• Article et photo sur le site Ouest-France du mardi 19 mars 2013 :

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Bienvenue-chez-le-Sieur-de-Bras-_14623-avd-20130319-64774641_actuLocale.Htm

    Bienvenue chez le Sieur de Bras - Ifs

    Bras à l'honneur, quartier d'IFS

    « Quel rapport entre la rue de Bras (à Caen), la rue du Sieur-de-Bras (à Cormelles-le-Royal) et le quartier d'Ifs ?

    Les deux premières font référence au hameau de Bras, qui fut successivement paroisse, commune puis quartier d'Ifs. Situé sur l'ancienne route reliant le château de Caen au château de Falaise, il abritait notamment un relais de poste dont la « mare » destinée à faire boire les chevaux a d'ailleurs donné son nom à l'actuelle « rue de la Mare ».

    Ces lieux sont également associés à un certain Charles de Bourgueville, qui, au XVI e siècle, devint « Sieur de Bras », à partir du moment où il fit l'acquisition du fief de Bras, acheté aux moines de Saint-Etienne de Caen pendant les guerres de religion.

    Soucieux du sort des plus pauvres

    Qui était-il ? Né en 1504 à Caen, il marche tout d'abord sur les traces de son père, avocat du roi au Présidial de Caen, en obtenant une charge de « lieutenant général » de la vicomté puis du bailli de Caen.

    S'il s'avère être un magistrat impartial et soucieux du sort des plus pauvres, combattant la misère et « taxant les riches », il se passionne surtout pour l'écriture.

    C'est d'ailleurs son oeuvre d'historien de la Normandie, avec par exemple l'ouvrage Ville et université de Caen en 1588, qui lui vaut de passer à la postérité. Mort à Caen en 1593, il est inhumé dans la chapelle Saint-Jérôme de l'église Saint-Jean. »

    ------------------------------------------------------------------------

    Article et photo extraits du site Ouest-France du 19 mars 2013 :

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Reportage-Nous-on-est-de-Bras-disent-..._14341-avd-20130319-64774645_actuLocale.Htm

    Reportage « Nous, on est de Bras », disent souvent les gens d'ici... Michelle Bresson, qui y... - Ifs

    Bras à l'honneur, quartier d'IFS

    « Reportage

    « Nous, on est de Bras », disent souvent les gens d'ici... Michelle Bresson, qui y vit depuis le début des années 70, a fait construire « rue de la Mare, à une époque où il y avait encore quatre fermes qui fonctionnaient ».

    Elle confirme ce sentiment « identitaire », avant de préciser : « On aime bien notre statut, entre ville et campagne. » Mais qu'on ne s'y trompe pas : ici, on est bien à Ifs.

    « Au départ, avant la route de Falaise, Ifs c'était le bourg d'un côté et le hameau de Bras de l'autre. Tout le reste c'était des champs. » « Tout le reste », c'est Ifs plaine, et « l'urbanisation galopante qui grignote petit à petit ».

    L'ancienne paroisse de Bras, réunie à Ifs dans une même commune depuis la Révolution française, reste bordée de champs de céréales... Mais aussi par la zone d'activité Object'Ifs Sud. Et des maisons ont poussé sur les terres agricoles. On compte aujourd'hui « 160 boîtes aux lettres pour environ 350 habitants », dans le hameau indique Évelyne Chauvet, membre du CCQ (Conseil consultatif de quartier) et qui connaît bien son « village ».

    Vie de village dynamique

    « Village », le mot est lâché. Qu'en est-il de cet esprit ? De cette vie de village ? La dynamique mère de famille, professeur des écoles à Grainville-l'Engannerie, explique que son association « réunit 70 à 80 personnes à différentes occasions dans l'année ».

    Les retraités, « à peu près 50 % des habitants de Bras », apprécient les « marches organisées aux beaux jours ». Les jeunes ont également leurs sorties, comme récemment « du catamaran pour les ados ». Et les plus petits profitent, chaque année, de « la visite du père Noël, incarné par « Gaby », le doyen du hameau ».

