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On trouve sur le site de Gallica, un document très intéressant sur la famille Le Brethon, une famille établie au sud-Est de Caen et dont certains membres s’étaient installés sur la Grande ferme à Ifs…
« Le Brethon, laboureurs de profession » par Paul Le Brethon (1867-19..). Éditeur : S.I.B.N. [Société d'impression de Basse-Normandie] (Caen) 1941
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k329186w/f48.item.r=Ifs%20Calvados
Quelques extraits - « Les excès de la Révolution avaient soulevé bien des haines, excité bien des rancunes, et Georges Le Brethon n’avait pas gardé un bon souvenir des dix dernières années qu’il venait de vivre à Clinchamps. Mais se voir attaqué, lui, le fidèle ami du seigneur du village, le défenseur du curé réfractaire, par des bandits qualifiés « chouans », cela, vraiment, dépassait la mesure et il prit le parti de quitter la ferme de M. de Cauvigny, pour chercher ailleurs une exploitation agricole, aussi bonne mais mieux protégée. Vers la fin de 1805, il vint s’installer avec sa fille Marie-Françoise-Agathe, alors âgée de 29 ans, dans la grande ferme d’Ifs, commune située à 3 kilomètres de Caen. De tout temps il connaissait ce pays dont les curés avaient été ses amis. Le fils aîné de Georges Le Brethon, Philippe-Georges-Charles, avant d’aller s’établir à Cagny, avait été longtemps fermier à Verrières, tout près de la grande ferme d’Ifs, et le curé de cette commune, l’abbé Simon, était le parrain d’un de ses enfants. Georges Le Brethon quitta Clinchamps sans regret, d’autant plus que depuis 1801, son second fils, François-Auguste, établi dans son voisinage immédiat, avait cessé d’exercer le métier de tanneur et avait quitté ce village pour reprendre, lui aussi, la « profession de laboureur ». Il s’était installé dans une ferme à Bourguébus. (…)
Depuis quatre ans déjà, en 1808, Georges Le Brethon était décédé à Ifs, à l’âge de 80 ans, laissant sa fille Marie-Françoise-Agathe, célibataire, à la tête de son importante exploitation agricole. Sa fortune devait être rondelette, car jusqu’à la fin de sa vie, Georges, travailleur et économe avait arrondi ses terres. Nous voyons que le 21 brumaire an XII (19 novembre 1805), il achetait encore, à Saint-Martin-de-Fontenay, Delle du Quesnot, de Guillaume-Jean Vasnier des Cour déliés, une pièce de terre de 70 ares, pour le prix de 1.400 francs.
Au moment où s’ouvrait la succession de son père,Auguste Le Brethon héritait aussi d’un oncle de sa femme, Michel Gosse, cultivateur à Laize-la-Ville, marié et décédé sans enfant, le 11 septembre 1807. Mais des difficultés sur girent entre la veuve et les héritiers, et la succession ne fut réglée qu’en 1810 (…).
… Célibataire : la vaillante Marie-Françoise-Agathe, alors âgée de 36 ans, et qui, depuis la mort de son père, Georges c’est-à-dire depuis sept ans, dirigeait seule la grande ferme d’Ifs. François-Auguste Le Brethon vécut pendant une vingtaine d’années avec sa sœur, il mourut à Ifs, le 13 janvier 1835 (Archives de l’état-civil d’Ifs), à l’âge de 67 ans.
Parvenu à cette époque dans l’histoire de notre famille, je puis suppléer à la quasi-absence de documents écrits par mes souvenirs personnels, confrontés avec ceux de ma cousine, Mme Guyard, née Gilles, qui vient de mourir le 27 mai 1938, âgée de 84 ans, et qui a connu comme moi, plusieurs des enfants de François-Auguste Le Brethon.
