•  Des sculptures divisent le conseil municipal d'Ifs

     « Le conseil municipal d'Ifs, réuni mardi soir, a évoqué l’œuvre du défunt Serge Saint. Ses sculptures ne font pas l'unanimité parmi les élus.

     Serge Saint, artiste qui avait installé ses ateliers à Basly et à Thaon, sculptait des créatures monumentales en résine. Il est décédé le 3 décembre 2010, période à laquelle Ifs avait envisagé d'exposer quelques-unes de ses oeuvres au sein de la forêt. Le projet fut donc annulé. La famille du sculpteur n'a cependant pas oublié l'initiative des élus.

     « Ça me gêne »

     Désireuse de préserver les créations du défunt, elle souhaite faire don des oeuvres afin qu'elles soient mises en valeur et entretenues. Plusieurs d'entre elles ont déjà fait l'objet de donation à diverses communes du Calvados (Reviers, Thaon, Verson, Basly...). L'objectif final est de mettre en place, vers la fin de l'année, « un circuit Serge Saint » qui prendrait la forme d'un dépliant, décrivant la démarche de l'artiste et indiquant tous les lieux où peuvent être vues ses oeuvres.

     « Nous avons choisi deux oeuvres parmi les trois qui restaient, annonce Noëlle Le Maulf, maire-adjointe chargée de la vie culturelle. Elles ont besoin d'être rénovées et repeintes par les services techniques de la ville ». Il s'agit « de deux oeuvres monumentales qui sortent de l'ordinaire et permettent de faire avancer la ville sur un plan culturel », explique Yannik Le Ray, maire-adjoint chargé des transports et déplacements.

     Ces deux personnages allongés sur des dizaines de mètres, aux courbes féminines pour l'une d'elles, n'émeuvent pas l'opposition. « Est-ce qu'on peut les changer ? » lance Arnaud Fontaine, président du groupe « Rassembler à gauche ». La question reste en suspens.

     Ifs demeure tributaire du choix émis par les autres communes qui bénéficient également d'une donation. La forêt se destine à être l'écrin de l'une de ces créations contemporaines. Pour la deuxième, on s'interroge. « Choisir la forêt, cela me gêne. Je ne veux pas transformer cet espace naturel en parc, s'oppose Arnaud Fontaine. Je préférerais l'installer à proximité de l'espace Jean Vilar, où on souhaite développer une vie culturelle. » Pour le moment, les créatures en résine développent leur gigantisme sur les communes où elles sont nées, Basly et Thaon. »

     Article et photo parus sur le site Ouest-France le 28 septembre 2011 : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Des-sculptures-divisent-le-conseil-municipal-_14341-avd-20110928-61358386_actuLocale.Htm

     Pour rappel, toujours sur le site Ouest-France :

     « Serge Saint, artiste sculpteur et amoureux de son art aimait le partager et c'est dans cette optique que dès 1985, il donna envie aux enfants de pratiquer régulièrement la sculpture en intervenant à l'école maternelle de Thaon.

     En 1996, l'association des Amis et parents de Thaon lui avait mis en place un atelier sculpture. D'abord à l'école maternelle puis à l'UNCMT (Union normande des centres maritimes et touristiques) jusqu'en septembre 2009, date à laquelle, la municipalité lui a aménagé le grenier de la Maison des associations en atelier pour qu'il puisse avoir un endroit à lui ; endroit qu'il adorait et dans lequel il initiait les enfants et adultes à sa passion.

     Un artiste voué à son art

     « Serge était un personnage hors normes qui refusa longtemps de bénéficier des minima sociaux en répétant que la société n'avait pas à payer pour lui car il avait choisi cette vie, persuadé qu'il pouvait vivre de ses travaux de sculpture. C'était un véritable artiste, pas toujours facile à comprendre mais, tellement attachant », se souvient Anne-Marie Belliarde, première adjointe.

