• Anecdot'IFS, le Bonhomme Normand de 1876 à 1880

    Anecdot'IFS, le Bonhomme Normand de 1876 à   Les faits divers, glanés dans le journal Le Bonhomme normand qui paraissait avant-guerre, rapportent de petits larçins ou des accidents révélateurs de leur époque...

    Les archives des journaux le Bonhomme normand sont consultables sur le site

    http://www.normannia.info/

    « Le 19 novembre 1865, Emile Alliot et Alfred Crevel lancent le premier numéro à 500 exemplaires du Bonhomme normand - Journal spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados. L'hebdomadaire s'inspire du Petit journal créé par Moïse Millaud à Paris en 1863, bon marché, et destiné avant tout aux couches populaires. Le Bonhomme normand, vendu 10 centimes au numéro connaît un succès grandissant. Pour la première fois, un journal pénètre largement dans les campagnes. D'abord diffusé dans le Calvados, les ventes s'étendent dans les départements limitrophes, surtout dans l'Orne où une édition particulière sera mise en place en 1869. Il est appelé à devenir le journal le plus répandu de toute la région, grâce à des tirages sans commune mesure avec ses concurrents, position qu'il conservera jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Paraît de novembre 1865 à mai 1944 ; Hebdomadaire ; Editeur/imprimeur : Librairie Emile Alliot à Caen ; Diffusion : Calvados, Orne, Manche."

    Dans le Bonhomme normand du 14 juillet 1876, page 2 dans la chronique judiciaire du tribunal correctionnel de Caen :

    « Oscar-Arthur François, 32 ans, rémouleur à Ifs outrages envers le maire et le garde 1 mois (de prison). » 

    Dans le Bonhomme normand du 14 juillet 1876, page 4 :

    « Greffe da la Justice de Paix du canton Est de Caen.

    Vente D'AVOINE

    A IFS. Le dimanche 16 juillet l876. à 1 heure d'après-midi, M Marie greffier de la Justice de Paix du canton Est de Caen. procédera, en la commune d'Ifs, près Caen, requête des héritiers de M Jules-Auguste Leroy, à la vente des récoltes d'avoine et seigle, paille et grain, excrues sur les pièces de terre ci après :

    AVOINE.  

    Le Hoguais, le Clos-Chaumont, la Vallée-d'Allemagne, L’un, Les Courtes-Pièces, Les Vaudezu, Le Calvaire, La Haie Labour, Les Marais,

    Total. : 4 h 30 a.

    La Couture, SEIGLE : 0 h. 18 a. Crédit moyennant caution solvable. On se réunira à Ifs, devant la maison de M. Langlois, aubergiste. » 

    Dans le Bonhomme normand du 21 juillet 1876, page 4 :

    « Etude de Me Basilliard, huissier à Caen. VENTES  

    Dimanche prochain 23 juillet : 1. — A IFS, à 8 heures du matin, 5 pièces de récoltes en avoine, 2 pièces de récole d’orge, 1 pièce de récolte de pommes de terre. Réunion à l'auberge du Chapeau-Rouge, route de Falaise. — Crédit. » (…)

    « Greffe de la Justice de Paix du canton est de Caen.

    Vente de blé et avoine d'hiver à IFS. Le mardi 25 juillet 1876, à une heure d'après-midi, Me Marie, greffier de la justice de Paix du canton est de Caen, procédera en la commune d'Ifs, près Caen, requête des héritiers da M. Jules-Auguste Leroy, à la venté des révoltes de blé et avoine d’hiver, paille et grain, excrues sur les pièces de terre ci-après : BLÉ 

    L'Orme-d’Ifs, 72 ares. Le Nouvier, 24 ares. la Couture, 30 ares. Les Candies, 42 ares. Les Vaudeau, 78 ares. Les Vaudezu, 24 ares. Les Rougemonts, 84 ares. Les Callouins, 18 ares.

    Total. : 3 hect. 72 ares

    AVOINE d’HIVER

    Les Candies, 61 ares 20 centiares.

