• Informat'IFS

     Je vous conseille d’aller voir cet excellent site :

    http://langrune.voila.net/index.html

    « Un siècle d'histoire de Langrune-sur-mer et des villes et villages du Calvados en Cartes postales et anecdotes »

    Vous me direz quel intérêt de conseiller d’aller sur un site consacré à Langrune-sur-mer dans un blog consacré à Ifs ? Plusieurs raisons à cela : la première, la curiosité… partir à la découverte de cette commune à travers ses cartes postales anciennes. La seconde raison est d'y découvrir les autres communes du Calvados dont Ifs. Enfin, la troisième raison est d'y trouver aussi des anecdotes glanées ça et là dans les journaux de l’époque….

    http://j.y.merienne.pagesperso-orange.fr/01calvados.htm

    Pour ce qui concerne Ifs, on constatera au passage qu’il n’y a pas beaucoup de cartes postales anciennes consacrées à cette commune… :      

    http://langrune.voila.net/01ifs.htm

     

    Quelques unes des anecdotes ifoises relevées dans ce site :

    Janvier 1866   -   Le feu.  -    dans la nuit de samedi à dimanche, à Ifs, un commencement d'incendie s'est déclaré chez les époux Lesieur. La femme s'est aperçue, à une heure du matin, que le feu était à son lit. À ses cris, les voisins accoururent et on vint promptement à bout de tout éteindre. Le lit a été brûlé en entier, plus une chaise. Perte, 270 francs.  

    Juin 1868   -   Un incendie.    -    La femme Barette, demeurant sur le territoire de la commune d'Ifs, au lieu-dit les « Quatre Colonnes », était sortie lundi, vers 6 heures du soir, pour aller conduire sa vache à quelque distance de son habitation, laissant ses deux enfants, une petite fille de 2 ans, et son frère, âgés de 6 ans, dans une grange pleine de bottes de paille et de foin.

    Comment ces enfants ont-ils pu mettre le feu aux matières si inflammables qui les entouraient ? C'est ce dont on ne se rend pas encore bien compte aujourd'hui, on suppose, cependant, qu'ils ont voulu jouer avec des allumettes chimiques qu'ils auraient eues. en leur possession. Toujours est-il que lorsque la mère revint, après une absence d'environ cinq minutes, elle trouva, au milieu d'un brasier fumant, les deux pauvres enfants entièrement carbonisés.

    Leurs corps ont été trouvés dans une auge de la grange, opposée à l'entrée, où, effrayés des premières lueurs du feu, ils s'étaient sans doute réfugiés.

    L'incendie a duré trois quarts d'heure environ, et malgré les énergique efforts du détachement de remonte stationné à l'école de dressage de Cormelles, qui s'est rendu en toute hâte sur les lieux, rien n'a pu être sauvé.

    Les pertes matérielles se composent de 132 bottes de foin, 50 bottes de paille, un crible et plusieurs autres outils, estimés à 320 francs.

    La femme Barette est, nous dit-on, à demi folle de douleur.  

    Juillet 1868   -   Un accident.   -   Le 24 de ce mois, vers midi, le nommé François Bainée, journalier, âgé de 45 ans, demeurant à Ifs, avait, sur l'autorisation du maire de sa commune, pris son fusil pour aller chasser les corbeaux dans un champ qu'il avait ensemencé. Au moment de tirer, l'arme lui a éclaté dans la main gauche, qui a été fracturée et désarticulée. Il a été transporté à l'Hôtel-Dieu de Caen, où l'amputation de l'avant-bras a été opérée par M. le docteur Leprestre.  

    Septembre 1872   -  Nécrologie.  -  M. l'abbé Dupont, curé d'Ifs, est décédé à la suite d'une longue et douloureuse maladie. M. l'abbé Dupont, née en 1812, ordonné prêtre en 1835, dirigeait la paroisse d'Ifs depuis 1853. Il avait été nommée chapelain épiscopal en 1844.

    Avril 1874   -   Fraude.  -  Procès-verbal va être dressé contre les nommés : 1° Claire Olive, femme Eléonore, marchande d'eau-de-vie, demeurant à Ifs, près Caen. 2° Eugène Eléonore, son fils, âgé de 14 ans, demeurant chez ses parents, inculpés d'avoir passé 9 litres d'eau-de-vie en fraude à l'octroi de Caen.

