• "Il était Ifois" par de jeunes Ifois

    Article et photo extraits du site Ouest France du 16 janvier 2014 :

    http://www.ouest-france.fr/les-jeunes-ifois-dhier-parlent-aux-jeunes-ifois-aujourdhui-1860033

    Il était "Ifois" aux jeunes Ifois Il était "Ifois" aux jeunes Ifois Il était "Ifois" aux jeunes Ifois

     Réunis en petit comité au CDI du collège Senghor par la documentaliste Valérie Madeleine, élèves de 3e et témoins de la guerre à Ifs ont échangé à l'initiative de leurs professeurs d'histoire-géo. 

    « Ils avaient à peu près leur âge en 1944... Mardi, en fin d'après-midi, un groupe d'élèves de 3e,du collège Senghor, a reçu une leçon d'Histoire pas comme les autres.

    Volontairement engagés dans un travail de recherche, lié au concours « Jeunes historiens », ils ont écouté Pierre Laîné, André Tailpied et Pierre-Yves Ozouf. Ce dernier avait 15 ans au moment de la Libération. « Même si, comme la quasi-totalité des Ifois, je n'ai pas vu les Canadiens libérer la commune, car nous étions partis nous réfugier en Mayenne après le 6 juin. »

    « Un travail de mémoire indispensable »

    Tous ont apprécié cette rencontre, ponctuée de nombreuses anecdotes, mais aussi de moments d'émotion.

    De sourires, aussi, quand Pierre-Yves Ozouf a essayé d'expliquer aux jeunes ce que pouvait être la panique des civils sous les bombes : « Les bombardements, quand ça pleut dans tous les coins, on est un peu perdus et on ne sait pas toujours où se mettre à l'abri. Il faudrait vous lâcher dans un champ et faire exploser des pétards un peu partout, pour vous rendre compte, mais on serait encore loin de la vérité car, quand on risque sa peau, c'est pas pareil ! »

    André Tailpied en a profité pour montrer un éclat d'obus. « Et il n'y avait plus de médicaments, presque rien pour soigner les blessés ! »

    Le thème des panneaux, qui seront affichés en mai/juin au collège, et numérisés, pour participer au concours, « c'est justement la vie des enfants et des adolescents pendant la guerre, leur quotidien », explique M. Ducandas, un prof d'histoire, ravi de voir ses cours complétés par « un travail de mémoire indispensable, avec des témoignages de proximité, qui parlent beaucoup à nos élèves ».

    Lesquels confirment, impressionnés par l'insouciance de ces jeunes de 1944, capables de « jouer dans les champs avec des obus, et de fabriquer des feux d'artifice avec de la poudre à canon car, adolescents, on ne voyait pas le danger, comme lorsqu'on allait à la rencontre des Alliés, à vélo, alors que ça canardait encore à quelques kilomètres... »

    Touchés aussi par « la solidarité des gens, au moment du relogement, avec l'exemple de la ferme des Lapersonne (bâtiment identifié à Ifs) où des civils, qui n'avaient plus de toit, ont pu dormir dans des pièces transformées en dortoirs. » OF

    ---------------------------------------------

    Article et photo extraits du site Ouest-France du 19 juin 2014 :

    http://www.ouest-france.fr/quand-les-collegiens-de-senghor-deviennent-historiens-2618713

     "Il était Ifois" par de jeunes Ifois"Il était Ifois" par de jeunes Ifois "Il était Ifois" par de jeunes Ifois

     Les jeunes lauréats du concours ont retrouvé, mardi, les témoins qui leur ont raconté leurs souvenirs de l'Occupation et de la Libération.

    Quand les collégiens de Senghor deviennent historiens

    « La semaine dernière, les élèves ont reçu un des premiers prix du concours du Jeune historien du Calvados. Un rendez-vous convivial qui a réuni, au collège Senghor, les élèves lauréats et les « anciens » de la commune.

    Les jeunes ont mis en valeur les témoignages dans un recueil soigné. Des témoignages confrontés aux documents d'époque, notamment lors de séances de travail aux Archives départementales du Calvados : un vrai travail d'historiens !

    Ils sont quatre élèves de 3e à s'être lancés dans l'aventure, et ils ne regrettent pas leur investissement tout au long de l'année, en plus des cours.

    « C'est un travail qu'on n'est pas prêts d'oublier et qui marque de la plus belle des manières la fin de nos années collège », explique Eliselda. Les trois garçons du groupe relèvent « le long travail de recherche aux archives, dur mais tellement enrichissant ». Et Paul conclut : « Le document qu'on a produit, c'est d'abord l'histoire des témoins... »

    « On n'oublie pas mais on pardonne. »

    C'est peu dire qu'ils sont fiers de leurs troupes. Le prof d'histoire-géo et la documentaliste du collège qui les ont accompagnés dans ce travail, M. Ducandas et Mme Madeleine, insistent sur la plus-value que les archives exhumées ont apportée aux témoignages, ainsi que sur « la différenciation entre les SS et l'armée régulière allemande, qui a été faite par les élèves et a retenu l'attention du jury. »

    Un message de réconciliation qui fait écho à la phrase d'un des témoins, M. Laîné : « On n'oublie pas mais on pardonne. »

    Le mot de la fin est pour Jean-Louis Lacoste, le principal : « Je félicite les élèves impliqués et leurs professeurs pour ce travail remarquable, et rappelle que le collège est très dynamique autour du 70e anniversaire de la Libération puisqu'une autre classe a travaillé sur le témoignage d'un vétéran canadien, tandis que des élèves auront la chance de rencontrer Léon Gautier, vétéran du commando Kieffer, fin juin. » OF

    ----------------------------------------------------------------

    Il est possible d'aller découvrir le document qu'ils ont réalisé à la rubrique "Enfant à Ifs : 1939-1945" où se trouve le lien du document mis en ligne :

    http://il-etait-ifois.eklablog.com/enfant-a-ifs-1939-1945-a108403066

    « Perspect'IFSLa passerelle d'IFS - suite... - »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :