• L'association INTERACT'IFS (http://www.interact-ifs.fr/index.php), toujours au fait d'informations précieuses sur Ifs a déniché deux articles intéressants sur l'église d'Ifs :  http://www.interact-ifs.fr/index.php/topic,884.0.html

         Je les dépose ici toujours tout en rappelant qu'il existe la possibilité d'effectuer à gauche une recherche sur ce blog en vrac... (cette sorte de "friche" en fait à mon avis le charme, pouvoir "passer du coq à l'âne" en quelque sorte...)

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    L’Église d'Ifs (1885)

    Ed'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suite« La commune d'Ifs, située au sud de ta ville de Caen, traversée par la route de Caen à Falaise, deux chemins de grande communication et plusieurs chemins vicinaux, pos­sède une église qui mérite d'être remarquée. La nef romane présente du côté du sud une porte latérale semi-circulaire à voussures multiples et en saillie surmontée d'un couronne­ment ou fronton triangulaire annonçant qu'une porte proté­geait primitivement de son toit cette entrée qui était la princi­pale de l'église. La première face de l'archivolte ou voussoir extérieur est chargée de têtes plates, elles ont été recou­vertes d'un enduit de mortier qu'il serait facile d'enlever avec un peu de précaution. L'un des autres voussoirs porte des frettes crénelées. A l'ouest existe une autre porte romane qui n'offre rien de remarquable. La tour latérale au sud est aussi de ce style jusqu'au tiers environ de sa hauteur, on y voit des arcatures ; mais la partie supérieure appartient au style ogival et date probablement du XIIIème siècle. Les fenêtres annon­cent cette époque. On voit encore des modulons dans la corniche. Cette tour élégante et svelte qui offre un beau type que l'on retrouve dans quelques cantons du Calvados fut foudroyée en 1732 sur une hauteur de dix à douze mètres. Le dimanche 15 février 1733 les travaux de réparation de la pyramide du clocher (sic) furent adjugés au rabais à M. Quesnel, entrepreneur et architecte de Caen, moyennant 620 livres. Le trésor se réservait le droit de fournir la croix et le coq au dit entrepreneur (sic). Le chœur avait dû être recons­truit vers le XIIIème siècle. Un incendie avait dû détruire le premier, car lors des fouilles creusées en 1878, pour la construction du chœur actuel, on a trouvé deux sortes de fondations, les premières, les plus profondes et les mieux faites étaient encore bien conservées tandis que lors de la reconstruction on avait agrandi le chœur et on s'était contenté de fondations moins profondes et moins bien faites et à l'angle sud-est on trouva plus d'un demi-mètre cube de cendres et quantité de pierres carbonisées. Le chœur avait subi divers changements, car tel qu'il existait encore le 1er janvier 1877 lorsqu'il fut renversé par un terrible ouragan qui passa sur Ifs, on y remarquait des fenêtres qui avaient été percées depuis sa fondation et ne dataient que du XVème ou XVlème siècle. D'après une délibération du 1er janvier 1740 on constate que le chœur appartenait à Monseigneur le cardinal Fleury, ministre d'Etat, en sa qualité d'abbé de Caen, tandis que la nef appartenait à la paroisse. Six habi­tants d’lfs furent délégués, par la dite délibération, à l'effet de présenter une requête au cardinal Fleury pour le prier de contribuer à la réparation et au pavage du chœur et à son ajustement avec la nef s'il ne voulait faire les réparations ci-dessus (sic). Un bas-côté moderne a été intercalé au nord. Les fonds baptismaux doivent dater du XIIIème siècle. Le patronage de l'église d'Ifs et celui de la chapelle de Bras, appartenaient à l'abbaye de St Etienne de Caen ainsi que la totalité des dîmes à l'exception d'un trait qui était dévolu à celle de Fontenay. »

    François EUDES (18 novembre 1885)

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    L' Église d'IFS (1970)

    Ed'IFSfice religieux : l'église Saint-André d'Ifs... suite« Bien que sérieusement touchée en 1944, l'église d'Ifs, en grande partie restaurée, mérite qu'on s'y arrête.

