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    AccueilPollution de l’air : niveau orange dans le Calvados (dont Ifs…)

    lundi 31 janvier 2011

     « Une dégradation du niveau de la qualité de l’air a été enregistrée, ce lundi matin, à 11 h, dans le département du Calvados, selon le réseau de surveillance AirCom. Le préfet du Calvados a placé le département au niveau orange, recommandant notamment les déplacements de véhicules à moteur, au strict nécessaire.

    Pollution due à des particules fines

    C’est à Ifs, dans l’agglomération caennaise, que le seuil de 80 microgrammes par cube d’air a été dépassé, ce qui signifie que le premier niveau d’alerte à la pollution de l’air a été atteint. Il s’agit d’une pollution due à des particules fines, favorisée par la météo actuelle.

    La préfecture recommande aux personnes sensibles d’éviter toute activité susceptible de provoquer des difficultés respiratoires. La dégradation a démarré la nuit dernière mais la situation devrait s’améliorer demain mardi, dans l’après-midi. » Article Ouest-France

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Pollution-de-l-air-niveau-orange-dans-le-Calvados_6346-1676000-fils-15_filDMA.Htm

     Alerte à la pollution de l’air levée dans le Calvados

    mardi 01 février 2011

    « Le niveau orange, procédure informant d’une pollution de l’air aux particules, a été levé ce mardi à 14 h 30. La qualité de l’air à Caen et dans le Calvados s’est améliorée par rapport à la veille. La concentration de particules en suspension dans l’air est passée sous la barre de 80 microgrammes par mètre cube d’air. C’est à Ifs que le niveau le plus élevé avait été relevé hier. Les particules en suspension sont d’origine naturelle ou liées à l’activité humaine comme le chauffage, les industries ou le transport. » Article Ouest-France

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Alerte-a-la-pollution-de-l%E2%80%99air-levee-dans-le-Calvados_40771-1677317-pere-bno_filDMA.Htm

    Pollution aux particules fines dans le Calvados [26 mars 2011]

    CAEN - Le premier niveau de pollution de l'air par des particules fines en suspension a été atteint samedi dans le Calvados, a-t-on appris auprès du réseau chargé de la surveillance de la qualité de l'air en Basse-Normandie, AirCom, et de la préfecture.

    Des concentrations de 86 microgrammes par mètre cube d'air - supérieures au seuil d'information des populations fixé à 80 microgrammes - ont été enregistrées à Caen et aux Ifs, selon les mêmes sources.

    "A ce stade, certaines personnes", notamment les jeunes enfants, les personnes âgées, asthmatiques ou allergiques, "peuvent présenter une sensibilité particulière aux particules se manifestant par des irritations oculaires, nasales et respiratoires, précise la préfecture du Calvados dans un communiqué.

    Cet avis est fondé sur les anciens critères de surveillance avec un seuil d'information à 80 microgrammes et un seuil d'alerte à 125. De nouveaux critères résultant d'une transposition d'une directive européenne, basés sur un seuil d'information à 50 microgrammes et un seuil d'alerte à 80, doivent être progressivement mis en oeuvre en France.

    (©AFP / 26 mars 2011 12h38)

    http://www.romandie.com/ats/news/110326113821.lmtk9fli.asp

     Accueil  Quelques éclaircissements trouvés sur une plaquette d’Air C.O.M. sur « La qualité de l’air dans l’agglomération caennaise en 2005. »

    « Dans l’agglomération caennaise, la surveillance de la qualité de l’air s’effectue, à la fois, dans des sites de fond urbain et dans un site de proximité automobile. Un site de fond urbain représente la qualité de l’air respiré par la majorité de la population d’une ville ou d’une agglomération.

    C’est la pollution à laquelle il n’est pas possible d’échapper en ville. Dans l’agglomération caennaise, il existe deux stations de ce type : l’une implantée au Chemin Vert (Caen Ouest), square Schuman, l’autre à Ifs rue Paul Claudel.

    La surveillance de la qualité de l’air est également effectuée dans un site de proximité automobile dans le quartier de la gare, rue Vaucelles. Enfin, la station de Caen centre, à la Tour Leroy, est la station historique. Les premières mesures multipolluants ont débuté en 1979. Les polluants suivants ont été mesurés en 2005 :

    Øle monoxyde de carbone (CO) émis essentiellement par les véhicules à essence, à Caen Vaucelles ;

    Øle monoxyde d’azote (NO), représentatif de la pollution automobile de proximité (essence et diesel), sur les 4 stations ;

    Øle dioxyde d’azote ( NO2), traceur de l’ensemble des combustions sur les 4 stations ;

    Øl’ozone (O3), caractéristique de la pollution photochimique sur les 2 stations de fond ;

    Øle dioxyde de soufre (SO2) provenant des combustions fioul, charbon et diesel sur les 2 stations de fond ;

    Øles particules en suspension (PM10) fraction respirable des poussières provenant de toutes les activités humaines à Caen Ouest, Ifs et Caen Tour Leroy. Sur ce dernier site sont également mesurées les particules très fines, d’un diamètre inférieur à 2,5 millionièmes de mètre (PM 2,5).