    Tous se retrouvent pour « le repas annuel en début d'année » et le « barbecue géant de la fête des voisins, sur le terrain de sport, le dernier week-end de juin ».

    Et l'avenir alors ? « Rassurés » par les récentes discussions sur le Plu (Plan local d'urbanisme) qui veillera à « permettre au hameau de Bras de conserver son caractère de village », les représentants du CCQ se disent « vigilants par rapport à la zone d'activité, où on avait été surpris de voir des entreprises de logistique là où on nous avait parlé au départ de bâtiments limités en taille et d'activités de service... »

    Paradoxe

    Mais ces entreprises sont aussi un allié de poids dans l'espoir de voir Twisto prévoir « un peu plus d'arrêts en journée, en complément des transports scolaires ».

    Paradoxe d'un hameau de Bras où les habitants réclament « les avantages de la ville » mais ne veulent « ni les ennuis, ni être envahis ». Les projets et initiatives récents peuvent rendre optimistes. Par exemple la « bande paysagère prévue pour marquer la séparation avec la zone artisanale » et le dialogue « constructif et efficace mené avec la municipalité via le CCQ, par exemple lors des travaux réalisés dans la rue principale pour faire ralentir les voitures ».

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    On peut trouver également d'autres informations intéressantes sur le (hameau)-quartier de Bras sur le site suivant : http://villeifs.cluster005.ovh.net/patrimoine/porche.html

    Bras à l'honneur, quartier d'IFSBras à l'honneur, quartier d'IFSBras à l'honneur, quartier d'IFSBras à l'honneur, quartier d'IFS

        Charles de Bourgueville          Blason du sieur de Bras           Porche du manoir de Bras         Cadastre de Ifs-Bras de 1810

    « Au nord-est de la commune d'Ifs se trouve le hameau de Bras, où il y avait anciennement une chapelle et un fief. On signale qu'en 1047, on vit passer dans la plaine d'Izium, les seigneurs normands révoltés vaincus à la bataille de Val-Es-Dunes par leur duc Guillaume le Bâtard. Ils fuyaient en désordre pour passer le gué d'Athis à Allemagne, actuel Fleury sur Orne. On rapporte que beaucoup se noyèrent dans l'Orne et que leurs corps étaient si nombreux qu'ils arrêtèrent le fonctionnement du Moulin de Bourbillon situé près de l'actuelle « île Enchantée ».

    A partir de 1070, la paroisse d'Ifs est mentionnée dans différentes chartes. Elle était alors une dépendance de celle d'Allemagne (Fleury-sur-Orne), et fut, en 1077, comprise implicitement dans la donation faite à la nouvelle abbaye Saint-étienne de Caen par son fondateur le duc Guillaume (avec Bras, Hubert-Folie, et Bourguébus). Le hameau de Bras était souvent déjà associé à Ifs, et se trouve cité dans toutes les chartes passées et à venir. En 1082, Raoul de Bras est témoin signataire de la charte des barons normands pour l'abbaye Saint-étienne.

    Vers 1204, les seigneuries d'Ifs et d'Allemagne sont citées ensemble comme étant le fief d'Amaury de Maillent, qui les cède à sa sœur en mariage.

    En 1320, Pierre d'Ifs, fils d'un Robert d'Ifs, est mentionné pour une rente à l'abbaye de Barbery qui avait eu précédemment à sa tête, en 1280, un abbé nommé Thomas d'Ys.

    On sait que le fief de Bras fut possédé, au XVIe siècle, par Charles de Bourgueville, qui en prit le nom de Monsieur de Bras. Suivant l'abbé De La Rue, les moines de Saint-étienne de Caen en avaient été seigneurs. Mais, pendant les guerres de religion, on vendit plusieurs portions des biens des évêques et des abbayes, malgré le clergé qui, dans la suite, obtint des lettres-patentes pour rentrer dans ses biens en remboursant les acquéreurs. Les anciens bâtiments qui menaçaient ruine ont: été reconstruits vers 1820.