     « Serge Saint, artiste entièrement voué à son art, ses sculptures vivaient chichement dans un mobile-home à Basly près du moto-cross, il appréhendait l'hiver. La sculpture c'était sa vie ; ses sculptures, ses enfants. Je lui avais acheté une oeuvre et je mesurais le déchirement de le voir se séparer de l'une d'entre elles », se souvient son ami, Jean-Marc Léger, peintre. « Serge est parti ce matin à l'hôpital et je suis content que ce ne soit pas dans le froid de sa masure, car Serge n'avait rien, que le blanc de ses créatures qui résonnait à la lumière du jour et de la nuit. »

     L'artiste avait participé à de nombreuses expositions à Deauville, Mondeville, Verson ou encore Chantilly et bien d'autres encore, quelques-unes de ses oeuvres sont visibles à Fontaine-Étoupefour et Bretteville-sur-Laize. » Lien : http://sergesaint-sculpteur.pagesperso-orange.fr

     Article et photo parus sur le site Ouest-France le 08/12/2010 :

     http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-sculptures-de-Serge-Saint-sont-desormais-orphelines-_14044-avd-20101208-59504932_actuLocale.Htm


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  • Végétat'IFS 2 : Les vingts ans de la forêt d'IfsPlantés en 1991, 3 800 arbres offrent un endroit de détente – Ifs

    Végétat'IFS 2 : Les vingts ans de la forêt d'Ifs

        Lors du Forum des associations, organisé samedi 10 septembre 2011, a eu lieu la célébration du 20e anniversaire de la création de la forêt.

         "On ne réalise pas 32 ha de forêt avec une baguette magique, précise André Talpied, maire de Ifs de 1971 à 1977 et membre du conseil municipal de 1989 à 1993. Dans les années 90, nous avions la volonté de conserver un poumon dans un espace urbain, mais face à cela, il y avait les priorités quotidiennes. C'est-à-dire la question du logement. Il a fallu un élément déclencheur pour que la plantation d'une forêt devienne une réalité. »

    Balade et sport

         Le projet d'un boulevard périphérique en 1973, porte en lui, le germe de la forêt. Le conseil municipal d'alors suggère à l'État d'embellir de plantations les talus, né de la saignée du boulevard périphérique. On ne parlait pas encore de forêt. « L'esprit de l'époque privilégiait les parcs urbains. » Les 32 ha (à cette période, la commune n'était propriétaire que du tiers) à arborer bénéficièrent des meilleures protections. En 1990, le ministère de l'Agriculture subventionne les opérations de plantations forestières. « A partir de ce moment-là, la forêt fut réalisée en un temps record ! »

          En 1991, le maire, Jean Moulin (maire de 1977 à 1983, puis de 1989 à 2001) présente l'avant-projet préparé par la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt. Le mardi 23 juin, Anne d'Ornano, présidente du conseil général, inaugure les 3 800 plants (chênes, érables, merisiers...) qui offrent aujourd'hui aux Ifois un espace de balade, de divertissement et de sport. « La forêt est un marqueur de notre identité, précise Jean-Paul Gauchard, maire de Ifs. Elle est l'un des éléments de notre attractivité. »   

         Une étude a récemment révélé qu'au milieu de ce poumon vert bat le centre du Calvados. (voir ci-dessous) »

    Article et photo extraits du site internet de Ouest-France du 10-09-2011 :

     http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Plantes-en-1991-3-800-arbres-offrent-un-endroit-de-detente-_14341-avd-20110910-61230625_actuLocale.Htm

         Une stèle marquant le barycentre du département du Calvados a été inaugurée le samedi 1er octobre dans la forêt d’Ifs en présence de M Jean-Paul Gauchard, maire d’Ifs et de M Jean-Cedric Landry, président de la Chambre des Géomètres-experts du Calvados et de ses confrères.

     

    La forêt d'Ifs désignée comme le centre du Calvados - Ifs

    Un article et une photo visibles sur le site internet de Ouest-France - vendredi 30 septembre 2011 :

     http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-foret-d-Ifs-designee-comme-le-centre-du-Calvados-_14341-avd-20110930-61371197_actuLocale.Htm

    Végétat'IFS 2 : Les vingts ans de la forêt d'Ifs

     Trois questions à...

     Patrick Lallouet, géomètre-expert.

     Comment est née l'initiative de mesurer le point géographique central du Calvados ?