    Sur la station de Caen Vaucelles, le benzène, le toluène et le xylène sont analysés.

    Dans l’agglomération caennaise, la qualité de l’air est fortement influencée par le trafic automobile pour la quasi totalité des polluants analysés, que ce soit en site de proximité automobile, ou en site de fond. Le tracé de la semaine type, obtenu en calculant les concentrations moyennes mesurées chaque jour de la semaine, montre que la qualité de l’air est meilleure les samedis et dimanches, jours où la circulation est la plus faible. Seules, les concentrations journalières en dioxyde de soufre, ne présentent pas de profil particulier. Elles sont très faibles.

    Le calcul de la journée type confirme bien l’origine de ces polluants avec la présence des 2 pics caractéristiques des allers-retours domicile-travail. Cependant, alors que les concentrations en monoxyde d’azote et en monoxyde de carbone sont quasiment nulles la nuit au moment où le trafic automobile est le plus faible, il n’en est pas de même pour le dioxyde d’azote. Les concentrations minimales restent en moyenne de l’ordre de 20 μg/m3. Pour le monoxyde d’azote, à trafic routier identique, le pic du matin est nettement plus élevé que le pic du soir. Les émissions liées aux démarrages "moteur froid" ainsi que les conditions météorologiques matinales sont à l’origine de cette différence . De même, le tracé de la journée type fait apparaître une augmentation sensible des concentrations en poussières au moment des démarrages "moteur froid". Les concentrations en dioxyde de soufre sont plus élevées la journée que la nuit, mais sans qu’apparaissent les pics caractéristiques de l’influence du trafic automobile. En situation de proximité automobile, cas des habitations situées à proximité immédiate de voies de circulation importante ( plus de 20 000 véhicules par jour), les concentrations mesurées sont nettement supérieures à celles mesurées sur les sites de fond urbain ( Caen Chemin Vert et Ifs) qui représentent la pollution ressentie par la majorité de la population.

    Les concentrations moyennes sont de 38 μg/m3 en proximité automobile pour 22 à 24 μg/m3 en sites de fond urbain. Les valeurs maximales horaires sont également très différentes. En 2005 sur le site de proximité automobile de Caen Vaucelles le maximum horaire est de 228 μg/m3 alors que sur les sites de fond urbain les maxima de l’année sont de 83 μg/m3 à Ifs et de 98 μg/m3 à Caen Chemin vert.

    Les profils des journées types sont également différents. Les pointes matinales sont plus marquées (53 μg/m3 en proximité automobile pour 27 à 34 μg/m3 en fond urbain). Les pointes correspondants aux retours travail domiciles sont plus faibles en site de fond et sont décalées d’une heure (53 μg/m3 entre 17 et 19 heure TU sur le site de proximité automobile pour 27 à 29 μg/m3 entre 18 et 20 heure TU en site de fond urbain).

    Le cas particulier de l’ozone

    L’ozone est un polluant secondaire issu de la transformation des polluants automobiles sous l’influence du rayonnement solaire. Les concentrations les plus élevées sont généralement mesurées en été dans le courant de l’après midi. Dans l’agglomérationcaennaise, en été, les valeurs habituelles l’après midi sont de l’ordre de 80 μg/m3 d’air. Lors des pointes de pollution des valeurs très supérieures peuvent être mesurées. Pendant l’ année 2005, dans l’agglomération caennaise,

    - l’ ancien seuil de protection de la végétation (65 μg/m3 sur 24h) a été dépassé 60 jours pour 89 en 2004 et 107 en 2003

    - le seuil de protection de la santé (120 μ/m3 sur 8 heures) a été dépassé 8 jours pour 8 jours en 2004 et pour 25 en 2003

    - le seuil d’information de la population (180 μg/m3) a été dépassé une fois. Il avait été dépassé 5 jours en 2003 et aucun en 2002 et en 2004.

    Informations complémentaires sur : http://www.air-com.asso.fr/telechargements/documents/document_86.pdf

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