    Crédit moyennant caution solvable. On se réunira à Ifs, devant la maison de M. Langlois, aubergiste. »

    Dans le Bonhomme normand du 4 août 1876, page 4 :

    « A VENDRE OU A LOUER : Une MAISON à usage d'auberge, connue sous le nom du Chapeau Rouge sur la route de Caen à Falaise, commune d'Ifs. Cour entourée de murs, grange, écurie, étable, grenier, jardin derrière la maison et quatre pièces de terre qui en dépendent.  Facilités de paiement. Pour avoir des renseignements, s’adresser chez M. Martin, rue St Ouen, n°22, ou chez M. Benoist commissaire-priseur, boulevard St-Pierre. 

    Dans le Bonhomme normand du 18 août 1876, page 4 :

    « Etude de Me Vérel, huissier à Caen, place St Martin, n° 26. VENTE DE

    MEUBLES ET ORGE à IFS, route de Falaise. Le dimanche 20 août 1876, à 3 heures après midi à la maison de M. Bouland, près les Quatre-colonnes, il sera procédé à la vente de divers meubles, tels que : buffet de service, banc et chaises de jardin, jeu de tonneau, pelle, louches, seaux, râteaux, brouette, 40 bouteilles de vin, paniers, tables, boiseries et autres, 40 ares d'orge, et 40 ares de pomme de terre. Au complant. Pour louer la propriété, s'adresser à Vérel huissier. » 

    Dans le Bonhomme normand du 1er septembre 1876, page 4 :

    « Etude de Me VÉREL, huissier à Caen, rue Saint-Martin, n° 26. VENTE DE MEUBLES sur saisie, en la commune d'Ifs, le dimanche 3 septembre 1876, à 8 heures du matin, devant la porte du domicile du sieur Albert Marie, tailleur de pierres, consistant en batterie de cuisine, vaisselle, poterie, chaises, tables, armoires, buffet de service, glaces, draps, nappes, serviettes, chemises, vêtements, colliers, équipages de limon ; environ 200 gerbes d'avoine, 200 gerbes d'orge et 60 bornes de paille, etc.. etc. Au comptant. »

    On reparlera de cet Albert Marie, une semaine plus tard, dans le Bonhomme normand du 9 septembre 1876, page 3 à la rubrique du tribunal de simple police de Caen :

    « (…) Albert Marie, tailleur de pierres à Ifs, chacun 3 fr. d'amende pour ivresse. »

    Dans le Bonhomme normand du 21 octobre 1876, page 2 :

    « Samedi dernier, à trois heures et demie du soir, un commencement d'incendie, attribué à l'imprudence du jeune Alfred Planquette, âgé de trois ans et demi, demeurant à Ifs, a éclaté dans cette commune. La perte, assurée, est évaluée à 500 francs. »

    Dans le Bonhomme normand du 18 novembre 1876, page 2 dans la rubrique « Police correctionnelle de Caen » : 

    « Alcide-Delphin-Alexandre Devinas, 51 ans, journalier à Ifs, chasse à l'aide d'engins prohibés, 5 jours de prison, 50 francs d'amende. »

    Dans le Bonhomme normand du 24 mars 1877, page 2 dans la rubrique « Petites nouvelles » :

    « M. Félix Marais, cocher du coupé n° 36, ayant reçu de M. Létot, propriétaire à Ifs, une pièce de dix francs pour cinquante centimes, s'est empressé de la rapporter a M. Létot. »

         On reparlera de ce M. Létot quelques temps plus tard dans le Bonhomme normand du 28 avril 1877, page 1 :

    « VOLS DIVERS. — Dans la nuit de samedi à dimanche, on a escaladé le mur de la propriété de M. Létot, à Ifs, hameau de la route de Falaise, et on lui a volé sept poules et un coq, après avoir fait choix de ce qu'il y avait de plus beau. »

    Dans le Bonhomme normand du 7 juillet 1877, page 2 dans la Chronique judiciaire du tribunal de Caen :