    Octobre 1874   -   Orages.   -  Un violent orage est venu fondre mercredi soir sur l'arrondissement de Lisieux : des éclairs d'une fores et d'un éclat extraordinaires, accompagnés de violents coups de tonnerre, ont pendant plusieurs heures sillonné le ciel en tous sens. Une pluie diluvienne s'est abattue sur Lisieux et ses environs. La foudre est tombée à Saint-Pierre-des-Ifs, sur l'écurie de la ferme de Mme Vve Carpentier, et exploitée par le sieur Detoy. 2 500 bottes de foin ont été brûlées, ainsi que des harnais et une partie du bâtiment. La perte est évaluée à 7 500 fr. environ. L'immeuble seul était assuré. Cet orage s'est étendu sur une grande étendue de pays. Nous trouvons dans les journaux d'Alençon les détails suivants : « Les grêlons avaient une forme sphérique, il ressemblaient à de grosses pralines, quelques-uns, les plus gros, à des oeufs d'oiseaux. Nous en avons pris au hasard qui pesaient en moyenne de 7 à 8 gr. On nous alarme qu'il en a été ramassé de plus forts pesant 12 et 15 grammes ».

    Pendant l'orage qui a éclaté sur notre contrée dans la nuit de jeudi, la foudre est tombée sur le calvaire d'Ifs. L'arbre de la croix a été brisé ainsi que le socle en pierre, et le Christ a été très endommagé.

    Octobre 1874   -   Éclipse.   -  Le 10, il y aura une éclipse partielle de soleil, visible dans le Calvados.  

    Décembre 1874   -   Condamnation.  -  Pierre-Edmond Mages, 27 ans, carrier à Ifs, 6 jours de prison et 50 fr. d'amende, pour chasse à l'aide d'engins prohibés.

    « Décembre 1906  -  Tentative de meurtre.  -  Au cours de la nuit de lundi à mardi, deux malfaiteurs restés inconnus et que l'on sait seulement être un homme et une femme, se sont introduits chez un vieillard de 86 ans, habitant seul dans une maison isolée au hameau de la Plaine, nommé Étienne Laisné. Ils se sont emparés d'un fusil appartenant à celui -ci et l'ont frappé à la tête à coup de crosse.

    On a trouvé le fusil brisé dans la maison. L'état de la victime est grave. La gendarmerie a ouvert une enquête.

    Avril 1912  Un Vol  -  Une maison située à Ifs, entre la route de Caen à Tours et le chemin d'Ifs à Caen, et qui n'est plus habitée depuis la mort du propriétaire, M. Philippe, a été visitée, il y a quelques semaines par des inconnus qui se sont emparés de 12 mètres de tuyaux et de 18 mètres 50 de gouttières en zinc, ainsi que d'une toiture également en zinc, d'une surface de six mètres, recouvrant une étable. C'est Mme Péronne, journalière, autorisée par M. Couillet, jardinier à Cabourg, a pénétrer dans la propriété pour y ramasser de l'herbe, qui s'aperçut du vol. Elle écrivit à M. Couillet, qui prévint la gendarmerie le 20 mars dernier.

    L'enquête, effectuée le 27 mars, a constaté le délit commis, et on a interrogé divers habitants. L'opinion publique soupçonnait fortement un couvreur d'Ifs, Georges Mercier, 37 ans, Qui passait pour être d'une probité douteuse. 

    Mai 1912  Ivresse.  -  Elisa Marguerite, 46 ans, nourrice à Barbery, a été rencontrée le 24 mai par les gendarmes sur le bord de la route nationale de Caen a Tours, commune de Ifs. Interrogée, elle insulta les gendarmes qui l'arrêtèrent. Elle était légèrement ivre. Deux femmes, affalées à ce moment au débit "Au Chapeau-Rouge", insultèrent également les gendarmes et récoltèrent un procès-verbal.

    Novembre 1913  Violent orage  -  Un violent orage a éclaté l'avant dernière nuit de 3 heures à 4 heures du matin. Il a été accompagné d'une pluie torrentielle, qui a transformé les rues basses de la ville en véritable cours d'eau. On ne signale pas quand même d'accident, mais dans la proche banlieue de notre ville, à Ifs, la foudre est tombée sur un attelage qui était prêt à partir. Cet attelage appartient à M. Paul Lapersonne, cultivateur. Le cheval était mis en brancard par le frère de M. Lapersonne. La foudre tomba sur le cheval qui fut tué net. Quand à M. Lapersonne, il fut simplement atteint par le fluide à l'épaule. Il reçut une forte commotion et eut  le bras paralysé. Il est venu se faire soigner à Caen. Son état n'est pas inquiétant. Un autre domestique de la ferme eut le fond de son pantalon brûlé et quelques blessures sans gravité.