    Sous la Révolution, la commune d'Ifs absorbe la paroisse de Bras située à l'est de son territoire.

    Gros village de la Plaine de Caen, Ifs voit son habitat évoluer au 19e siècle. Lors du dénombrement de 1886, un quart des 606 habitants dépend encore de l'agriculture tandis que 60% exerce une activité dans l'agriculture. La population répartie entre le Bourg, le hameau de Bras et quelques exploitations disséminées dans la plaine stagne jusqu'au lendemain immédiat de la seconde guerre mondiale."

    Photo du portail du manoir du sieur de Bras : photo prise avant 1932 par Lefèvre- Négatif noir et blanc

    Part du hameau de Bras dans la population d’IFS

       
         

    Année

    Population totale d’IFS

    Bras

    1861

    787 hab.

    24,9 %

    1936

    803 hab.

    26,0 %

    2010

    10 922 hab.

    2,85%

       
         

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  • Mardi 12 mars 2013 à 10 jours du printemps : chutes de neige exceptionnelles sur la Normandie. Une journée particulière, une atmosphère de catastrophe provisoire, pas un bruit, plus rien ne bouge, plus rien ne roule... Un silence inhabituel, en ville. Une station de ski improvisée derrière le théâtre et une forêt d’Ifs transformée en forêt du Jura… Un moment magique pour les uns… Un cauchemar pour les autres...

    Station de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFS Station de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFSStation de sk'IFS

    Article du site caen.maville.com du 13 mars 2013 : http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-Neige.-A-Ifs-le-toit-d-un-magasin-s-effondre_fil-2307277_actu.Htm

    Neige. A Ifs, le toit d'un magasin s'effondre

    « La toiture du magasin A Tout Chat et Chien, situé auprès du centre commercial rocade sud, s'est éffondrée sous le poids de la neige. La police municipale est intervenue ce matin, alertée par des témoins.

    Aucune victime n’est à déplorer, le magasin n’ayant pas été ouvert par ses responsables.

    Pour rappel, par mesure de prévention, la Ville a fermé tous les établissements publics communaux aujourd’hui, « le temps de procéder au dégagement des toitures et de vérifier l’état des infrastructures avant leur réouverture, prévue demain, jeudi, à 7h ». Ouest-France

    ______________________________________________

    Article sur caensavezvous.fr du 13 mars 2013 : http://www.caensavezvous.fr/?p=25788

    IFS : Fermeture des établissements scolaires : pas d’accueil dans les écoles ifoises jeudi

    « Par arrêté préfectoral, tous les établissements scolaires seront fermés demain jeudi 14 mars. La fermeture doit permettre aux collectivités de procéder à un examen minutieux de l’état des bâtiments, avant leur réouverture au public. Cette recommandation préfectorale fait suite à plusieurs cas d’effondrement de toiture survenus dans le département, y compris à Ifs. En conséquence et par précaution, aucun accueil ne sera assuré dans les établissements concernés, écoles ou centres de loisirs demain. A Ifs, seule la crèche halte-garderie municipale sera ouverte au public habituel, la vérification des conditions d’accueil dans les locaux ayant pu être effectuée dès ce soir. Les autres établissements communaux recevant du public à Ifs seront progressivement réouverts dans la journée, après vérification des locaux par les services municipaux, mobilisés exclusivement au dégagement des voiries durant cette journée de mercredi 13 mars. Infos sur www.ville-ifs.fr »

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    Article et photo extraits du site Ouest-France du 13 mars 2013 :

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Reportage-a-chacun-ses-preoccupations-en-ce-jour-..._14341-avd-20130313-64736173_actuLocale.Htm 

    Reportage À chacun ses préoccupations, en ce jour d'épisode météorologique « exceptionnel... - Ifs

    Station de sk'IFS

    « Reportage

    À chacun ses préoccupations, en ce jour d'épisode météorologique « exceptionnel » à Ifs. Certains s'affairent à déneiger, le collège ferme ses portes après avoir accueilli quelques élèves dans la matinée, des enfants jouent et quelques courageux se promènent... Petit état des lieux d'une ville presque à l'arrêt avec nos correspondants.

