• Possess'IFS Première Partie

    Accueil« Ifs, Ifium, (719 h.) était dans le onzième siècle une dépendance de la paroisse d'Allemagne ainsi que le hameau de Bras, Bracium où il y avait une maladrerie. Cette commune est désignée dans d'anciens titres sous le nom d'Ifs-les-Allemagnes. La tour de son église est fort belle et paraît appartenir au treizième siècle. Le hameau de Bras qui en dépend en est éloigné d'un quart de lieue. On y montre encore une maison qui appartenait à Charles de Bourgueville, si connu sous le nom de M. de Bras. » Annuaire du département du Calvados pour l’année 1834 ; Caen imp. De Pagny, 1834

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    La tour de l'église d'Ifs (Giloudifs)

    Accueil Ifs dépendait d'Allemagne car faisant partie de la baronnie donnée par le duc Guillaume à l'abbaye-aux-Hommes de Caen.

    « BARONNIE D'ALLEMAGNE (ALEMANIA)  :

    Dans la charte de fondation, donnée par Guillaume le conquérant, Allemagne est mentionné au 3ème rang, après Cheux et Rots, parmi les villes de son domaine qu'il donnait à l'abbaye. L'évêque Odon y ajouta la confirmation de la donation faite par Grimauld, à Allemagne et dans ses membres, Étavaux, Ifs, Hubert-Folie et Bourguébus. L'abbé Guillaume Bonne-Ame acheta de Girard, fils de Brune, 30 arpents et 5 vergées de prairie. Gislebert acheta de Godefroi de Vieux, 6 acres. Osmond d'Allemagne et sa femme en donnèrent 3 autres. « Les religieux avaient, à Allemagne, un droit de pêche, qui s'étendait de l'abbaye de Fontenay aux moulins de Montaigu. Ils avaient aussi le bac d'Athis. A Ifs et à Allemagne, ils avaient fours et moulins à ban. La seigneurie et baronnie d'Allemagne s'étendait à Bretteville-sur-Laize. L'abbaye y avait un manoir et une belle grange. Le manoir d'Allemagne avait été plus considérable, si l'on en juge par un état de lieux dressé, en 1661, sur la requête de l'abbé Charles Paris d'Orléans. Il y avait à l'entrée d'Allemagne, vers le maresq, un vieux bâtiment de 14 toises de long, dont les murs avaient été maçonnés à mortier de terre rouge, où se voyaient encore des croisées, des fenêtres et des cheminées bâties à l'antique. On y entrait par deux grandes portes, dont l'une était aussi maçonnée en terre rouge; on y apercevait encore les ruines de deux chapelles. L'enclos où était la grange avait environ 250 toises.

    Il y avait à Allemagne deux églises, l'une dédiée à saint Martin dans la Haute-Allemagne, l'autre à la Sainte-Vierge, nommée Notre-Dame des Champs, dans la Basse-Allemagne. Ces deux églises existent encore, mais c'est dans celle de Notre-Dame-des-Champs que se font ordinairement les offices, c'est en effet la plus centrale. On a réuni à cette paroisse celle d'Étavaux, située un peu plus au sud. La partie du village qui avait la dénomination d'Allemagne-la-Haute, occupe le plateau qui domine le bassin de l'Orne, tout près de la ville de Caen et se trouve contigu au territoire de Vaucelles. Les carrières qu'on y exploite depuis long-temps, sur le bord de la rivière, fournissent des pierres d'une qualité supérieure. L'abbaye possédait, à Éterville, qui dépendait de la baronnie d'Allemagne, environ 140 acres de terre. » (…)