    En arrivant, le visiteur trouve devant lui une façade romane XIIème qui aurait besoin d'une importante restauration pour retrouver sa pureté primitive. La porte d'entrée semi-circulaire est composée de trois arcs finement sculptés, surmontés d'un fronton triangulaire, qui laisse supposer que primitivement un porche protégeait cette entrée. La corniche qui borde le haut de la façade représente des têtes sculptées. Les fenêtres agrandies sans doute pour permettre à la lumière de pénétrer davantage dans l'édifice, défigurent actuellement cette façade. On aperçoit d'ailleurs les traces (colonnettes visibles ou recouvertes d'un enduit) des anciennes fenêtres, qui étaient beaucoup plus petites, dans le genre de celles que l'on voit dans la première moitié de la tour.

    A droite de l'entrée, la tour, restaurée en 1958, est elle aussi de style roman de la même époque que la façade jusqu'à moitié de sa hauteur, la partie supérieure, comme l'annoncent les fenêtres, appartient au style ogival et date du XIIIe. Sur la partie Romane, on peut apercevoir les restes d'un cadran solaire. De nuit, un ensemble de huit projecteurs fait davantage ressortir sa forme élancée et les détails des sculptures. Cette mise en valeur est très appréciée de nombreux familiers et touristes des routes de Falaise et Thury-Harcourt.

              Entrons à l'intérieur ; ce qui frappe d'abord le visiteur, c'est le mur roman, qui sépare la nef en deux, et dont les chapiteaux et les arcs, sont remarquables bien que discutés par les spécialistes, pour les uns ils sont d'origine, pour d'autres ils ont été rapportés, pour d'autres enfin c'est une copie, c'est possible, mais reconnaissons alors que c'est une excellente copie... ! L'Eglise ayant subi des destructions ou modifications au cours des siècles, ces arcades ne seraient-elles pas plutôt des témoins d'une église primitive ?

    Sur votre droite, vous pouvez au passage admirer la chaire, restaurée et remise dans l'Eglise en 1967. Elle est datée de 1685. Entièrement en pierre sculptée, elle est composée de six panneaux représentant le Christ, panneau central, saint Pierre, 1er panneau de la balustrade et entre deux les Evangélistes. Sur la partie basse de la balustrade on peut lire dans un médaillon l'inscription suivante :

    « Cette chaire et balustrade a esté fait faire des derniers du Trésor à la diligence de Maistre Philippe Droulin Prêtre, Curé de cette Eglise et de Maistre François Hachet Bourgeois de Caen et trésorier 1685 ».

    En avançant toujours sur votre droite vous pouvez voir à l'intérieur de la tour, jusqu'à la moitié de sa hauteur. Sa réouverture a été une heureuse initiative car elle vaut être vue.

    Le chœur est beaucoup plus récent : une première construction daterait du XIIIe, mais il a été reconstruit en style roman en 1878 et très bien restauré depuis 1944.

    Deux statues en pierre, une Vierge et saint André patron de l'église.

    Tout, n'est pas dit dans ces quelques lignes et si un lecteur possédait ou connaissait un document sur l'Eglise d'Ifs, nous serions heureux d'en avoir connaissance pour un prochain Bulletin. »

    P. DUCELLIER, curé d'Ifs (1966-1986).

    Article paru dans le Bulletin municipal en 1970

      http://www.interact-ifs.fr/index.php/topic,884.0.html

    http://www.interact-ifs.fr/index.php

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  • En date du 28 juin sur le site du conseil général du Calvados :

    http://www.calvados.fr/cms/accueil-calvados/actions-departement/bien-vivre-dans-le-calvados/culture-et-patrimoine/Archeologie/les-travaux-recents/ifs-le-hoguet-parcelles-BE-122-127-128

    Ifs le Hoguet - parcelles BE 122, 127 et 128

    PASS'IFS Encore du nouveau

    Ce diagnostic archéologique a été réalisé en mars 2010, dans le cadre du projet de construction d’un lycée hôtelier par le Conseil régional de Basse-Normandie à Ifs « le Hoguet », à l’emplacement de trois parcelles d’une superficie totale de 35 553 m2 jouxtant la commune de Fleury-sur-Orne. A l’issue de cette opération deux zones situées dans deux secteurs opposés de l’emprise diagnostiquée ont livré des vestiges funéraires.