    Ceux qui travaillent

    Bon nombre d'habitants se sont munis d'une pelle pour dégager les voies. Même si « la plupart des routes ont été impraticables », explique Robert Crepin, un habitant du bourg.

    Plus loin, un tracteur s'active pour dégager les ronds-points. Au volant, Julien, employé de l'entreprise Lair TP, qui « déneige la voirie entre Ifs et Fleury ». Pour le plus grand bonheur de Louis, son fils, fièrement assis à côté de son papa.

    « Service minimum » dans les écoles

    Aucun établissement scolaire n'a été fermé. Et le service du midi à la cantine a été assuré. Au collège Senghor, on s'apprête à fermer. Il est 14 h et les sept professeurs et employés qui ont assuré un « service minimum », depuis le matin, quittent les lieux. Frédéric Dodier, principal adjoint, précise que « 8 élèves, sur les 605 inscrits, ont été accueillis ». Valérie Madeleine, documentaliste, s'est occupée d'eux avec les professeurs présents avant que « les familles soient contactées pour récupérer leurs enfants ».

    « Nous avons accueilli huit enfants hier », explique, de son côté, un des membres du personnel de l'école maternelle Pablo-Neruda.

    Ceux qui se baladent et s'amusent

    Pour d'autres, voilà les joies simples d'une journée enneigée. Les promeneurs ne sont pas très nombreux, mais, dans le bourg, comme à Ifs Plaine ou du côté du quartier du Hoguet, les enfants en profitent au maximum. On a sorti les luges des garages. Et pour les plus grands, c'est bien sûr les indémodables bonhommes et batailles de boules de neige... »


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  • Anecdot'IFS, le Bonhomme Normand de 1887 à 1890Les faits divers, glanés dans le journal Le Bonhomme normand qui paraissait avant-guerre, rapportent des faits divers ou des informations révélateurs de leur époque...

    On peut consulter les archives du journal le « Bonhomme normand » sur le site : http://www.normannia.info/

    " Le 19 novembre 1865, Emile Alliot et Alfred Crevel lancent le premier numéro à 500 exemplaires du Bonhomme normand - Journal spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados. L'hebdomadaire s'inspire du Petit journal créé par Moïse Millaud à Paris en 1863, bon marché, et destiné avant tout aux couches populaires. Le Bonhomme normand, vendu 10 centimes au numéro connaît un succès grandissant. Pour la première fois, un journal pénètre largement dans les campagnes. D'abord diffusé dans le Calvados, les ventes s'étendent dans les départements limitrophes, surtout dans l'Orne où une édition particulière sera mise en place en 1869. Il est appelé à devenir le journal le plus répandu de toute la région, grâce à des tirages sans commune mesure avec ses concurrents, position qu'il conservera jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Paraît de novembre 1865 à mai 1944 ; Hebdomadaire ; Editeur/imprimeur : Librairie Emile Alliot à Caen ; Diffusion : Calvados, Orne, Manche. »

    Dans le Bonhomme normand du 11 février 1887, page 2, dans la Chronique judiciaire, police correctionnelle de Caen :

    « Lucien Jouenne, 44 ans, et Marie Deuillet, 46 ans: demeurant a Ifs, vol de paille aux époux Planquette, chacun 15 jours ; ils ont porté appel. »

    Dans le Bonhomme normand du 11 février 1887, page 4 :

    « Etude de Me Langlois. Notaire à Caen, rue Ecuyère, n.45 : Vente par adjudication en l'étude le lundi 21 février 1887 à 1 heure ensemble ou séparément, les immeubles ci-après sur Ifs.