     Tous les deux ans, le conseil national de l'ordre des géomètres-experts organise avec Leica (fabricant allemand réputé pour les appareils photographiques et d'optiques, également fournisseur de matériel pour géomètres, NDLR) une mesure du Mont-Blanc. À l'instar de calculs d'envergure nationale, Christian Gille, président de l'Union nationale des géomètres-experts région Normandie (UNGE), a proposé avec nos petits moyens de matérialiser le centre des départements suivant : Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Maritime. L'opération a débuté en 2009. A ce jour, il ne reste qu'à définir le barycentre de l'Eure.

     Comment a-t-on défini le barycentre du Calvados ?

     Christian Gille a sollicité des étudiants qui suivent une formation BTS géomètre dans des lycées professionnels de Haute-Normandie. Trois méthodes différentes ont été utilisées. L'une d'elles consiste à calculer les coordonnées géographiques des clochers situés sur les communes périphériques du Calvados. Les mesures des latitudes et longitudes sont ensuite transformées en données x et y qui proviennent de calculs fournis par l'IGN. Avec trois méthodes de mesure, il y a donc désignation de trois points centraux. On a calculé leur moyenne et le résultat indique la forêt de Ifs comme barycentre du département.

     La connaissance de ce barycentre peut-elle vous aider dans votre travail de géomètre ?

     Elle ne nous est utile en rien. Par ce calcul, on a souhaité promouvoir notre profession. Trop souvent, les géomètres sont réduits à ces personnes qui manipulent un trépied jaune. Notre mission première est de garantir les limites de la propriétaire foncière. On aborde cependant d'autres domaines, juridiques par exemple. On intervient également dans l'implantation de projets définis. C'est une profession passionnante qui mérite d'être présentée aux plus jeunes. À l'occasion de cette matérialisation du barycentre, on souhaiterait présenter notre métier devant des élèves et pourquoi pas solliciter des vocations...

     Samedi 1 er octobre 2011, inauguration de la table d'orientation du barycentre du Calvados, à 11 h, forêt de Ifs. http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-foret-d-Ifs-designee-comme-le-centre-du-Calvados-_14341-avd-20110930-61371197_actuLocale.Htm

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     Un article et une photo de TendanceOuest.com du 15 septembre 2011 :

     http://www.tendanceouest.com/actualite-15914-la-foret-ifs-la-pomme-discorde.html

      La forêt d'Ifs : la pomme de discorde

    Végétat'IFS 2 : Les vingts ans de la forêt d'Ifs

          « La forêt d’Ifs fête ses 20 ans. Récemment menacée d’être rognée par la construction d’une bretelle d’accès au futur Ikea, elle est aujourd’hui au cœur d’un bras de fer entre agriculteurs et élus. En cause, le vœu des mairies d’Ifs et de Fleury-sur-Orne d’agrandir cet espace vert.

     17 hectares de plus

         Envisagé depuis sa création, le projet concernerait les deux communes et devrait prochainement intégrer le nouveau plan local d’urbanisme d’Ifs. Ce nouvel aménagement partagé entre les deux municipalités est “très attendu par la population non seulement ifoise, mais de tout le bassin sud”, explique t-on à la mairie d’Ifs. “Notre volonté est d’agrandir la forêt de 17 hectares le long du périphérique. Cela procurerait une zone de respiration au sud de Caen, tout comme une garantie de conservation des terres, afin d’éviter toute spéculation immobilière dans le futur. Enfin, c’est une mesure de développement durable, dans la mesure où les arbres absorbent le CO2 des villes.” Ces arguments sont loin de séduire le propriétaire des terrains concernés, Henri Pomikal, farouchement opposé à laisser partir ses terres agricoles. “La bretelle pour Ikea m’a privé de deux hectares de culture, mais il s’agissait de favoriser de l’activité. Transformer ces terres très riches pour en faire une forêt, c’est du gâchis. Nous aurons besoin de terres fertiles plus tard.” Son avis est partagé par la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer). “On va un peu loin dans la consommation d’espaces”, estime ainsi Stéphane Hamon, son directeur. “On a déjà de nombreux espaces verts. Pourquoi ne pas trouver un juste milieu en envisageant par exemple une séparation arborée de quelques dizaines de mètres ?” Vingt ans après sa création, l’extension de la forêt risque ainsi de n’en demeurer qu’au stade du projet. » L-S Jacquel-blanc