    « Constant Macé, Isidore Macé et Jean-Baptiste Macé, trois frères fraudeurs de la commune d'Ifs, près Caen, essayaient, aidés de leur domestique, Emile Gand, de passer en fraude, le 20 mai dernier deux voitures contenant plusieurs barils d'eau-de-vie. Au lieu de s'arrêter à la sommation de deux gendarmes embusqués sur leur passage, les fraudeurs menèrent leurs chevaux un tel train que les gendarmes ne purent en rattraper qu'une. Le tribunal a condamné Constant Macé, Isidore Macé et Emile Gand, solidairement à 5.000 francs d'amende et a ordonné la confiscation des cinq barils d'eau-de-vie, sous contrainte de 450 francs ; Jean-Baptiste Macé a été condamné à 1.500 francs d'amende et aussi à une contrainte de 450 fr. pour 163 barils qui n'ont pu être saisis dans sa voiture. »

    Dans le Bonhomme normand du 14 juillet 1877, page 4 

    « Greffe de la Justice de paix du canton Est de Caen.

    Vente de Récoltes, à Ifs

    Le dimanche 15 juillet 1877, à huit heures précises du matin, en la commune d'Ifs, près Caen, Me Marie, greffier de la justice de paix du canton Est de Caen, procédera, requête de M Lesieur, propriétaire, à la vente des récoltes ci-après :

    Blé.

    Le Champ-Conard, 50 ares. Le Val, 72 ares. Rougemont 20 ares. La Haie-Maitre-Guillaume 45 ares. Le Clos-Perrelle, 40 ares. La Plaine, 45 ares. La Haie-Labour, 1 hectare 8 ares. La Haie-Labour 40 ares. Le Court-Carré, 40 ares La Plaine, 30 ares.

    Total, 4 hectares 80 ares.

    Avoine.

    Le Champ-Souris, 40 ares. Nampioche, 1 hectare 80 ares. Le Champ-Cavé, 2 hectares 10 ares. La Plaine, 72 ares.

    Total, 5 hectares 2 ares.

    Orge

    L'Ecale-d'Huître, 57 ares L'Orme-d'Ifs, 60 ares. Les Long-Champs 57 are.

    Total, 1 hectare 74 ares.

    On vendra également les récoltes excrues sur d'autres pièces, au gré des amateurs — Réunion à 8 heures précise, à l'auberge de Mme veuve Langlois à Ifs. Crédit moyennant caution. »

    Dans le Bonhomme normand du 28 juillet 1877, page 4 

    « A VENDRE DE GRE A GRE UNE PETITE FERME

    Sise à Ifs, au bourg, consistant en un corps de ferme, composé de maison d'habitation, avec chambres et greniers, cave, écurie, étable, grange, toit à porcs, poulailler, grande cour et grand jardin derrière ; le tout entouré de murs et s’accédant par une grande porte cochère donnant sur la rue, avec plusieurs pièces de terre en labour, et d'une contenance d'environ 4 hectares. Facilités de paiement. Pour traiter, s'adresser à Me Verel, huissier à Caen, place St-Martin, n°26. »

    Dans le Bonhomme normand du 12 octobre 1877, page 3 dans la rubrique « Furetages » :

    « Crucifix est un porte-surplis des environs d'Ifs, arrondissement de Caen. Dimanche, il était venu à la ville pour y fêter Saint-Côme, et il le fêta si bien, qu'au retour il ne pouvait faire un pas sans culbuter.

    Arrivé devant le Calvaire de Vaucelles, en homme qui sait que le bon Dieu est le soutien des faibles, Crucifix s'approcha de l'arbre saint et s'y cramponna. Il resta ainsi fixé jusqu'à la nuit tombante, et chaque passant de s'écrier en se signant :

    — Oh le saint et pieux Homme !

    Hélas ! les bonnes âmes, elles ne se doutaient pas de ce qui retenait Crucifix. Je vas vous le dire, mais n'en soufflez mot à sa femme, car c'est une brûlée que l'ivrogne recevrait.