    1. Maison, grange et remise, petite cour, puits et fumière, jardin de 3 ares 40 centiares.

    2. Labour dit Part de-Plaine, de 29 ares 17 centiares.

    3. Delle des Haies-Guillaume, labour de 88 ares 74 centiares.

    4. Delle de Rougemont, labour de 68 ares 68 centiares.

    5. Delle du Buquet, labour de 68 ares 7 centiares.

    6. Delle de l'Epinette, labour de 21 ares 31 centiares.

    7. Delle du Cléry, labour de 36 ares 50 centiares.

    8. Labour dit les Calloins de 30 ares 39 centiares. (…)

    S'adresser pour visiter à M. Arsène Monrocq, cultivateur à Ifs, fermier des terres. »

    Dans le Bonhomme normand du 25 février 1887, page 2 :

    « Prosper-Désiré Vauvert, 32 ans, avait été d'une conduite irréprochable. Il est marié et père de deux enfants. Il eut la mauvaise idée de s'établir sans argent aubergiste à Ifs. Deux de ses fournisseurs, les nommés Lemonier et Cosnard lui réclament paiement de leurs créances. A l'un, il remet un billet qu'ils fabrique et signe Larue ; à l'autre, un second billet fait dans les mêmes conditions et signé Dubois. Ces deux billets qui étaient faux furent bien entendu protestés à leur échéance. Au cours de l’instruction, Vauvert les a remboursés. Me Chauvel a réclamé l’acquittement de son client. Il l’a obtenu. »

    Dans le Bonhomme normand du 4 mars 1887, page 2 :

    « ACCIDENTS A CAEN. — La semaine a été fertile en accidents à Caen. — Place d'Armes, le sieur Alexandre Moncocq, 19 ans, cultivateur à Ifs, a reçu un coup de pied d'un cheval appartenant au sieur Manoury, cultivateur à Courvaudon, et a été fortement contusionné à la hanche et au jarret. »

    Dans le Bonhomme normand du 1er avril 1887, page 3 :

    « A vendre 600 bottes de sainfoin. S'adresser chez Mme Levavasseur, débitante de tabac à Ifs. »

    Dans le Bonhomme normand du 17 juin 1887, page 4 :

    « Etude de Me Provost, huissier à Caen, place St-Martin, n° 26, successeur de M. Vérel. Vente de meubles sur consentement le dimanche 19 juin 1887, à 1 heure, au bourg de Ifs au domicile du sieur François Quesnel, cultivateur.

    Batterie de cuisine, chaises, tables, buffet, armoire, horloge, commode à tiroirs, futailles, grand crible, banneau neuf, charrette équipée, petite charrette, deux rouleaux, une carriole, deux charrues à ratisser, une charrue à butter, une charrue à labourer, une grande herse, deux petites herses, une civière à colza, deux grandes échelles, une cuve et accessoires, chaînés en fer, lumière et 200 bottes de paille de blé.

    Bestiaux :

    1 cheval hongre de 4 ans, 1 jument de 3 ans, 2 bonnes vaches à lait, 1 bonne génisse, 2 veaux de l'année.

    Récoltes :

    4 hectares de sainfoin sur 5 pièces de terre, près le bourg d'Ifs.

    On commencera par le mobilier, à 1 heure précise,

    Crédit aux personnes solvables ou avec caution. »

    Dans le Bonhomme normand du 15 juillet 1887, page 4 :

    " Etude de Me Gondouin, huissier à Caen, rue de l'Eglise-Saint-Julien, 5.

     Vente de meubles et récoltes à Ifs, hameau de Bras, au domicile du sieur Louis-Auguste Lemarinier, ex-débitant, et sur une pièce de terre sise près son habitation, le dimanche 24 juillet 1887, à 9 heures du matin, il sera procédé à la vente de batterie de cuisine, casseroles, chaudrons, vaisselle et poterie de toute sorte, couverts, verres, moulin à café, lanternes de voiture, garde-manger, balances et série de poids, pèse-liqueurs, lampe, table à rallonges, chaises, lit en fer, paillasse, traversins, draps, couvertures, un fût à vermouth, bouteilles, barils, baquets, banneau, herses, échelle, bois à brûler et de débit.