Petite-fille de Georges-Gustave, 5° enfant Le Brethon, né en 1802, elle avait été bercée comme moi aux récits des choses d’autrefois, on lui avait tracé souvent le portrait pittoresque de cette grand’tante, Marie-Françoise-Agathe, la fermière d’Ifs, parcourant en coiffe et costume normands, et toujours montée sur un âne, la vaste plaine où s’étalaient ses champs de blé et d’avoine, ses colzas et ses sainfoins. Elle dirigeait en « maîtresse femme » une armée de valets et de servantes, de laboureurs et de moissonneurs, et l’on m’a raconté qu’elle vécut près de 80 ans. La brave fille avait ouvert son cœur et sa ferme à son frère, endeuillé, ainsi qu’à ses nombreux neveux et nièces. Pendant 20 ans, elle trouva pour l’aider dans l’accomplissement de sa tâche, le dévouement absolu d’Apolline, la sœur aînée des enfants orphelins, alors âgée de 18 ans. Cette jeune fille se consacra spécialement à l’éducation et à l’instruction, tant civile que religieuse, de ses frères et sœurs, elle développa leurs vocations. Tous se plaisaient plus tard à reconnaître qu’ils avaient trouvé dans leur sœur, Apolline, une véritable mère. Quand le plus jeune fils, Frédéric-Amand, né en 1812, fut entré au Petit Séminaire, et que le père fut décédé, alors seulement Apolline songea au mariage …. »NdR : Un Le Brethon fut maire d’Ifs de 1821 à 1830 (= 9 ans) et un Le Brethon Jacques fut maire d’Ifs de 1840 à 1848 (= 8 ans) Avaient-ils un lien de parenté avec cette famille ?
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Comme c'était petit, Ifs... en 1946.
Amusez-vous à retrouver les bâtiments et maisons qui existent encore aujourd’hui à partir de ce document établi en 1946 au lendemain de la seconde guerre mondiale…
Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53262787d.r=Ifs%20Calvados?rk=128756;0
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Un article d’Elias Muhlstein extrait du site Ouest-France du 26 septembre 2024 sur : https://www.ouest-france.fr/normandie/ifs-14123/videosurveillance-entre-trente-et-quarante-cameras-vont-etre-deployees-au-total-a-ifs-ae3a7416-7b57-11ef-822e-4d3ac9af3b93
Vidéosurveillance : entre trente et quarante caméras vont être déployées au total à Ifs
Le maire d’Ifs (Calvados), Michel Patard-Legendre, veut mettre un coup d’accélérateur sur le déploiement de la vidéosurveillance dans sa commune, comme il l’a expliqué dans son interview de rentrée 2024-2025.
La vidéosurveillance va être renforcée, à Ifs (Calvados) ; | ARCHIVES OUEST-FRANCE
« Je veux mettre l’accélérateur sur les caméras de vidéosurveillance. » Michel Patard-Legendre, le maire d’Ifs (Calvados), prévoit l’installation de matériel supplémentaire.
À terme, entre trente et quarante caméras vont être déployées dans la ville, mais des réglages restent à faire. « Pour que la vidéo fonctionne bien, il faut que l’éclairage soit allumé. Pour ce faire, on doit créer deux alimentations différentes car l’éclairage s’éteint la nuit, poursuit le maire. On a également besoin de la fibre pour que le matériel fonctionne efficacement. Le déploiement devrait se faire au printemps 2025. On va ensuite embrayer au deuxième semestre 2025 pour étendre la vidéosurveillance. »
La forêt d’Ifs parmi les premiers secteurs reliés à la vidéosurveillance.
Mais les secteurs déjà équipés peuvent d’ores et déjà accueillir de nouvelles caméras. C’est le cas de la forêt d’Ifs. Un pylône a été dressé au centre de l’aire de jeux pour enfants pour dissuader les individus qui endommagent régulièrement la tyrolienne. Toutes les caméras vont être reliées au commissariat de police de la ville « afin de leur permettre d’intervenir ou de retrouver les images » . OF
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