     Dans la première, en limite méridionale de l’emprise, trois fosses oblongues parallèles et proches, d’axe nord-sud ont été mises en évidence. Sur les trois fosses oblongues, deux ont été fouillées permettant d’identifier des sépultures à inhumation. La première a livré une femme adulte, la seconde un adolescent. Ces aménagements sont bordés, au sud, par un fossé d’axe NNESSE peut-être palissadé. Le seul mobilier recueilli dans son comblement est un tesson de céramique modelée à pâte noire à bioclastes. Au nord de ces éléments passe un autre fossé cette fois très arasé, presque parallèle au précédent. Selon l’interprétation que l’on fait de son tracé, il a été observé sur 15 ou 30 mètres. Son orientation s’accommode de celle des monuments de type Passy de la nécropole néolithique située à une centaine de mètres au nord. Toutefois, en l’absence de mobilier datant, la confrontation en faveur ou en défaveur d’une attribution de ces vestiges à un monument de type Passy a été basée sur la morphologie des fosses sépulcrales mais également des fossés, par comparaison avec les exemples régionaux. Il s’en dégage une forte probabilité que ces éléments soient plutôt attribuables à une autre période que le Néolithique, la protohistoire par exemple et l’âge du Fer en particulier.

    Le second secteur positif à l’issue de ce diagnostic se situe au nord-est de l’emprise. Une sépulture y a été reconnue, mais paraît en l’état isolée. Son comblement livre des fragments de mâchefer, des tessons de céramique à glaçure plombifère, de fragments de tuile. A la base des grosses pierres scellaient des ossements humains, cette fois-ci sans mobilier. Les restes osseux renvoient à un unique individu, adulte. Ces ossements témoignent d’un phénomène de réduction, non datable en l’état. On notera que le secteur est caractérisé par une forte altération des niveaux archéologiques, probablement générée par un remaniement massif du terrain en amont de l’opération.

     Cécile Germain-Vallée , Néolithique et protohistoire, diagnostic, archéologie préventive, 2010

    Article publié le 28 juin 2011 sur : http://www.calvados.fr/cms/accueil-calvados/actions-departement/bien-vivre-dans-le-calvados/culture-et-patrimoine/Archeologie/les-travaux-recents/ifs-le-hoguet-parcelles-BE-122-127-128


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  • Plus vaste, le cimetière paysager de Nampioche est inauguré à Ifs

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     Article et photo extraits du site « Ouest-France » du 14 juin 2011 :
    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Plus-vaste-le-cimetiere-paysager-de-Nampioche-est-inaugure-_14341-avd-20110614-60688564_actuLocale.Htm