     1 hunier (?), et quantité d'autres objets.

     Et immédiatement après la vente de ce mobilier, il sera procédé sur la pièce appelée Haie-Maître-Guillaume Fossé Saint-André, environ 500 bottes de sainfoin et luzerne en meulon et 2 hectares 50 ares d'avoine d'hiver. Au comptant. Etude de Me Gondouin. »

     Dans le Bonhomme normand du 16 septembre 1887, page 3 :

     « A louer tout présentement une propriété sise à Ifs, près Caen composée de maison d'habitation pouvant faire deux très beaux logements, très bien divisés, avec cour devant, cour derrière, basse-cour, cour en herbe, et logement d'habitation, un très beau jardin planté d'arbres fruitiers en plein rapport, un très beau puits. On vendrait s'il était agréable. S'adresser à M. Joseph Le Brethon, propriétaire à Ifs. »

     Dans le Bonhomme normand du 7 octobre 1887, page 4 :

     « A LOUER pour la Saint-Michel 1888, une Belle Ferme sise à Ifs, près Caen, dite la Baronnie, contenant 46 hectares. S’adresser à M. Le Gouix, huissier à Caen, ou à M. Godard, marchand de bois à Bretteville-sur-Laize, propriétaire de ladite ferme. »

     Dans le Bonhomme normand du 10 février 1888, page 4 :

     « Vente de Sainfoin et bestiaux à Ifs le dimanche 12 février 1888, à 1 heure - Sur la ferme de M. Verel, ancien huissier, sise au bourg d'Ifs, il sera vendu :

     2.000 bottes de sainfoin, première qualité

     2 vaches amouillantes

     1 vache pour l'herbage

     1 veau de 20 mois

     1 porc gras

     Et plusieurs lots de gros bois et bourrées.

     Le foin sera livré à domicile dans Ifs et Caen. Crédit avec caution »

     Dans le Bonhomme normand du 24 février 1888, page 2 :

     « VICTIME DU TRAVAIL — Le sieur Gost, sculpteur, travaillant à une maison de la rue de l'Oratoire, à Caen, a glissé sur les planches et est tombé du premier étage sur le pavé de la cour. Quoique tombant d'une hauteur relativement peu élevée, il s'est fait dans sa chute des blessures graves à la tête. Cet ouvrier, qui est marié et père de deux enfants, a été conduit en coupé chez lui, à Ifs. »

     Dans le Bonhomme normand du 18 mai 1888, page 2 dans la chronique judiciaire, police correctionnelle de Caen :

     « Femme Constance Desrues, 70 ans, cultivatrice à Ifs, falsification de lait, 28 francs et 2 affiches. »

     Dans le Bonhomme normand du 20 juillet 1888, page 4 :

     « Etude de Me Boné, huissier à Caen, rue Pémagnie,18. Vente de meubles et marchandises à Ifs, hameau de Bras au domicile de sieur Léonce Touchet, bourrelier, le dimanche 22 juillet 1888, à huit heures du matin MeBoné, huissier, procédera à la vente aux enchères publiques de :

     I. Meubles : ustensiles de cuisine, vaisselle, chaises, tables carrées et rondes, buffet de service, commode, armoires en chêne vernies et sculptées, tables de nuit et de toilette, rideaux, guéridon, etc.

