• Accueil    IFS (14) - « Désherbage » de la bibliothèque : 5 000 titres en moins - Publié le 24 janvier 2011 par Benard

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    Accueil « Lorsque la bibliothèque est fermée, les cinq personnes y travaillant cataloguent et équipent les 20 000 livres et la trentaine de revues proposés dans les locaux, rénovés en 2006. Cette année, « lors du désherbage annuel, 5 000 titres trop usés, ou trop peu lus, ont quitté les rayons ». L'espace gagné à permis d'installer des fauteuils, pour plus grand plaisir des lecteurs. Le remplacement de ces livres se fera petit à petit sur l'année, avec un achat annuel de 2 000 nouveaux livres par la bibliothèque.

    Les livres retirés des étagères feront l'objet d'une vente au cours de l'année. Les invendus seront soit jetés, soit donnés. On peut déjà venir lire plusieurs nouvelles revues comme Elle, Le MondeLe Monde des ados et, pour les plus jeunes, Spirou ou Mix Man.

    Organisant régulièrement des ateliers découvertes ou discutions autour du monde des livres et de l'imaginaire, en particuliers pour les enfants, la bibliothèque a fait l'acquisition de jouets et jeux à l'intention des tous petits. Les « Mini z'histoires » ont déjà un grand succès auprès de la très jeune population ifoise, de même que « Livres en bouches », adaptés aux adultes. La bibliothèque est aussi en lien avec diverses institutions, qui permettent des activités communes. Ainsi, la bibliothèque accueille régulièrement des groupes, scolaires ou non, pour des ateliers découvertes sur différents thèmes, à travers les livres et les histoires.

    La bibliothèque est ouverte à tous. Pour emprunter, il est nécessaire d'avoir une carte, gratuite pour les habitants de la commune. De plus, cette carte est aussi valable dans les bibliothèques de Caen et d'Hérouville-Saint-Clair. » Article et photo Ouest-France

    Bibliothèque Victor-Hugo, esplanade François-Mitterrand, tél. 02 14 37 29 93. Site Internet : bibliotheque-ifs.caenlamer.fr et courriel : bibli-ifs@agglo-caen.fr

    Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_–Desherbage-de-la-bibliotheque-5-000-titres-en-moins-_14341-avd-20110121-59752404_actuLocale.Htm


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  • Accueil   Un canal à Ifs ?  Accueil

         On projeta, au 19e siècle, de relier par des canaux l’Orne à la Loire en passant par la Mayenne (Laval, Angers) ou bien encore l’Orne à la Sarthe (Argentan, Alençon) et, de là, pouvoir rejoindre Le Mans... On en trouve la réflexion dans un « Mémoire contenant quelques éclaircissements sur les différents projets qui ont paru pour la navigation supérieure et inférieure de la rivière d'Orne» par père Lange, membre de la Société Royale d'Agriculture et de Commerce de Caen, le 25 juin 1821 :

    « (…) Depuis des siècles, la rivière d'Orne, navigable de Caen à la mer, a été jugée propre à le devenir de Caen à Argentan par le secours de l'art ; et lorsque les connaissances se sont étendues, on a reconnu qu'on pouvait la faire aisément communiquer avec la Loire » (…)

    Canaliser l’Orne est la solution la plus souvent proposée mais P. Lange mentionne dans son mémoire un projet de canal imaginé par M. Viette qui aurait pu relier directement Caen à Argentan en faisant l’économie de l’aménagement de la vallée de l’Orne entre ces deux villes :

    « M Viette fit imprimer et distribuer à Caen un mémoire ayant pour titre : Projet d'un nouveau canal de navigation pour les départements du Calvados, de l'Orne, de la Sarthe et d'Indre-et-Loire. »