    Septembre 1917  -  Un enfant se pend.  -  Un enfant de 11 ans, pupille de l'Assistance Publique, Fernand Gautier, placé chez M. Burnel, cultivateur à Ifs, s'est pendu dans une remise. Généralement gai et de bon caractère, le jeune enfant n'avait manifesté aucune affectation, et rien ne peut expliquer son acte désespéré.  

    Octobre 1925  -  Un attentat à Ifs.  -  Une polonaise employée au servie de M. Albert Bunel, cultivateur au hameau de Bras, Anna Botzinck, 20 ans, était occupée à la traite des vaches dans un herbage. La nuit commençait à tomber lorsqu'un domestique de ferme, Albert Simon, 26 ans, entra dans l'herbage, se précipita sur la jeune fille et la renversa. La Polonaise se défendit avec énergie et réussit à échapper à l'étreinte de son agresseur.

    Elle s'enfuit dans la direction de la ferme mais l'énergumène la rejoignit sur la route et une seconde fois il se jeta sur elle.

    Cette fois il réussit à la terrasser. Anna Botzinck qui est robuste se défendit et appela au secours. L'agresseur prit alors son couteau et en porta un coup à sa victime en la menaçant. La Polonaise rentra à la ferme et raconta à son patron l'agression dont elle venait d'être la victime. Celui-ci se mit à la recherche du coupable, qui avait pris la fuite. Il est activement recherché par la gendarmerie de Caen.

    Novembre 1925  .  Correction méritée.  -  Pierre Greffier, 28 ans, champignonniste à Ifs, est belliqueux lorsqu'il en a dans le nez. Le 20 août dernier, se trouvant dans un café, il chercha querelle aux consommateurs présents et suivant son habitude, en vint aux arguments frappants. Il rossa de coups les nommés Deschamps, Bouvet et Maizeret. Un témoin de l'agression, Marcel Dubersay, voulut calmer l’énergumène. Mal lui en prit, car il fut à son tour assailli à coups de poing. Mais cette fois le champignonniste reçut une correction méritée. 25 francs d'amende. Dubersay, qui avait été poursuivi, est acquitté.

    Septembre 1926  -  Une bicyclette volée à Mézidon est retrouvée à Ifs.  -  M. Platon, débitant à Ifs, reçut ces jours derniers la visite d'un inconnu qui déposa une bicyclette dans le débit. Le lendemain, cet individu vendit la machine à M. Henri Hue, berger chez M. Vautier, pour une somme de 140 fr. Ce fait mit M. Platon en défiance. Il avertit les gendarmes de Caen, qui firent une enquête et établirent que la bicyclette était celle de M. Onfroy, demeurant à Mézidon. Le voleur, dont l'identité n'a pu être établie, a quitté Ifs. Il n'a pas été possible de retrouver sa trace.  

    Janvier 1928  -  Un cycliste renversé par une auto.  -  M. Fernand Fouvray, 17 ans, mécanicien à Tilly-la-Campagne revenait de Caen en suivant la route nationale 158. Arrivée sur le territoire de la commune des Ifs, et alors qu'il marchait sur la droite de la  chaussée, dans la direction de Falaise, une automobile l'a accroché et l'a projeté sur la berme.

    Le conducteur de l'auto s'est arrêté et sur la demande de M. Fouvray le mit dans sa voiture, mais à 200 mètres environ du bourg de Tilly-la-Campagne, il le déposa sur la route puis il repartit dans la direction de Falaise.

    Ce conducteur, dont la voiture porterait le numéro d'immatriculation 5-70-Y-28 est activement recherché.

    Février 1928  -  Un grave accident inexpliqué.  -  Se rendant à Caen en compagnie d'un camarade nommé Eugène Desloges, 19 ans, agriculteur à Bretteville-le-Rabai, M. Henri Roussel, 19
    ans, ouvrier agricole à Langannerie, a été victime d'un accident sur les causes duquel il n'a pu fournir aucune explication.
    M. Deslandes, qui roulait devant M. Roussel, s'aperçut en passant aux Ifs, que son camarade ne le suivait plus. lI fit demi-tour et le trouva étendu inanimé sur la route baignant dans une marc de sang, provenant d'une blessure qu'il portait à la tête.
    Transporté à l'hôpital de Caen, M. Roussel ne reprit connaissance que le lendemain et déclara ne se souvenir de rien.

    Avril 1930  -  Une affaire d'avortement.  -  La gendarmerie de Caen a ouvert une enquête à la suite de la découverte d'un fœtus de trois mois environ, dans une mare d'Ifs, par M. Fernand Guesnon, employé de chemin de fer. La personne soupçonnée, absente du pays sera interrogée à son retour.

