http://www.ouest-france.fr/hiver-comme-ete-le-street-park-ne-desemplit-pas-3189623
Hiver comme été, le street-park ne désemplit pas
« Reportage
Le temps est sec mais frais. Idéal pour eux. Les anoraks sont de sortie, d'autres ont le bonnet sur la tête. Et ça glisse, ça tente des acrobaties, des figures... Une carte postale des vacances à la montagne ?
Pas du tout, la scène, habituelle pendant les congés scolaires, se déroule à Ifs : une trentaine de jeunes se retrouvent quotidiennement au street-park. « C'est bien, la dernière fois vous avez encore écrit skate-park », s'amuse Samuel, un habitué des lieux.
Or, on peut remarquer qu'encore une fois les « riders » en trottinette sont majoritaires : environ trois quarts des jeunes présents, ce jeudi après-midi, cohabitant avec quelques skateurs et une poignée de rollers. « Il y a parfois aussi quelques BMX, mais ce n'est pas un terrain pour eux, les courbes ne sont pas assez prononcées », complète Josselin, 18 ans.
Son copain Kevin, vient de réaliser un spectaculaire salto avant en rollers. Un « front flip », corrigent ces amateurs de vidéos des meilleurs « tricks » (les figures acrobatiques). Spectaculaire mais dangereux, sans casque et avec une réception sur l'herbe, derrière la butte.
Toujours le problème des plateaux assez étroits en haut des différents modules. « À Bretteville-l'Orgueilleuse, ils ont fixé des bâches au sol, tout autour des rampes et des modules, ça évite au moins la boue, c'est une bonne idée », propose Josselin, un fidèle du skate, qui n'a pas encore cédé à la mode de la « trott ». Dangereux, le street-park ? « Pas vraiment », selon Marc, venu, comme souvent, accompagner ses deux petits-fils, de 11 et 14 ans. « C'est sympa à regarder, certains sont étonnants de facilité, mais j'aimerais voir un peu plus de casques et de genouillères. Et les plus jeunes ne sont pas toujours accompagnés, c'est là que peut être le danger. »
Retour vers Samuel et les habitués, qui confirment : « Normalement, les moins de 8 ans doivent être accompagnés mais ce n'est pas toujours le cas... »
Les filles, elles, se font rares. Il y a bien Eva, 15 ans, elle « ne roule pas mais aime bien regarder et accompagner les copains ». Parce que, le street-park, c'est aussi un lieu de sociabilité prisé par les ados. Alors ils y font attention et regrettent les (petites) dégradations. « Un peu de couleur c'est bien mais il ne faudrait pas qu'il y ait des tags partout. » OF
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