• Gymnase d'IFS : Alice Milliat

    Un article extrait du site Ouest-France du 15 décembre 2020 sur : https://www.ouest-france.fr/normandie/ifs-14123/ifs-on-connait-le-nom-du-futur-gymnase-7086932

     

    " Ifs. On connaît le nom du futur gymnase

    Le futur gymnase ifois, actuellement en chantier sur le site du complexe sportif Pierre-Mendès-France, sera livré début 2021. Les habitants ont été invités à voter pour lui trouver un nom. Près de 500 votants ont participé et ont choisi : ce sera le gymnase Alice-Milliat.

     

    Gymnase d'IFS : Alice Milliat

     

         Le futur gymnase d’Ifs, 2 000 m2 pour la pratique de la boxe, du handball, du basket, du volley ou du badminton, sera livré au premier trimestre 2021 mais son nom est déjà trouvé. Entre le 19 novembre et le 6 décembre, 476 habitants ont voté pour l’une des trois propositions de la Ville ou l’une de leur choix.

         Avec 77 % des voix, le résultat est sans appel : le futur gymnase s’appellera gymnase Alice-Milliat, du nom de la présidente de la Fédération des sociétés féminines sportives de France au début du XXe siècle, pionnière du sport au féminin. " O-F

     

    " Mais qui est Alice Milliat ?

     

    Gymnase d'IFS : Alice Milliat     D'elle, les Nantais connaissent le gymnase qui porte son nom, situé dans le quartier du Petit-Port. En cherchant bien, on apprend qu'elle a vu le jour le 5 mai 1884 à Nantes. Ses parents, Hippolyte et Joséphine Million, tenaient une épicerie dans le centre-ville, rue Guépin. Elle a juste 20 ans quand on la retrouve enseignante à Londres. Peut-être un exil par amour puisqu'elle y épouse, le 10 mai 1904, Joseph Milliat, un jeune Nantais employé de commerce, qui décédera en 1908.

    L'arrivée des femmes vue d'un mauvais œil

         Une dizaine d'années plus tard, après avoir beaucoup voyagé, la femme sportive et d'action qu'elle est devenue va mettre toute son énergie au service du sport féminin, qui peine à se faire une place au soleil. Premier adversaire et pas des moindres : Pierre de Coubertin, l'instigateur des nouveaux Jeux Olympiques, qui ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée des femmes dans le monde sportif. Et il le dit : « Les Jeux Olympiques doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs... » Un avis partagé par bon nombre de fédérations sportives.

         Le CIO (Comité international olympique) est sur la même ligne mysogyne : « Une olympiade femelle serait impratique (sic), inintéressante, inesthétique et incorrecte ! » En 1920, Alice Milliat, aidée de quelques féministes, crée la Fédération des sociétés féminines et sportives de France. Un an plus tard, la Fédération sportive féminine internationale (FSFI) est constituée. Alice Milliat en sera la présidente. Et pas pour faire de la figuration : très vite, sont organisés les Jeux Internationaux féminins en 1922, à Paris, en 1926, à Göteborg, en 1930, à Prague et en 1934, à Londres. Mais, en 1936, le sport féminin connaît de gros problèmes financiers et doit se saborder. Alice Milliat se retire de la scène internationale.

         Du reste de sa vie, on sait seulement qu'elle décède à Paris, le 19 mai 1957, à l'âge de 73 ans. Elle est inhumée au cimetière Saint-Jacques de Nantes, dans une concession de la famille Brevet, celle de sa mère. Son nom ne figure même pas sur sa sépulture. La télévision japonaise NHK est pourtant venue récemment y tourner quelques images. Là-bas, on se souvient de la lutte de la pasionaria nantaise du sport féminin. " O-F https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/alice-milliat-pasionaria-du-sport-feminin-1580000

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