     II. Marchandises : Licols en cuir, colliers, attelles, boucles, mors, anneaux, garnitures d'équipages, cuirs et peaux divers, brides, selles et quantité d'autres objets. Au comptant »

     Dans le Bonhomme normand du 17 août 1888, page 2 dans la Chronique judiciaire, police correctionnelle de Caen :

     « Joseph Frilley, 44 ans, couvreur à Ifs, outrages à la gendarmerie et tenue de jeux de hasard, 21 heures et 10 fr. »

     Dans le Bonhomme normand du 31 août 1888, page 2 :

     « TENTATIVE DE SUICIDE. — La semaine dernière, le sieur Jules Vauclin, vingt-sept ans environ, journalier à Ifs, était occupé à faucher à Saint-Aignan-de-Cramesnil. A la suite d'une altercation avec sa femme et sa belle mère, il alla se jeter dans une mare, située à peu de distance de l'habitation. Aux cris poussés par sa femme, on accourut et on le retira. Vauclin paraît avoir la monomanie du suicide. »

     Dans le Bonhomme normand du 21 février 1890, page 4 :

     « Étude de Me G. Gautier, huissier-audiencier, rue Froide, 16 Caen. Vente sur saisie à Ifs au domicile du sieur Cosnard père, le dimanche 23 février 1890 à 2 heures du soir. Me Gautier procèdera à la vente des objets dont la désignation suit : table en chêne, buffet, armoire, chaises, linge vaiselle, batterie de cuisine et quantité de débarras. Au comptant. »

     Dans le Bonhomme normand du 28 février 1890, page 2 :

     « Le sieur Émile Jeanne, entrepreneur de maçonnerie à Ifs, est en faillite. »

     Dans le Bonhomme normand du 4 avril 1890, page 2 :

     « A l'occasion des fêtes de Pâques, grand tir sur les coqs, à Ifs, dimanche et lundi et le dimanche après. Très bel emplacement. »

     Dans le Bonhomme normand du 30 mai 1890, page 4 :

     « Étude de Me Le Gouix, huissier à Caen. Le dimanche 1er juin 1890, 9 heures du matin. VENTE d'environ 2 hectares 80 ares de sainfoin, se trouvant sur les pièces du Champ-Souris et de l'Aiguillon, à Ifs, chemin d'Allemagne, requête de M. Emile Lefrançois.

    Et immédiatement après sur les pièces de Mlle Rivière, sises même commune, et nommées le Tertre, les Homaies, les Bissonnets, Sous-Nampioche et Rougemont, vente d'environ 2 hectares de sainfoin et d'un hectare 27 ares de trèfle de pays. Crédit. »

    Dans le Bonhomme normand du 27 juin 1890, page 2 :  

    FÊTES. — Ifs, fête patronale le 29 juin. Jeux, mât de cocagne, baiser de la tuile, baptême du tropique, jeux des pots ; courses aux canards, aux sabots et en sacs. Bal champêtre, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du « Bonhomme normand »

    Dans le Bonhomme normand du 25 juillet 1890, page 4 :  

    « Même étude le mardi 29 juillet 1890 à 3 heures d'après midi à Ifs Vente

    De 1 hectare 60 ares de Sainfoin et de 1 hectare 30 ares d'avoine d'été, sur les pièces des Orailles, de la Haie Moiras, du Clos Perrelle et du comptoir, te-quête de M. Jeanne. Réunion à la Haie Moiras. Crédit »

    Dans le Bonhomme normand du 1er août 1890, page 4 :  

    « Étude de Me Émile Bazin, huissier à Caen, successeur de Me Amédée Boujon : Vente à Ifs le dimanche 1er août 1890 à 8 heures du matin d'une belle tente complète à usage de cabaretier, contenant environ 150 places, un poêle avec ses tuyaux un jeu de carambole, 2 comptoirs, 2 barriques et autres objets saisis sur le sieur Douet. Au comptant. »

    Dans le Bonhomme normand du 14 novembre 1890, page 3 :   

    « A louer pour la Saint-Michel 1891, une ferme sise à Ifs près l'église contenant 21 hectares. S'adresser à Caen au propriétaire, rue docteur Rayer, n°2 et à Me Duchemin, notaire. »

    Dans le Bonhomme normand du 21 novembre 1890, page 3 :

    « A louer FERME DE LA BARONNIE à Ifs, près Caen contenant 46 hect. 12 ares. Entrée en jouissance à St-Michel 1891. S'adresser à Godard, marchand de bois, à Bretteville-sur-Laize. »


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