          Rappel : « C’est en mars 1991 que la municipalité décidait de doter la commune d’un poumon vert de 32 hectares, de 40 000 arbres et de plus de 4 kilomètres de chemins pour épargner ses habitants du bruit et de la vue trop proche du périphérique sud. »

    http://www.tendanceouest.com/actualite-15914-la-foret-ifs-la-pomme-discorde.html


    La Ville d'Ifs a réalisé une enquête auprès des Ifois et des usagers au sujet de la forêt.

     http://www.ville-ifs.fr/ifs.php?rubrique=ifs_hier&page=patrimoine

    Pour en connaître les résultats, télécharger le document pdf (7 Mo) en cliquant sur le lien ci-après :

     http://www.ville-ifs.fr/pdf/Ifs_Foret_resultats_enquete_2011.pdf


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  • L'association INTERACT'IFS (http://www.interact-ifs.fr/index.php), toujours au fait d'informations précieuses sur Ifs a déniché deux articles intéressants sur l'église d'Ifs :  http://www.interact-ifs.fr/index.php/topic,884.0.html

         Je les dépose ici toujours tout en rappelant qu'il existe la possibilité d'effectuer à gauche une recherche sur ce blog en vrac... (cette sorte de "friche" en fait à mon avis le charme, pouvoir "passer du coq à l'âne" en quelque sorte...)

    Ed'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suiteEd'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suiteEd'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suite

    L’Église d'Ifs (1885)

    Ed'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suite« La commune d'Ifs, située au sud de ta ville de Caen, traversée par la route de Caen à Falaise, deux chemins de grande communication et plusieurs chemins vicinaux, pos­sède une église qui mérite d'être remarquée. La nef romane présente du côté du sud une porte latérale semi-circulaire à voussures multiples et en saillie surmontée d'un couronne­ment ou fronton triangulaire annonçant qu'une porte proté­geait primitivement de son toit cette entrée qui était la princi­pale de l'église. La première face de l'archivolte ou voussoir extérieur est chargée de têtes plates, elles ont été recou­vertes d'un enduit de mortier qu'il serait facile d'enlever avec un peu de précaution. L'un des autres voussoirs porte des frettes crénelées. A l'ouest existe une autre porte romane qui n'offre rien de remarquable. La tour latérale au sud est aussi de ce style jusqu'au tiers environ de sa hauteur, on y voit des arcatures ; mais la partie supérieure appartient au style ogival et date probablement du XIIIème siècle. Les fenêtres annon­cent cette époque. On voit encore des modulons dans la corniche. Cette tour élégante et svelte qui offre un beau type que l'on retrouve dans quelques cantons du Calvados fut foudroyée en 1732 sur une hauteur de dix à douze mètres. Le dimanche 15 février 1733 les travaux de réparation de la pyramide du clocher (sic) furent adjugés au rabais à M. Quesnel, entrepreneur et architecte de Caen, moyennant 620 livres. Le trésor se réservait le droit de fournir la croix et le coq au dit entrepreneur (sic). Le chœur avait dû être recons­truit vers le XIIIème siècle. Un incendie avait dû détruire le premier, car lors des fouilles creusées en 1878, pour la construction du chœur actuel, on a trouvé deux sortes de fondations, les premières, les plus profondes et les mieux faites étaient encore bien conservées tandis que lors de la reconstruction on avait agrandi le chœur et on s'était contenté de fondations moins profondes et moins bien faites et à l'angle sud-est on trouva plus d'un demi-mètre cube de cendres et quantité de pierres carbonisées. Le chœur avait subi divers changements, car tel qu'il existait encore le 1er janvier 1877 lorsqu'il fut renversé par un terrible ouragan qui passa sur Ifs, on y remarquait des fenêtres qui avaient été percées depuis sa fondation et ne dataient que du XVème ou XVlème siècle. D'après une délibération du 1er janvier 1740 on constate que le chœur appartenait à Monseigneur le cardinal Fleury, ministre d'Etat, en sa qualité d'abbé de Caen, tandis que la nef appartenait à la paroisse. Six habi­tants d’lfs furent délégués, par la dite délibération, à l'effet de présenter une requête au cardinal Fleury pour le prier de contribuer à la réparation et au pavage du chœur et à son ajustement avec la nef s'il ne voulait faire les réparations ci-dessus (sic). Un bas-côté moderne a été intercalé au nord. Les fonds baptismaux doivent dater du XIIIème siècle. Le patronage de l'église d'Ifs et celui de la chapelle de Bras, appartenaient à l'abbaye de St Etienne de Caen ainsi que la totalité des dîmes à l'exception d'un trait qui était dévolu à celle de Fontenay. »