        "Depuis son inauguration, samedi matin, le « nouveau cimetière », vaste de 16 408 m2, s'appelle Nampioche. L'actuelle rue Jacques-Cartier, qui longe l'entrée du cimetière, s'appelait au XVIIIe siècle « chemin de Nampioche à Ifs ». C'est une nouvelle dénomination pour une nouvelle approche du cimetière : en faire « un cadre de vie ». « En 2008, on a fait une sorte d'état des lieux avec les agents de la collectivité et on s'est rendu compte qu'il était nécessaire d'engager une extension du cimetière car, à très court terme, il ne pouvait plus accueillir de nouvelles sépultures », explique Gérard Dumaine (maire adjoint chargé de l'urbanisme et des travaux).
        D'une superficie de 8 000 m2 auparavant, le cimetière arrivait à saturation avec 577 sépultures traditionnelles, 59 cavurnes en sol et 45 cavurnes en columbarium. Par ailleurs, Gérard Dumaine qui se dit « intransigeant au niveau de la propreté » souhaitait embellir cet espace de recueillement qu'il considérait « mal entretenu ». Par exemple, de nombreuses traces de pollution endommageaient le columbarium, une fontaine était également inopérante.
    Neuf mois de travaux
        L'extension du « nouveau cimetière » et son embellissement ont commencé en octobre 2009 pour s'achever en juin 2010. Seule la réfection du columbarium et des abords des cavurnes ont obligé les familles à retirer les ornements funéraires.
    « Le fruit d'une concertation assez large »
        Au sein de la commission des travaux, s'est constitué un « groupe de travail cimetière », mené par Gérard Dumaine, qui réunissait élus et administrés. Ils ont visité plusieurs cimetières qui sont agréables à visiter. « L'équipe éphémère » a retenu l'architecte urbaniste Andrew R. Neils assisté de Mme Lecoeur. Ont également participé à ces travaux : les entreprises Kaléos (travaux publics) et Leblois environnement chargé de l'engazonnement. S'est ajouté le travail des services techniques de la Ville et de l'administration.
    L'extension
        D'une superficie de 8 469 m 2 , l'extension est destinée à recevoir 900 sépultures traditionnelles, 90 cavurnes en sol et 90 cavurnes en columbarium. Un carré est également réservé aux sépultures musulmanes. Pour le moment, aucune sépulture n'est réservée car un règlement intérieur du cimetière devrait être opérationnel en octobre. Une extension future est déjà envisagée d'une superficie de 7 112 m 2 .
    Le cimetière de Nampioche : « un cimetière paysager »
    L'objectif était de dépasser l'utilité funéraire du cimetière, d'en faire un espace agréable à visiter. Pour ce faire, l'ancienne fontaine inopérante a été réaménagée en un « jardin zen ». Des massifs arbustifs et des pergolas agrémentent la promenade. Des murets en pierres invitent à s'asseoir. Les sépultures traditionnelles seront quant à elles implantées dans un espace en forme d'oeil. Les éclairages dans les allées sont à basse consommation. Quant aux abris-containers, ils récupèrent désormais les eaux de pluie que les usagers du cimetière pourront utiliser pour entretenir les fleurs des sépultures."
    Cimetière de Nampioche. Ouvert tous les jours de 8 h à 19 h.

    Un cimetière pas comme les autres 

    Article et photo extraits du site « Tendance Ouest » du 22 juin 2011 :

    http://www.tendanceouest.com/actualite-13480-ifs-un-cimetiere-pas-comme-les-autres.html

         « Preuve en est avec le cimetière paysager Nampioche d’Ifs, bel écrin arboré qui s’étend sur plus de 16 000 m2  à l’extrémité sud de la commune. Surtout, l’agencement achevé l’an dernier lui a permis de changer d’identité. “Il faut rendre la visite d’un cimetière agréable malgré tout”, assure Gérard Dumaine, maire adjoint.
    Un vrai petit parc
         Inauguré le 11 juin dernier, ce cimetière a vu sa capacité d’accueil augmenter pour les sépultures traditionnelles de 577 à 1 477,  pour les cavurnes en sol de 59 à 149 et pour les cavurnes en columbarium, de 45 à 135. “C’est devenu un petit parc, avec par exemple un jardin zen et des bancs pour que les personnes âgées fassent des pauses”, souligne Chantal qui y travaille. Un système de récupération d’eau a été mis en place pour permettre aux visiteurs d’aller arroser les plantes sur les tombes. »

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    Concernant les fouilles pratiquées en 2009 sur le site du cimetière de Nampioche, l'article suivant est paru sur le site AdlFI – une revue de Gallia : http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2009-NB-0027&q=sdx_q0&recherche=listDoc&req=Ifs&typ=notices 

    Références : Identifiant de la notice : N2009-NB-0027 ; Responsable : Billard Cyrille (SRA). Auteur : Billard Cyrille (SRA). Opération : sondage (SD) ; 2009. Périodes : Empire romain ; Haut Moyen Age. Sujets : céramique commune ; dallage ; fondation de bâtiment ; fosse ; trou de poteau ; tuile. Lieu : Ifs. Couverture géographique : Basse-Normandie > Calvados (14) > Ifs - Coordonnées spatiales : X=404,751 ; Y=2463,278 :