    « On peut (dit-il page 16) prendre sur la carte ci-jointe l'idée de la direction du canal que je propose. On y remarquera que c'est par une ligne droite, pour ainsi dire, que de Séez il se dirige un peu au-dessus de Caen, aux carrières d'Allemagne, en passant par Argentan et Falaise. Ce canal laisserait bien loin sur sa gauche la courbe immense que décrit l'Orne à travers un pays pétré et de petite culture, pour traverser la plaine fertile de Falaise..... Je donnerais au canal (page 17) une largeur de 28 pieds seulement ; elle serait suffisante pour faire circuler mes bateaux qui n'en auraient que 8 de large sur 56 de longueur ; on voit déjà quelle réduction de dépense les dimensions de mon canal offrent à l'entreprise : un chemin de 40 lieues [Elle n'en fait pas 30, avec ses détours] que fait l'Orne pour arriver de Séez à Caen, réduit à 18..... En suivant donc (page 18) la carte ci-jointe, on verra qu'en partant de Séez pour Argentan, mon canal marche entre l'Orne et la grande route..... Il traverserait ensuite la grande route et passerait sur la rivière d'Orne, près le moulin la Roche, pour marcher presque directement sur Argentan....."

    La carte sous les yeux, on peut voir tous les lieux par où passe son canal qu'il fait arriver à Allemagne par Rocancourt, Verrière, Trotteval et Ifs (p. 20).

    "Sur la rivière d'Orne, et sous Allemagne, j'établirais un moyen mécanique nouvellement inventé par le capitaine W...., à l'effet de porter sur la hauteur une quantité suffisante des eaux de l'Orne pour alimenter leurs écluses (p. 21)."

    Parmi les avantages qu'il attribue à son canal (ibid), il compte celui de n'avoir point de propriétés, maisons, etc., à détruire ou acquérir ; mais il l'oublie, page 23, en disant : "J'observe qu'un tel projet ne pouvant être mis à exécution, sans préalablement avoir été autorisé par une loi ; tout propriétaire serait assuré de recevoir une indemnité proportionnée au terrain qu'occuperait le passage du canal. »

    P. Lange, précise que ce projet ne fut pas retenu… Il serait cependant intéressant de retrouver ce mémoire de M Viette pour voir les cartes qui l’accompagnaient ; en tout cas, dommage pour Ifs qui rata ici l’occasion de voir passer des péniches sous ses fenêtres…

    http://www.normannia.info/pdf/lange1821.pdf

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        Accueil Accueil  "Le Calvados gagne 4 636 habitants"… et la ville d'Ifs bat le record de l’accroissement démographique du département.

    Faits de société - Site Ouest-France - dimanche 02 janvier 2011

     « Le recensement Insee 2008 de la population municipale fait apparaître un gain de 4 636 habitants sur un total de 678 303 habitants. Un gain qui semble particulièrement dispersé sur l’ensemble des 706 communes. Les grandes villes du département montrent une érosion à l’image de Caen (-0,4 %) avec 109 899 habitants ; Hérouville-Saint-Clair (-0,8 %) avec 22 267 habitants et Lisieux (-0,5 %) avec 22 109 habitants. Dans les villes de plus de 8 000 habitants, seules les communes de Ifs avec +1,8 % (10 822 habitants) et Ouistreham avec +0,8 % (9 322 habitants) offrent une augmentation. » Ouest-France

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-Calvados-gagne-4-636-habitants_40771-1641020-pere-bno_filDMA.Htm

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    Ifs, championne de la démographie

    Avec ses 10 822 habitants recensés au 1er janvier 2008, Ifs a confirmé sa place de troisième commune de l’agglomération et de sixième commune du Calvados.

    Ifs, championne de la démographie

    Surtout, des quatre plus importantes communes de l’agglomération (Caen, Hérouville, Ifs et Mondeville), elle est la seule à avoir gagné des habitants entre 1999 et 2008, dates des deux derniers recensement de l’INSEE.

    L’accent sur le logement

    Pour expliquer cette évolution, plusieurs facteurs peuvent être avancés. L’un d’entre eux est le logement, avec un rythme moyen de 150 par an dans les années 90, et des pics à 250. En 2011, plus de 200 nouveaux logements doivent encore voir le jour. "C’est le fruit d’une politique de  plusieurs municipalités successives avec un ralentissement ces dernières années, tout en gardant un taux de croissance positif pour le logement", rappelle le maire, Jean-Paul Gauchard. "La desserte en transport en commun avec notamment un terminal d’une ligne de tramway y contribue également, tout comme les infrastructures universitaires développées ces dernières années", ajoute-t-il. Les installations culturelles comme l’espace Jean Vilar, ou sportives, finissent de façonner l’attractivité ifoise.

    http://www.tendanceouest.com/population--ifs--calvados--rescencement-2008,1.media?a=11007


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  •  Souvenir de madeleine du côté de chez Jeannette...