    « Ifs : C'est une des dépendances d'Allemagne, données à St.-Étienne par le fondateur. L'abbé Eudes y acheta 7 acres de terre. Quelques savants ont cru y voir le portus Icius, où Jules César s'embarqua pour passer en Bretagne. On a eu raison d'opposer à cette prétention le texte même des Commentaires, où ce port est désigné comme situé au territoire des Morini (Picards), point le plus rapproché du rivage britannique. dit César lui-même, à une distance qu'il évalue à 30 milles. Le livre Pelut ne fait point mention de la paroisse d'Ifs , non plus que de celle d'Allemagne, par la raison toute simple que l'une et l'autre étaient placées hors de la juridiction de l'évêque et faisaient partie de ce que l'on appelait l’exemption de M. l'Abbé. L'église d'Ifs, avec sa nef romane, offre à l'intérieur un aspect agréable. On y voit une porte latérale demi-circulaire , à voussures multiples et en saillie, surmontée d'un couronnement triangulaire , annonçant qu'un porche protégeait autrefois, de son toit, cette entrée qui était la principale. Une des faces du voussoir extérieur est chargée de têtes plates ; l'un des autres voussoirs porte des frettes crénelées; à l'ouest, il existe une autre porte romane qui n'offre rien de remarquable. La tour latérale, au sud, est du même style jusqu'à la moitié de sa hauteur; on y voit des arcatures ; mais la partie supérieure appartient au style ogival et date probablement du XIIIe. siècle. Les fenêtres annoncent cette époque; on y voit encore des modillons sur la corniche. Cette tour élégante et svelte offre un beau type, qui se rencontre dans plusieurs cantons du Calvados. Le chœur a été construit en même temps que la partie supérieure de la tour, mais on y a percé depuis des fenêtres, qui ne semblent pas à M. de Caumont antérieures au XVème et au XVIème siècle. Un bas-côté moderne est joint à la nef, au nord ; les fonts baptismaux doivent dater du XIIIème siècle. Les dîmes appartenaient à St.-Étienne, à l'exception d'un trait qui était dévolu à l'abbaye de Fontenay. » (…)

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    Détail du portail sud de l'église d'Ifs (Giloudifs)

    Bras (Bracium) : Guillaume donna, dans le territoire de Bras, la terre tenue par Guillaume de La Londe, donation confirmée par Odon, évêque de Bayeux. Alain de Lacour donna, en 1237, trois pièces de terre, et Gadebled de Magny une autre terre, au même lieu. Après la dispersion des religieux, par suite des désastres de 1562, le fief de Bras, qui dépendait du fief de Brucourt-Perducats, fut vendu à l'historien de Caen, Charles de Bourgueville. Ce fief et celui de Brucourt-Perducats furent revendus à l'abbaye, en 1650, par Charles de Bourgueville, sieur de Clinchamps. » (…)

    Le revenu des terres d'Allemagne, d'Ifs et de Bras était, en 1663, de 4.930 livres 10 sous ; les dîmes d'Allemagne et d'Ifs, de 2.320 livres, et celles du hameau de Bras, de 550. Les prés d'Allemagne étaient affermés 1.416 livres. Les terres et les maisons d'Ifs et d'Allemagne seulement ont été vendus, en 1791, pour la somme de 624.357 livres ; celles d'Éterville 79.160 livres. »

    AccueilInformations trouvées dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, XXIe volume, septembre 1855.

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    Accueil« La villa d’Allemagne, aujourd’hui Fleury-sur-Orne, appartient à la donation initiale faite vers 1059 par le duc Guillaume de Normandie à l’abbaye Saint-Étienne de Caen, dont elle constituait une des principales baronnies [« Trado igitur praefato coenobio villas juris mei... »] Les religieux de Caen possédaient une seigneurie, qui s’étendait dans la plaine au sud de la capitale bas-normande, à Allemagne, Étavaux, Ifs, Hubert-Folie, Bourguébus et Bras, [« Alamaniam, cum membris suis, scilicet Stavellis, Icio, Fulberthfolia, Borgesbu, Bracio », confirmation générale des biens de l’abbaye Saint-Étienne de Caen par Henri II, en 1156-1161 : Arch. dép. Calvados, h 1835 ; Delisle et Berger, 1920, n° 111. Étavaux, comm. Saint-André-sur-Orne, Hubert-Folie et Bourguébus, Calvados, arr. Caen, cant. Bourguébus ; Ifs et Bras, Calvados, arr. et cant. Caen.] ainsi que le droit de pêche dans l’Orne en aval du moulin de Bourbillon, le droit de passage du bac d’Athis sur le fleuve et le patronage des trois églises paroissiales de Saint-Martin de Haute-Allemagne, Notre-Dame des Champs de Basse-Allemagne et Saint-André d’Ifs [Aveu de l’abbaye Saint-Étienne de Caen au roi en 1454 : Arch. dép. Calvados, h 1914]. Immédiatement au sud, le patronage de la chapelle Notre-Dame d’Étavaux, fondée dans la villa d’Allemagne au début du XIIIe siècle par le baron normand Raoul III Tesson, était détenu par l’abbaye Saint-Étienne de Fontenay [ancienne abbaye (commune de Saint-André-sur-Orne, Calvados]. Une charte de 1213 du même baron confirme à l’abbaye la possession du droit de pêche dans l’Orne, depuis l’abbaye jusqu’au moulin de Bourbillon [Arch. dép. Calvados, h 5878].