    « La commune d’Ifs ayant souhaité étendre son nouveau cimetière sur une surface d’environ 5 000 m², une série de sondages mécaniques a été réalisée en juillet 2009, grâce aux moyens mis à disposition par les services techniques de la Ville. L’extrémité sud de la parcelle était connue pour avoir livré l’indice de la présence d’une occupation antique repérée en prospection pédestre. Parmi les six tranchées réalisées, seule la première a été positive. Des morceaux de tuiles ainsi que des débris calcaires attestent, sous la terre végétale, d’un fort arasement du site à cet emplacement. Cinq structures ont été identifiées : deux probables calages de trous de poteau (quelques blocs calcaires sans trace lisible de contours), une fosse limoneuse, une surface dallée de pierres plates (1 m maximum) et la base d’une fosse oblongue de fondation d’un mur. Quelques rares éléments céramiques (tessons de céramique commune et fragments de tuiles) indiquent une probable datation antique ou au haut Moyen Âge. Cette occupation est donc limitée spatialement (maximum une centaine de m²).

     BILLARD Cyrille http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2009-NB-0027&q=sdx_q0&recherche=listDoc&req=Ifs&typ=notices


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  • Un article du site Ouest-France trouvé sur :

     

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Jean-Paul-Gauchard-maire-Caen-la-Mer-c-est-aussi-nous-_14341-avd-20110615-60694541_actuLocale.Htm

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    Trois questions à...

    Jean-Paul Gauchard, maire d'Ifs, conseiller communautaire.

    Qui est à l'initiative de cette exposition sur les deux projets d'agglomération, à savoir la Bibliothèque multimédia à vocation régionale (BMVR) et le Stade nautique ?

    Le Stade nautique et la bibliothèque de Caen ont accueilli durant quelques semaines maquettes et panneaux d'informations qui présentent leurs futurs visages. Je suis membre de la commission culture et sport de l'agglomération caennaise, et à l'issue d'une rencontre avec les responsables de ce service, j'ai proposé que cette exposition circule hors de la Ville de Caen. En revanche, je ne sais pas si d'autres communes de l'intercommunalité vont la recevoir. Caen-la-Mer, c'est vingt-neuf communes !

    Pourquoi vous présentez des projets qui vont être construits à Caen ?

    L'agglomération a vingt ans. Elle reste une collectivité mal cernée par les habitants. J'entends souvent : « Caen-la-Mer, ce n'est pas nous ». Je réponds : « Caen-la-Mer, c'est aussi nous ! ». En tant qu'Ifois nous sommes acteurs au sein de l'agglomération caennaise. Je tiens à développer ce sentiment communautaire. Certes, il ne peut pas se réaliser du jour au lendemain, mais des manifestations comme cette exposition participent à le renforcer. La réunion publique prévue prochainement va dans ce sens : ce n'est pas une réunion de concertation mais une rencontre avec les Ifois pour présenter l'avancement des travaux et écouter les préoccupations des futurs usagers de la BMVR et du Stade nautique.

    Quels changements pour Ifs ?

    La réalisation de la BMVR, c'est l'élément de départ du futur réseau lecture publique. La bibliothèque d'Ifs s'inscrit déjà dans ce réseau. À terme, elle est en mesure de devenir une bibliothèque médiathèque de secteur, celle de la zone sud de l'agglomération caennaise (Cormelles, Ifs et Fleury). On ne cherche pas à jouer l'hégémonie. On s'appuie sur l'équipement communautaire que possède déjà la bibliothèque d'Ifs."

    _______________________________________________

         A ce sujet, pour renforcer l'image de Caen-la-mer, communautés de 29 communes, un petit ouvrage est sorti au mois de mai 2011 :

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    "Caen la mer : 30 promenades"

    Caen la mer, avec les éditions OREP et en partenariat avec Viacités et Twisto, propose le guide qui manquait dans l'agglomération : 30 randonnées pédestres pour (re)découvrir les paysages et richesses de Caen la mer.

    Ce nouveau guide (en vente dans toutes les libraires, 15 €), très illustré, vous propose de découvrir ou redécouvrir le territoire de Caen la mer, à travers 30 itinéraires de promenades parcourant les 29 communes de l’agglomération et répartis  en 10 secteurs géographiques. Cartes, plans, descriptifs des circuits  et nombreuses informations historiques et touristiques guideront vos pas à la découverte du riche patrimoine caennais.


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