    Octobre 1930   -   Le voleur n'attend pas le nombre des années.   -   Vers 7 heures, pénétrant dans son magasin, Mme Pouchin, commerçante à Ifs, constatait qu'un malfaiteur s'y était introduit au cours de la nuit et s'était emparé d'une somme  de 300 francs environ et de divers denrées. Elle apprenait par la suite qu'un cultivateur de Fontaine-Etoupefour, M. Le Peltier, avait découvert dans les vêtements de son petit domestique, Marcel Mellion,  17 ans, pupille de l'Assistance publique, ayant été autrefois employé chez elle une somme de 280 francs que le garnement avait avoué avoir dérobé à son ancienne patronne. Interrogé Mellion renouvela ses aveux aux gendarmes. Il ajouta qu'il avait déjà soustrait différentes sommes d'argent à Mme Pouchin, lorsqu’il était à son service.

    Mars 1940  -  Une auto en bouscule deux autres.  -  Mme veuve Lamare, propriétaire à Ifs, au hameau de Bras, avait arrêté son auto sur le côté gauche de la route, face à l'église, l'avant tourné vers Ifs. Peu après arrivait en sens inverse M. Letavernier, demeurant à Caen, boulevard Leroy, qui, lui, arrête son automobile à peu de distance de l'avant de celle de Mme Lamare, si bien que les deux voitures se trouvaient nez à nez.
    C'est alors que survint un « troisième larron ». en la personne de M. Lamare, fils, accompagné de sa femme, qui voulut ranger sa voiture derrière celle de sa mère, mais, par suite du non-fonctionnement des freins, au lieu de s'arrêter, l'auto fonça dans l'arrière de celle de sa mère qui, sous le choc, alla bousculer la voiture de M. Letavernier, la faisant reculer de plusieurs mètres.
    Dans l'accident, M. et Mme Lamare reçurent des contusions multiples qui nécessitèrent l'intervention de M. le Docteur Bazin.
    Quant aux voitures, elles ont toutes les trois plus ou moins souffert de l'accident. Me Courieult, huissier à Caen, a dressé un constat de ce curieux accident. »

    Novembre 1940   -    Après un stupide sabotage.   -   Un incident très regrettable s'est produit la semaine dernière à la sortie de Caen, sur la route de Falaise et sur le territoire d'Ifs : Un câble militaire a été coupé. L'auteur de ce sabotage, resté lâchement anonyme, a causé un préjudice considérable à la collectivité caennaise en compliquant la tâche de braves gens par des gardes pénibles. C'est par une lettre du lieutenant-colonel Elster, chef de la Feldkommandantur 723 que la mairie de Caen a été avisée.

    Mai 1942   -   Fait divers.   -   Encore un abattoir clandestin vient d'être découvert à Ifs, près de Caen, par un agent de police.

    Roger C......, 29 ans, manœuvre, a avoué avoir acheté un veau pour 600 un cultivateur de Maisoncelles-sur-Ajon. Il a été arrêté. Sa sœur Mme B......, mère de 6 enfants et séparée de son mari a été laissée en liberté provisoire.

    Septembre 1942   -   Pour les prisonniers.   -   La commune d'Ifs, à son tour prépare sa fête pour ses prisonniers. Elle aura lieu dimanche 13 septembre.

    A 9 h. 30, messe en musique, quête pour les prisonniers à la sortie ; à 14 h., Séance récréative, avec le concours de la troupe « Art et Gaieté », de Caen. 1ère partie, les bonnes chansons françaises. Revue à l'époque 1900. Vente aux enchères. 2ème partie, chansons, sketches, monologues, chœurs, chansons mimées par les jeunes d'Ifs. Revente aux enchères. 3ème partie, les grands succés moderne de la radio, du cinéma et du music-hall. Tous à Ifs, dimanche, il y aura de la joie.  

    Novembre 1943    -   Fait divers.   -   Un après-midi, une meule de trente tonnes de paille prenait feu chez Mme Lamare, cultivatrice à Ifs, hameau de Bras. Grâce à la rapide intervention des pompiers de Caen, un quart de la meule a pu être sauvé. On croit que ce sinistre est dû à une imprudence d'enfant.  

    Juillet 1944Front de Normandie. -  Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à une série d'attaques menées par les anglais et les canadiens.

    Après s'être emparés dans les journées de mercredi et de jeudi, des localités de Touffreville, Démouville, Giberville, Colombelles, Sannerville, Cagny, Grentheville, Louvigny, Fleury, Cormelles et Ifs les alliés ont formé un arc de cercle de Troarn à Bourguébus. On annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La menace pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rue ont même commencé dans cette localité, 12 ponts ont été détruits sur l'Orne.

    « Le jeu des d'IFS'férences »

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