    Crucifix restait ainsi crucifié, parce qu'il avait fait dans sa brague… ce qu’on y fait quand on n'est pas encore arrivé à l'âge où l'on peut seul se déboutonner. La nuit venue, Crucifix descendit du Calvaire et se nettoya du mieux qu'il put. La besogne faite, il rentra au logis Conjugal, sauvé de la brûlée que dame son épouse lui réservait, mais le corps et les idées légèrement rafraîchis. » 

    Dans le Bonhomme normand du 1er février 1878, page 2 :

    « SUICIDE. — Le nommé Emile Favereau, 38 ans, ex-adjudant de cavalerie, demeurant à Ifs, a été trouvé pendu dans le grenier du sieur Vendry. »

    Dans le Bonhomme normand du 12 avril 1878, page 2 :

    « Un incendie a éclaté dimanche soir à Ifs et a consumé une meule de paille appartenant à M. Lucien Carville, propriétaire à Allemagne. Perte 400 fr., non assurés. »

    Dans le Bonhomme normand du 6 juin 1878, page 3 :

    « Placide-Marie Morin dit Hettier, 47 ans, journalier à Allemagne, vol d'aliments au sieur Londe, débitant à Ifs, tapage nocturne, a été condamné à 6 jours de prison et 15 f. d'amende. »

    Dans le Bonhomme normand du 19 juillet 1878, page 2 :

    « UN ÉCRASÉ. — Jeudi, vers 2 heures du soir, M. Jules Grésille, âgé de 45 ans, voiturier à Cesny-Bois-Halbout, est tombé sous sa voiture, sur la route de Falaise, territoire d'Ifs, et a eu la tête écrasée, ainsi que le pied gauche. La mort a été instantanée. »

    Dans le Bonhomme normand du 20 septembre 1878, page 3 :

    « IFS.— Dimanche 22, après vêpres, bénédiction du Calvaire par M le curé doyen de Saint-Jean. Le soir, illumination du village et du clocher. »

    Dans le Bonhomme normand du 15 novembre 1878, page 2 dans la Chronique judiciaire du tribunal de police correctionnel de Caen :

    « Constant Giffard, 41 ans, à Ifs, à 1 mois de prison et a 66 fr. d'amende, bris de clôture, violation de domicile, coups et blessures et ivresse. »

    Dans le Bonhomme normand du 22 novembre 1878, page 3 dans la Chronique judiciaire du tribunal de police correctionnel de Caen :

    « Hippolyte Lemarinier, 56 ans, cultivateur à Ifs, 100 fr. d'amende pour coups et blessures. »

    Dans le Bonhomme normand du 6 décembre 1878, page 4 :

    « Etude de Me Le Boutellier, notaire à Caen

    ADJUDICATION, le lundi 23 décembre 1878, à midi. 1° : six pièces de terre à Ifs, delles du Rocquier-et-Haye, de l'Orme-d'Ifs, du Longchamp, des-Sept-Perches, des Basses-Breholles et des Pointes-des-Carrières-Bénard, ces deux dernières pièces sur Bras. Contenance totale : 4 hectares 13 ares 62 centiares ; 2e : 1 pièce à Allemagne, delle des Crières, contenant 18 ares 46 centiares. — Les pièces de Bras sont louées à Mme veuve Vasnier ; les autres sont louées à M. Bouillon, à Ifs. »

    Dans le Bonhomme normand du 25 avril 1879, page 4 :

    « Etude de Me Costard, notaire à Caen, rue de Geôle, 53.

    ADJUDICATION en ladite étude

    Le lundi 19 mai 1879, à 1 heure d’une jolie petite propriété située à Ifs, sur le bord de la grande route de Falaise, à 2 kilomètres de Caen, et consistant en :

    1 : Un enclos entouré de murs, comprenant maison d'habitation, écurie, remise, hangars, cour, puits, citernes, basse-cour, très beau jardin planté de magnifiques, arbres à fruits serre et charmant petit bosquet avec tonnelle, le tout contenant 27 ares.

