• Anecdot'IFS, le Bonhomme Normand de 1881 à 1883

    Anecdot'IFS, le Bonhomme Normand de 1881 à 1884Les faits divers, glanés dans le journal Le Bonhomme normand qui paraissait avant-guerre, rapportent de petits larcins ou des accidents révélateurs de leur époque...

    Les archives des journaux le Bonhomme normand sont consultables sur le site : http://www.normannia.info/

    « Le 19 novembre 1865, Emile Alliot et Alfred Crevel lancent le premier numéro à 500 exemplaires du Bonhomme normand - Journal spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados. L'hebdomadaire s'inspire du Petit journal créé par Moïse Millaud à Paris en 1863, bon marché, et destiné avant tout aux couches populaires. Le Bonhomme normand, vendu 10 centimes au numéro connaît un succès grandissant. Pour la première fois, un journal pénètre largement dans les campagnes. D'abord diffusé dans le Calvados, les ventes s'étendent dans les départements limitrophes, surtout dans l'Orne où une édition particulière sera mise en place en 1869. Il est appelé à devenir le journal le plus répandu de toute la région, grâce à des tirages sans commune mesure avec ses concurrents, position qu'il conservera jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Paraît de novembre 1865 à mai 1944 ; Hebdomadaire ; Editeur/imprimeur : Librairie Emile Alliot à Caen ; Diffusion : Calvados, Orne, Manche." 

    Dans le Bonhomme normand du 8 janvier 1881, page 3 :

    « VENDS une pièce de terre située au bord de !a route de Falaise, en face le milieu des champs de manœuvre — S'adresser à M. Edouard Leroy à Ifs. »*

    Dans le Bonhomme normand du 27 mai 1881, page 2 dans la Chronique judiciaire, police correctionnelle de Caen :

    —Justine Briars, femme Catherine, 39ans. cultivatrice à Ifs, falsification de lait, 3 jours d'emprisonnement et 10 affiches.

    — Honorine Dumesnil, femme Barette 50 ans, cultivatrice à Ifs, falsification de lait, 3 jours d'emprisonnement et 10 affiches.

    Dans le Bonhomme normand du 24 juin 1881, page 1 :

    « UN CONSCRIT MALADROIT. — Un conscrit de là commune d'Ifs avait grande envie de ne pas aller au service. Son père lui promit de le faire exempter, et, samedi, le conscrit en question se présentait devant le conseil de révision de Caen avec deux doigts mutilés. Procès-verbal a été dressé et envoyé au procureur de la République. Celte mutilation n'aura d'autre résultat que de faire envoyer le conscrit aux compagnies disciplinaires. »

    Dans le Bonhomme normand du 22 juillet 1881, page 2 :

    « ACQUITTEMENT. — Le mois dernier, nous avons dit que le conseil de révision de Caen avait fait dresser procès-verbal contre un conscrit d'Ifs, le nommé Lemarinier, qui se présentait devant lui avec deux doigts mutilés. Lemarinier a comparu samedi en police correctionnelle et a été acquitté, l'accusation n'ayant pu établir qu'il s'était mutilé volontairement. »

    Dans le Bonhomme normand du 22 juillet 1881, page 1 :

    « RESPECT A LA MORT. Lundi, à Ifs avait lieu une inhumation. Il a fallu descendre et remonter deux fois le cercueil, la fosse étant trop étroite. Des faits de ce genre se sont déjà produits à Ifs. Ils sont des plus pénibles pour les familles, et le maire, qui a la police du cimetière, ne saurait les ignorer, car il assistait, dit-on à cet enterrement en qualité de maître-chantre. »

    Dans le Bonhomme normand du 7 octobre 1881, page 3 :

    « Il a été trouvé, le dimanche 25 septembre, une vieille jument, noire, à Ifs, près Caen. Elle est chez Guillard boulanger dans la même commune. »

    Dans le Bonhomme normand du 3 décembre 1881, page 2 dans la Chronique judiciaire, police correctionnelle de Caen :

    « Auguste Lemoine, 61 ans, cultivateur a Ifs, vol de récoltes et bris de clôtures, 8 jours. »

    Dans le Bonhomme normand du 3 février 1882, page 4 :

    « Etude de Me Duchemin, notaire à Caen, place Saint-Sauveur, 8.

    ADJUDICATION

    Le lundi 20 février 1882, à 1 heure après-midi, de 9 pièces de terre en labour, contenant en totalité 2 hectares 71 ares 36 centiares.

    Et de 2 corps de bâtiments avec jardin ; le tout situé à Ifs, près Caen. S'adresser, pour visiter, à M. Eudes, instituteur à Ifs, tous les jours, de 4 à 5 heures du soir, excepté le jeudi, et pour traiter : à M. Eudes ; à M. Noël, ancien principal clerc de notaire à Caen, rue du Tour-de-Terre, 2, et à M Duchemin. »

    Dans le Bonhomme normand du 17 février 1882, page 4 :

    « Etude de MeBoujon, huissier à Caen. Vente sur saisie

    Dimanche 19 février 1882, à 8 heures du matin, A IFS, II sera vendu : Batterie de cuisine, bas-buffet, armoire, tables, charrette, banneau, équipage, 1 cheval, 1 chevreau, barriques, etc. Au comptant. »

    Dans le Bonhomme normand du 16 juin 1882, page 3 :

    « A louer pour le jour St-Michel 1882, dix pièces en labour, huit à Ifs, contenant 4 hectares 51 ares et deux à Allemagne, contenant 55 ares 31 centiares. »

    Dans le Bonhomme normand du 4 août 1882, page 4 :

    « Etude de Me Lefort, avoué à Caen : Vente de divers immeubles

    Situés à Ifs, route de Falaise, au lieu dit les Quatre-Colonnes. Appartenant à M. le comte de la Villeurnoy. Adjudication devant le tribunal civil de Caen, le vendredi 25 août 1882, à midi.