    François EUDES (18 novembre 1885)

    Ed'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suiteEd'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suiteEd'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suite

    L' Église d'IFS (1970)

    Ed'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suite« Bien que sérieusement touchée en 1944, l'église d'Ifs, en grande partie restaurée, mérite qu'on s'y arrête.

    En arrivant, le visiteur trouve devant lui une façade romane XIIème qui aurait besoin d'une importante restauration pour retrouver sa pureté primitive. La porte d'entrée semi-circulaire est composée de trois arcs finement sculptés, surmontés d'un fronton triangulaire, qui laisse supposer que primitivement un porche protégeait cette entrée. La corniche qui borde le haut de la façade représente des têtes sculptées. Les fenêtres agrandies sans doute pour permettre à la lumière de pénétrer davantage dans l'édifice, défigurent actuellement cette façade. On aperçoit d'ailleurs les traces (colonnettes visibles ou recouvertes d'un enduit) des anciennes fenêtres, qui étaient beaucoup plus petites, dans le genre de celles que l'on voit dans la première moitié de la tour.

    A droite de l'entrée, la tour, restaurée en 1958, est elle aussi de style roman de la même époque que la façade jusqu'à moitié de sa hauteur, la partie supérieure, comme l'annoncent les fenêtres, appartient au style ogival et date du XIIIe. Sur la partie Romane, on peut apercevoir les restes d'un cadran solaire. De nuit, un ensemble de huit projecteurs fait davantage ressortir sa forme élancée et les détails des sculptures. Cette mise en valeur est très appréciée de nombreux familiers et touristes des routes de Falaise et Thury-Harcourt.

              Entrons à l'intérieur ; ce qui frappe d'abord le visiteur, c'est le mur roman, qui sépare la nef en deux, et dont les chapiteaux et les arcs, sont remarquables bien que discutés par les spécialistes, pour les uns ils sont d'origine, pour d'autres ils ont été rapportés, pour d'autres enfin c'est une copie, c'est possible, mais reconnaissons alors que c'est une excellente copie... ! L'Eglise ayant subi des destructions ou modifications au cours des siècles, ces arcades ne seraient-elles pas plutôt des témoins d'une église primitive ?

    Sur votre droite, vous pouvez au passage admirer la chaire, restaurée et remise dans l'Eglise en 1967. Elle est datée de 1685. Entièrement en pierre sculptée, elle est composée de six panneaux représentant le Christ, panneau central, saint Pierre, 1er panneau de la balustrade et entre deux les Evangélistes. Sur la partie basse de la balustrade on peut lire dans un médaillon l'inscription suivante :

    « Cette chaire et balustrade a esté fait faire des derniers du Trésor à la diligence de Maistre Philippe Droulin Prêtre, Curé de cette Eglise et de Maistre François Hachet Bourgeois de Caen et trésorier 1685 ».

    En avançant toujours sur votre droite vous pouvez voir à l'intérieur de la tour, jusqu'à la moitié de sa hauteur. Sa réouverture a été une heureuse initiative car elle vaut être vue.

    Le chœur est beaucoup plus récent : une première construction daterait du XIIIe, mais il a été reconstruit en style roman en 1878 et très bien restauré depuis 1944.

    Deux statues en pierre, une Vierge et saint André patron de l'église.

    Tout, n'est pas dit dans ces quelques lignes et si un lecteur possédait ou connaissait un document sur l'Eglise d'Ifs, nous serions heureux d'en avoir connaissance pour un prochain Bulletin. »

    P. DUCELLIER, curé d'Ifs (1966-1986).

    Article paru dans le Bulletin municipal en 1970

      http://www.interact-ifs.fr/index.php/topic,884.0.html

    http://www.interact-ifs.fr/index.php

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