• Ifs, à la recherche de sa chère chaire...

    Un article extrait du site Ouest-France du 21 mai 2015 : http://www.ouest-france.fr/un-commando-pacifique-pour-recuperer-la-chaire-3420311

    Ifs, à la recherche de sa chère chaire... Ifs, à la recherche de sa chère chaire...

    Un commando pacifique pour récupérer la chaire !

    « L'histoire

    Sérieusement endommagée en 1944, l'église Saint-André bénéficie de travaux de restauration qui s'étirent jusqu'aux années 50. C'est justement en 1958, alors que des spécialistes s'affairent à remettre en état la tour (de style roman), située à droite de l'entrée, qu'une mystérieuse disparition met les Ifois en émoi... La chaire a disparu !

    « C'était la pièce la plus remarquable de l'église, le bouche à oreille a fonctionné et la nouvelle a vite fait le tour de la commune », se souvient André Tailpied. Datée de 1685 et entièrement en pierre sculptée, c'est effectivement une pièce de grande valeur.

    André Schils (maire d'Ifs entre 1957 et 1971) s'étonne officiellement de cette disparition devant le conseil municipal. Fait divers ou simple défaut d'information de la part des responsables du chantier ? Le premier magistrat de la commune n'a en tout cas pas été averti...

    La suite de l'affaire est rocambolesque puisque, sept ans plus tard, une piste mène vers l'abbaye d'Ardenne, à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. Le 13 septembre 1965, un « commando » pacifique, mais déterminé, composé du maire et de deux conseillers municipaux, Guy Bichet et André Tailpied, se rend sur place et reconnaît formellement la chaire !

    Il faudra encore deux ans pour que, restaurée, elle retrouve sa place à l'église Saint-André, où elle est réinstallée en 1967. Elle n'en a plus bougé depuis. » OF

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    Un article et une photo extraits du site Ouest-France du 21 mai 2015 : http://www.ouest-france.fr/leglise-saint-andre-et-la-musique-une-longue-histoire-3420312

    L'église Saint-André et la musique, une longue histoire

    Ifs, à la recherche de sa chère chaire...

    « L'église Saint-André et la musique ? « Une vieille histoire », rappelle André Tailpied avant le concert du groupe Harmonia Cordis, ce soir, à Ifs.

    « L'église Saint-André se transformera aujourd'hui, le temps d'une soirée, en salle de concert. Les musiciens de l'ensemble Harmonia Cordis ne seront toutefois pas les premiers à s'y produire, comme le rappelle l'ancien maire, André Tailpied (1971-1977), pour qui l'édifice offre des conditions idéales : « Le chœur, restauré après les destructions de 1944, constitue effectivement un cadre architectural et acoustique propre à accueillir des concerts. »

    Un concert, en particulier, a marqué André Tailpied et les autres mélomanes présents ce soir-là. « C'était en mars 1972, à l'initiative de l'Association des parents d'élèves de l'école de musique (APEEM) d'Ifs. » Une structure qui fonctionnait alors depuis quatre ans (création de l'école de musique en 1968) et bénéficiait du dynamisme de cette Association de parents qui s'est « beaucoup investie. »

    « Une foule monstre »

    L'histoire de la musique dans la commune épouse donc celle de l'église Saint-André, avec ce concert classique du 24 mars 1972, qui rencontra un grand succès. « L'église était comble pour écouter les élèves et leurs professeurs, Jean-Marc Bouché et Pierre Dutot, devenu par la suite un des grands noms de la trompette classique. »

    Le quotidien Ouest-France fait, à l'époque, un compte rendu tout aussi élogieux, en évoquant notamment « une foule monstre pour une manifestation au succès rarement vu à Ifs ! » Un concert qui a permis aux 24 élèves que comptait alors l'école de musique de « faire apprécier leur valeur incontestable avec des œuvres de Viviani et Vivaldi, après avoir succédé à leurs professeurs, au talent inné ».

    Pierre Dutot, interprétant à la trompette La sonate de Haëndel et Jean-Marc Bouché, au piano pour La première romance de Mendelssohn, avaient eux aussi visiblement enchanté le public.

    Le concert de ce soir s'inscrit donc dans une tradition, qui est aussi celle de l'ouverture « grand public » à des styles musicaux plus inhabituels. La fin du compte rendu de 1972 indique en effet qu'il s'agissait d'une « prise de contact du public avec la musique classique, destinée à donner le goût du concert classique aux Ifois et aux Ifoises, afin de prouver que cette forme de musique s'adresse à tous. » Qu'en sera-t-il, ce soir, de la découverte de la musique médiévale et Renaissance avec Harmonia Cordis ? » OF

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