    Durant 66 ans, la Biscuiterie Jeannette, implantée à Ifs, embaumera le quartier de la Plaine des odeurs de cuisson de sa fameuse madeleine [1918-1984]

    Accueil La biscuiterie Jeannette est la plus ancienne biscuiterie normande. Elle est le mariage de l'essor de l'agri­culture normande avec le développement du chemin de fer et du savoir faire ancestral pâtissier normand. Tout a com­mencé en 1850, lorsque le maître pâtis­sier M. Mollier, installe la biscuiterie "Maison nor­mande" à Caen, rue Singer.

    L'établissement se spécia­lise dans les "biscuits de luxe" (petits fours, sablés normands, biscuits de Reims, biscuits à la cuiller), qui lui valent de remporter de nombreux concours agricoles dont notamment la médaille d'argent à l'ex­position universelle de Paris, en 1900, et la médaille d'or en 1911. C’est le sacre des produits du terroir. Les biscuits sont fabriqués à partir de farine et oeufs de la plaine de Caen et de beurre de la Manche. En 1918, Albert Boissel crée une biscuiterie à Ifs, rue de Caen, en limite du territoire de la préfecture du Calvados à deux pas de l’actuel carrefour de l’Aviation.

     « Boissel, né à Paris en 1868, fonde avec son père Paul à Littry, près de Balleroy, une société d'escomptes en 1896. Leur association concerne toutes opérations d'escompte, de recouvrement et de réceptions de fonds en dépôt. En 1901, la Société est dissoute. Après la guerre 14-18, c'est à Ifs, petit village sud de Caen, que l'on retrouve la trace d'Albert Boissel. Celui-ci a décidé de quitter le monde de la banque afin de monter une biscuiterie. Habitant près d’Isigny, il saisit l'importance économique que peut avoir la fabrication de biscuits à grande échelle. En s'associant avec le biscuitier caennais Pierre Mollier, qui lui vend ses secrets de fabrication, Albert Boissel emménage avec femme et enfant, ainsi que son père, route de Falaise, sur le site même de fabrication des biscuits. Dans la liste des électeurs au Conseil des Prud'hommes établie en 1925, on trouve son nom. Il est même précisé que c'est la septième année d'inscription ; on peut donc en déduire que la création de la biscuiterie dans la commune remonte à 1918. » Extrait de la « Biscuiterie Jeannette depuis 1850 » par Annie Fettu, Editions OREP 2010, page 23. 

    En 1925, Lucien Jeannette arrive dans l’entreprise d’Albert Boissel.

    En 1927, Lucien Jeannette s’associe avec Pierre Mollier et Albert Boissel et achète l’usine qui devient la « Biscuiterie Moderne du Calvados ».

    « Devant maître Bocave, notaire à Caen, Lucien Jeannette achète la Biscuiterie Boissel, le 2 mai 1927. Maître Jouanne, avocat de la rue Saint-Martin à Caen, est toujours propriétaire de l'immeuble. Désirant se fixer dans la commune, Lucien Jeannette fonde une famille en épousant, un an après l'achat de la biscuiterie, une jeune fille de la région parisienne, Marie-Louise Thoreau. Lucien Jeannette va véritablement impulser une dynamique nouvelle à l'usine, qu'il baptise la « Biscuiterie Moderne du Calvados ». Ses premières factures gardent le nom des premiers biscuitiers, Pierre Mollier et Albert Boissel. Il emploie alors quelques ouvriers, domiciliés pour la plupart à Ifs, et son épouse le seconde pour la comptabilité de l'entreprise. La production de la biscuiterie est variée - gâteaux secs, croquettes aux amandes, galettes de Caen, boudoirs et sablés. » Extrait du livre « La Biscuiterie jeannette depuis 1850 » par Annie Fettu, Editions OREP 2010, page 28. 