    Lot unique une grande propriété, sise à Ifs, composée de un grand corps de bâtiment, construit en pierre et moellon, couvert en tuiles, composé de cuisine, salles, caveau, chambres au-dessus et greniers, à la suite, une grande cour dans laquelle se trouvent construits remises et hangar.

    Un grand jardin planté d'arbres fruitiers.

    Cette propriété est entourée de murs de tous côté, possède pompe et réservoirs et présente comme ouverture à la façade une grande porte cochère, deux petites portes au rez-de-chaussée et une croisée ; au 1erétage, 4 croisées ; du côté du sieur Hamon, deux autres croisées. Il existe encore une porte donnant sur la campagne, au bout de la propriété, qui contient en totalité environ 30 ares. Mise à prix, 3,000 fr. S'adresser, pour tous renseignements, à Me Lefort. »

    Dans le Bonhomme normand du 18 août 1882, page 2 :

    « LES VOLEURS DE CHEVAUX. — Dans la nuit de samedi à dimanche, des voleurs ont enlevé, dans un herbage, deux chevaux de prix, à M. Delaville, éleveur à BrettevlIle-sur-Odon. — Dans la même nuit, un cheval de cinq ans et un de deux ans ont été pris au piquet dans un champ de fa commune d'Ifs. L'un appartient à M. Onfroy, cultivateur ; l'autre à M. Briard, boulanger. — Le voleur a été arrêté mercredi à Lisieux ; c'est un nommé Louis Langlois, 52 ans, de Bray-la-Campagne ; il était suivi des deux chevaux volés à Ifs. »

    Dans le Bonhomme normand du 10 novembre 1882, page 4 :

    « Etude de Me Robillard, huissier à Caen, place St-Sauveur. 32.

    VENTE de Mobilier et de Grains à IFS, au domicile de M. Charles

    Bouillon, cultivateur le dimanche 19 novembre à midi précis Me Robillard procédera à la vente aux enchères publiques. Requête de M. le marquis de Reverseaux de Rouvray, des objets ci-après, garnissant la ferme exploitée par ledit sieur Bouillon.

    Mobilier vif : un cheval entier, hors d'aide. Un cheval hongre, âgé de 4 ans. Un cheval entier, âgé. 5 bonnes vaches à lait. Une génisse de l'année. Un mouton. 2 belles truies. 6 porcs gras. 4 porcs âgés de 6 mois

    9 porcs de lait.

    Mobilier mort : Une charrette à grains, un banneau, une carriole, deux équipages de limon complets, 9 colliers de charrue et de charrette, charrues, herses, un crible, un grand van, 3 tonneaux, 2 barriques, batterie de cuisine, vaisselle, chaises, tables, commodes, 2 armoires en chêne, litige et bardes.

    Grains : Environ 3.000 gerbes de blé. Environ 2.500 gerbes d'avoine.

    Environ 1.500 gerbes d'orge. Et une quantité d'aubes objets.

    Au comptant. »

    Dans le Bonhomme normand du 29 décembre 1882, page 3 :

    « A louer présentement plusieurs pièces de terre labourables sises à Ifs

    Dans la plaine dite le long du chemin de Caen et le long du chemin de Cormelles à Allemagne, d'une contenance réunie d'environ 4 hect. 50 ares. S'adresser à M. Déprit, agréé, rue aux Namps, 10, à Caen. »

    Dans le Bonhomme normand du 16 mars 1883, page 2 dans la Chronique judiciaire, police correctionnelle de Caen :

    « Charles Poirier, 43 ans, marchand de volailles à Ifs, abus de confiance, 10 jours d'emprisonnement. »

    Dans le Bonhomme normand du 17 août 1883, page 4 :

    « Etude de MeLe Gouix, huissier à Caen

    Vente de 65 ares d'orge ; Pièce de la Haie-Moiras, et de 55 ares d'avoine d'été, pièce des Orailles, à Ifs. Le dimanche 19 août

    1883, à 3 h. d'après-midi. Réunion à la Haie-Moiras ; Crédit. »

    Dans le Bonhomme normand du 5 octobre 1883, page 2 :

    « INCENDIES. Ont été brûlés : (…)

    1 879 gerbes de blé appartenant au sieur Auguste Lemarinier, cultivateur à Ifs. Perte : 1.500 fr. Assuré. »

    Dans le Bonhomme normand du 23 novembre 1883, page 1 :

    « UN FRAUDEUR INCORRIGIBLE — Le sieur Constant Macé, qui habite Ifs, est un fraudeur enragé. Son frère et lui ont déjà payé à l'Etat plus de 30.000. fr. d'amende, sans compter les frais — Un soir d'août, Macé essayait d'entrer en fraude un baril d'eau-de-vie de-cidre destiné à M.Vidal, débitant, rue Branville, à Caen ; mais il fut aperçu par un employé d'octroi qui se mit à sa poursuite et le reconnut. Constant Macé et la dame Vidal ont été condamnés solidairement à 5.400 fr, d'amende. Macé était également accusé de voies de fait ; il a été acquitté sur ce chef. »

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