    "Autour d’un plan médiéval normand : Le plan parcellaire d’Allemagne" (Fleury-sur-Orne) de 1477 par Thomas Jarry. http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.cairn.info/loadimg.php%3FFILE%3DHSR/HSR_023/HSR_023_0169/fullHSR_id2868478166_pu2005-01s_sa07_art07_img001.jpg&imgrefurl=http://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2005-1-page-169.htm&usg=__6Oui235tSrsEotukhRYTYTY4mGQ=&h=1520&w=520&sz=220&hl=fr&start=18&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=Hnpl8H-gpQKgKM:&tbnh=150&tbnw=51&prev=/images%3Fq%3DAllemagne%2BCairn%2BIfs%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DOQr%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26channel%3Ds%26tbs%3Disch:1

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    AccueilDans « Extrait des chartes : et autres normands ou anglo-normands, qui se ... », Volume 1 ; Archives du Calvados par Léchaudé d’Anisy, Imprimerie A. Hardel, caen, 1834, on trouve plusieurs références à « Ifs » :

          En ce qui concerne l’abbaye de Barbery :

    « N°71 – 414. Pierre, fils de Robert d’Ifs (de Icio), vend et cède à Barberie, en 1220, une redevance en orge à prendre sur toutes ses terres à May. » P.48

          Pour ce qui relève de l’abbaye Saint-Etienne de Caen :

    « N°75 - 191. Raoul de Gouviz. confirme, en 1207, la donation de l'église de Saint-Maclou-de-Mouen, (Su" Machuti, que Robert de Gouviz, «on frère et son seigneur , avait faite à Saint-Etienne , et lui-même abandonne tous les droits qu'il avait sur cette église , du consentement de ses frères Robert, Gcoffroy et Guillaume de Gouviz. Cette charte fut faite aux assises du roi, en présence de Pierre de Tilly , alors sénéchal de cette ville, et elle fut insérée dans les rôles de l'échiquier. Le sceau est brisé. Les témoins sont : Guillaume de Serans, Enguerrand Du Hommet. Raoul Labbé, Raoul de Clinchamps, Guillaume, Raoul et Richard de Mondreville, Guillaume de Maltot, Guillaume d'Ifs, Raoul de Than et plusieurs autres. »

    «  N°158 – 70. Robert de Saint-Clair donne, en 1262, à l’abbaye de Saint-Étienne plusieurs rentes à prendre dans la paroisse d’Ifs (sceau brisé). »

          Pour ce qui intéresse l’abbaye de Fontenay (Saint-André-s/-Orne) :

    « N°118 Michel, fils de Fabre, donne, à l'abbaye, en 1245, une vergée de terre à Ifs, dans le Val de Fontenay.

    N°119. Michel Galifet, clerc, donne à l'abbaye , en 1245 , une pièce de terre à Ifs, délle de la Ronchère. » P. 375

    « N°130. Agnès, veuve d'Odon de Marescot , donne en fief hérédital à Pierre de Louvigny, en 1245, une pièce de terre à Ifs, près celle du Chambellan de Tancarville, nommée le Champ-Fleury. (Le sceau brisé.) »

    « N°132. Nicolas de Busch vend à Robert Le Prêtre, de Tournebu, en 1246 , deux pièces de terre à Ifs, pour douze livres tournois. » P. 376

    « N°260. Maître Guillaume, de Falaise, recteur de l’église d’Ifs, confirme en 1275, les donations faites à l’abbaye par ses ancêtres. » P. 386

    « N°297. Geoffroy Le Sarterier, fils Simon, et Sybille, sa femme, donnent à l’abbaye, en 1283, une pièce de terre à Ifs (Le sceau brisé). » P. 389

    http://books.google.fr/books?ei=lyvwTI-Es794Abuyu3HAQ&ct=result&output=text&id=o7NDAAAAYAAJ&dq=Tancarville+Ifs&q=Ifs#v=snippet&q=Ifs&f=false

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