    En 1930, Lucien Jeannette dépose la marque « Galette de Caen » auprès du Tribunal de Commerce de Caen. La variété souligne le sacre des produits du terroir : gâteaux secs, croquettes aux amandes, galettes de Caen (marque déposée), boudoirs, sablés, beurrés normands, gaufrettes, pâtisseries, p'tit beurre (petit normandy - marque déposée), petits normands aux fruits secs, oeufs de conserve, madeleines... Jeannette affirme son positionnement de mar­que sur le territoire fran­çais. Les premiers voyageurs de commerce vont partout en France démarcher les com­merçants. Les premières livraisons en camion appa­raissent. « Jeannette », sym­bole d'une Normandie qui gagne s'impose à l'image : laitière normande, sa canne à lait sur l'épaule, arpentant un chemin de terre entre mer et campagne.

     « La Biscuiterie Jeannette, bien sûr, n'a pas été épargnée par les destructions (de 1944). Un certificat du maire d'Ifs daté de 1954, atteste que les soldats allemands, après la libération de la rive gauche de Caen par les Alliés, ont occupé la majorité des maisons en bordure de la route de Falaise, en parti­culier les locaux de la Biscui­terie. Après la guerre, Lucien Jeannette va se démener pour reconstituer le stock et relancer la production. Dès janvier 1945, l'acti­vité commerciale reprend et l'industriel déclare un chiffre d'affaires de plus de cinq millions de francs. Quant au matériel, il faudra deux années encore pour le remplacer. » Extrait de « La Biscuiterie Jeannette depuis 1850 » par Annie Fettu, Editions OREP 2010, page 41.

     « Lucien Jeannette, homme prématurément usé par tous ces efforts pour le bien de ses concitoyens et la reconstruction de son entreprise, décide de passer la main. N'ayant pas d'héritier à qui transmettre ce patrimoine, il songe à la vente. La transaction de l'usine et de l'unique camion Citroën a lieu le 21 octobre 1951 avec Eugène Vinchon, qui constitue le jour même une SARL pour ses fils Raymond et Jean. Lucien Jeannette vend aussi les marques de fabrique « Petit Normandy » et « Galette de Caen », dont les numéros figurent sur le registre spécial des marques de fabrique, tenu au service de la propriété individuelle. Enfin, il décide de ne pas se représenter aux élections municipales de 1953 et se retire avec sa femme à Antony, près de Paris. La page de l'époque Jeannette est tournée. » (…)

    « On retrouve Lucien Jeannette quelques années plus tard, dans une toute petite maison rue de Montréal à Venoix, commune aujourd'hui rattachée à Caen. Détaché de la biscuiterie, il reste toutefois gérant de la minoterie, ce qui lui rapporte un certain revenu. Alors commence pour l'homme d'affaires une nouvelle vie plus paisible, à l'ombre de son cerisier Tranquille Mimile » selon l'expression de Jean Colin, historien local qui était aussi son voisin. Une nouvelle vie en conformité avec son idéal chrétien, puisqu'il prend en main les enfants de la paroisse Saint-Gerbold. Il les initie au catéchisme, activité bénévole qu'il mènera jusqu'à la fin de sa vie, en compagnie de sa femme. Yves Lecouturier, ancien directeur du musée de la Poste à Caen, se souvient de ce petit homme discret, vêtu simplement, qu'il a connu vers 1960 avant de faire sa communion solennelle. Il n'avait pas besoin d'élever la voix pour se faire obéir des enfants qui le respectaient naturellement ; « pas un mot plus haut que l'autre ». Il se souvient également de madame Jeannette qui distribuait des bonbons aux enfants à chaque bonne réponse. Lucien Jeannette était un homme d'une grande bonté : tous les témoignages le confirment. Animé d'une solide foi chrétienne qu'il n'a jamais quittée que ce soit en temps que chef d'entreprise, élu municipal ou responsable de catéchèse. Le grand drame de la vie de cet homme aura été celui de n'avoir pas d'enfant à qui confier la succession de l'entreprise. Lucien Jeannette décédera dans les années 80, victime d'un cancer. »  Extrait de « La Biscuiterie Jeannette depuis 1850 » par Annie Fettu, Editions OREP 2010, pages 46-47.