    2 : Et trois pièces de terre autour de l'enclos, contenant ensemble 1 hectare 14 ares. S'adresser, pour visiter, chez M. Achille de la Mare, voisin de la propriété  et, pour tous renseignements audit MeCostard not. »

    Dans le Bonhomme normand du 11 juillet 1879, page 2 :

    « LE MAUVAIS LAIT. — Procès-verbal a été dressé par la police de Caen contre le nommé Charles Planquette, cultivateur à Ifs, pour avoir introduit du lait n'ayant pas le poids voulu et de mauvaise qualité. »

    Dans le Bonhomme normand du 21 septembre 1879, page 2 dans la Chronique Judiciaire, police correctionnelle de Caen :

    « Charles Berthelot, comte de la Villeurnoy, 85 ans, propriétaire à Ifs, outrages envers le chef de poste de Cormelles et envers le soldat Grosbois ; 15 jours de prison et 50 fr. »

    Dans le Bonhomme normand du 17 novembre 1879, page 2 : 

    « DU DANGER DE BOIRE AVEC DES GENS QU'ON NE CONNAIT PAS. Le père Etienne Laîné, dit Lebreton, est un cultivateur d'Ifs qui était venu à Caen vendredi pour y toucher une somme, de 1.140 fr. Après avoir empoché ces espèces, le père Laîné dîna bien et se mit ensuite à courir les cabarets et à boire un peu plus que de besoin. C'est au cours de ces pérégrinations bachiques qu'il fit la rencontre d'un marchand de peaux de lapin et de deux ménagères avec lesquels il but bouteille.

    Au sortir du cabaret, il offrit le bras à l'une des deux dames. Chemin faisant, la coquine lui passa la main dans les cheveux, lui donna des noms d'oiseau, et finalement lui enleva sa bourse.

    Puis, sous un futile prétexte, elle le quitta pour cinq minutes. Laine attendit ; mais au bout d'un quart d'heure, ne voyant pas la belle revenir, il l'appela. Ne recevant pas de réponse, ça lui donna des soupçons ; il porta la main à son gousset et s'aperçut de la disparition de ses 1.140 francs. 

    Laîné se rendit au bureau de police pour porter plainte, mais sans pouvoir dire si sa voleuse était jeune ou vieille, belle ou laide, grande ou petite, bien ou mal vêtue ; le bonhomme ne se rappelait même plus du cabaret où il avait été boire.

    Après bien des recherches, la police a fini par découvrir la coupable ; c'est la nommée Héloïse Durand, femme Serpin, âgée de 30 ans, fille soumise, demeurant rue de, la Fontaine. 890 francs ont été trouvés dans sa paillasse ; de plus, on a trouvé dans sa chambre pour environ 200 fr. de chemises avec dentelle et d'effets de luxe qu'elle venait d'acheter. La femme Serpin a prétendu que Laine lui avait donné sa bource dans un moment de générosité. Mais le tribunal devant lequel elle a comparu n'a pas admis cette excuse, et l'a condamnée à six mois de prison. Une fille Gavelle, qui avait reçu 80 fr. de ce vol, a été condamnée à deux mois de prison pour complicité par recel. Quant au père Laîné, il est rentré tout penaud chez lui, jurant bien que cette aventure lui servirait de leçon, leçon un peu chère, puisqu'il l’a payée 250 fr., sans compter les sottises dont sa femme l'a gratifié à son retour. »

    Dans le Bonhomme normand du 27 février 1880, page 2 :

    « Un incendie a éclaté, dans la commune d'Ifs, et a consumé : 1. au préjudice de M. Martin, propriétaire à Caen, une écurie estimée à 1.200 fr. ; 2. au préjudice de M. Auger, fermier à Ifs, 50 bottes de foin, ainsi que plusieurs instruments aratoires estimés à 220 fr. Tout est assuré. »