     L'entreprise développe sa stratégie de communication et passe à l'ère de l'industrialisation, à partir de 1951, sous la direction des frères Vinchon qui achètent l’entreprise et fondent une S.A.R.L. L'effectif de la biscuiterie passe de 15 personnes en 1950 à 240 personnes en 1985.

    Le développement des grandes surfaces conforte sa croissance : une flotte importante de 50 camions sillonne la France. L'entreprise exporte en Europe et outre Manche. Années 70 : 40% en volume de madeleines France sont vendus avec la marque « Jeannette » ce qui la place, au début des années 80, parmi les premiers biscuitiers français et premiers fabricants de pâtisserie générique, avec 35% de parts de marché et une croissance de l'ordre de 16% par an ! Les chiffres don­nent le tournis: 15.000 madeleines par heure ; 45 à 50 tonnes de bis­cuits par jour (septembre 1983).

    Par la suite, les Vinchon achèteront la Biscuiterie Caennaise, rue de la Marne à Caen, et construiront un entrepôt à Frénouville.

    C’est en 1984, que l’usine Jeannette cesse son activité à Ifs, près du carrefour de l’Aviation, et installe toute sa production rue de la Marne à Caen. Après cela c’est une autre histoire qui commence puisque Vinchon-Jeannette est racheté en 1986 par le groupe Gringoire-Brossard… 

    Article d’après « 100 ans, les grandes entreprises familiales du Calvados » Liberté/le Bonhomme Libre hors série 2010.

    Et pour plus d'informations lire le livre la « Biscuiterie Jeannette depuis 1850 » par Annie Fettu, Editions OREP 2010

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    Très forte "Jeannette" ! Essayez un jour de transporter une canne à lait pleine sur l'épaule en la maintenant avec une cordelette...

    Dégustat'IFS & disgest'IFSDégustat'IFS & disgest'IFSDégustat'IFS & disgest'IFSDégustat'IFS & disgest'IFS

    A gauche, rue de Caen/rue de Falaise : l'ancienne usine, transformée en centre commercial ; le manoir de Lucien Jeannette dit "Manoir de Lépron". On voit les initiales "JL" en haut de la tour et le logo de la marque au-dessus de la porte (photos 2012).

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    EPILOGUE en 2014 : un article extrait du site de Tendance Ouest du 29 janvier 2014 :

    http://www.tendanceouest.com/caen/actualite-67358-la-biscuiterie-jeannette-appartient-desormais-au-passe.html

    La biscuiterie Jeannette appartient désormais au passé

    Mardi 28 janvier (2014) se terminaient officiellement les contrats de 29 des 36 salariés de la biscuiterie Jeannette basée à Caen.

    « Un peu plus de 163 ans après sa création, la plus ancienne entreprise de la capitale bas-normande, la biscuiterie Jeannette, a définitivement fermé le mardi 28 janvier. C’est à cette date que se terminent officiellement les contrats de 29 des 36 salariés de l’usine, les autres prenant fin le 3 février prochain. La production est arrêtée depuis cinq semaines. Le 18 décembre dernier, le tribunal de commerce de Caen avait prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise. La cinquième de son histoire. Aucun repreneur ne s’est manifesté depuis, malgré un projet de reconversion à Falaise. “C’est bien dommage parce que nous avions trouvé de nouveaux locaux aux normes agro-alimentaires”, se désole Françoise Bacon, déléguée du personnel. Depuis le début du montage du dossier à l’automne 2012, aucune banque n’a voulu soutenir l’investissement de 750 000 € au côté de l’actionnaire principal, le groupe LGC. “Du coup, il s’est retiré et il nous fallait alors trouver 6 millions d’euros, soit une somme impossible à réunir entre nous”. » TO

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