    Dans le Bonhomme normand du 18 juin 1880, page 2, dans la Chronique Judiciaire, police correctionnelle de Caen :

    « Victor Marie, 47 ans, maçon à Ifs, bris de clôture au préjudice du sieur Rozier, 8 jours. »

    Dans le Bonhomme normand du 25 juin 1880, page 4 :

    « Vente après décès à IFS. Le dimanche 27 juin 1880, à une heure d'après midi, Me Gautier, huissier, procédera devant la porte du domicile où est décédée Mme veuve Gabriel Leroy, à la vente du mobilier dépendant de sa succession déclarée vacante, requête de M. Mutel, agent d'affaires à Caen, curateur. Même étude. »

    Dans le Bonhomme normand du 2 juillet 1880, page 4 dans la Chronique Judiciaire, police correctionnelle de Caen :

    « Hippolyte Lemarinier, 59 ans, cultivateur à Ifs, outrages au garde champêtre, et contravention rurale, six jours et 6 fr. d'amende. »

    Dans le Bonhomme normand du 2 juillet 1880, page 4 :

    « Etude de Me Muller, notaire à Caen.

    ADJUDICATION par lots, à Caen, en l'étude le vendredi 2 juillet 1880, à une heure. DES IMMEUBLES

    Ci-après dépendant de la succession de M. Louis Faucon.

    Sur Ifs, hameau de Bras.

    1° Maison et dépendances, cour commune et jardin, non loués.

    2° Le Champ-Roger ou Delle-de-la-Couture, labour, de 47 a. 60 c, affermé à M. Marguerite.

    3° La Fosse-au-Renard ou Delle des Basses-Bréholles, labour, de 75 a. 25 c, non louée. (…) »

    Dans le Bonhomme normand du 30 juillet 1880, page 3 :

    « On ne connaît pas encore le chiffre exact des dégâts causés dans le département par les derniers orages. Il dépasse certainement plusieurs millions. Dans une seule commune, Avenay, les pertes s'élèvent à 400.000 fr. Cinquante hectares de blé, orge et colza, sont complètement détruits. Un seul propriétaire perd 40.000 fr. Sur la ferme d'Athis, près Caen, les pertes dépassent 10.000 fr. Les communes de Ste-Honorine-du-Fay, Maltot, Vieux, Amayé, Feuguerolles et Bully ont été également fort maltraitées. De petits cultivateurs ont tout perdu. A Ifs, Cormelles, Allemagne, les pertes dépassent 25.000 fr. ; pour eux, c'est la ruine complète, car la plupartavaient négligé de se faire assurer. (…) »

    Dans le Bonhomme normand du 10 septembre 1880, page 2 :

    « Un incendie, dont la cause est inconnue, a consumé, à Ifs, une meule d'orge de 3.400 gerbes et une meule d'avoine de 4.500 gerbes, au préjudice de la veuve Mercienne — Perte approximative, 9.000 fr. ; assuré, 7.900 fr. »

    Dans le Bonhomme normand du 1er octobre 1880, page 1 :

    « VOLS D'EAU-DE-VIE. — On sait que M. Legras, de l'hôtel St-Pierre, à Caen a établi un restaurant tout près du camp de Cormelles, sur le territoire d'Ifs, pendant la durée du campement des soldats du 5ede ligne. A l'occasion du retour des soldats et des réservistes venant des grandes manœuvres, des provisions de toute espèce avaient été  transportées pour les soldats. Trois des employés de M. Legras ont profité de la circonstance pour se rendre coupables de vols d'eau-de-vie au détriment de leur patron. Ce sont les nommésLouis-Jean-Baptiste Laplanche, 28ans ; Albert Pierre,19 ans, et Charles Mouette, âgé dé 55 ans. Ces individus ont été condamnés samedi par le Tribunal correctionnel de Caen : Laplanche et Pierre chacun 15 jours de prison ;  Mouette, 50 francs d'amende. » 

    « Est'IFS'valUn tour de Bras ou à Bras'IFS »

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