Un article et une photo extraits du site Ouest-France du 23 septembre 2015 : http://www.ouest-france.fr/le-groupe-patrimoine-fait-revivre-le-passe-difs-3713159

Le groupe patrimoine fait revivre le passé d'Ifs

« Alain Gruénais, devant le cartel réalisé et installé en 2014 par les services de la Ville pour mettre en valeur les recherches du groupe patrimoine, sur ce bâtiment qui accueille désormais l'hôtel de ville : « La ferme Saint-Bernard était la plus grosse exploitation de la commune. »

Créé en 2011, le groupe patrimoine présente ses différentes réalisations, ce soir, à la salle François-Mitterrand, où il sera également question du choix du thème des recherches pour 2016.

Pourquoi, comment ?

Le groupe patrimoine, c'est quoi exactement ?

Au départ, un constat. « On avait, à la mairie, les archives de différentes recherches effectuées par des érudits, mais ça n'avait jamais vraiment été mis en valeur », explique Alain Gruénais, qui a initié le groupe patrimoine en 2011 (lire ci-dessous).

« Et puis la mémoire vivante disparaît inexorablement... » L'équipe s'est donc constituée autour d'un groupe d'habitants actifs qui souhaitent « présenter chaque année un travail historique, sur un thème différent, pour faire revivre le passé de la commune. »

Quels sujets ont déjà été explorés ?

Ce pari a été tenu depuis 2011, avec tout d'abord « les lieux successifs qui ont accueilli la mairie, jusqu'au site actuel de l'ancienne ferme Saint-Bernard».

Puis, le groupe a fait revivre le singulier destin d'un « village de 750 habitants devenu une ville de 11 000 habitants » avant de, 70e anniversaire du Débarquement oblige, s'attarder sur la période de la Seconde Guerre mondiale.

Au premier semestre 2015, les « fêtes et activités du village d'Ifs » ont fait l'objet d'une nouvelle exposition.

Quels échanges avec la population ifoise ?

« On ne fait pas d'histoire pour les experts. Au contraire, nous voulons montrer au plus grand nombre que tous ces lieux qui leur sont familiers n'ont pas toujours été comme ça ! »

Des lieux chargés d'histoire et des dizaines d'anecdotes parfois savoureuses qui ont ainsi fait l'objet d'échanges avec les élèves du collège mais aussi, plus récemment, avec des stagiaires de l'École des parents et des éducateurs (EPE) ravis de mieux connaître leur nouvel environnement tout en progressant dans la maîtrise du français. » OF

Un article extrait du site Ouest-France du 23 septembre 2015 : http://www.ouest-france.fr/pour-alain-gruenais-lhistoire-secrit-en-equipe-3713158

Pour Alain Gruénais, l'Histoire s'écrit en équipe

« Sans les autres, il ne se passerait rien ! » C'est peu dire que d'affirmer qu'Alain Gruénais refuse de tirer la couverture à lui.

 Ces « autres » peuvent pourtant lui retourner le compliment, car « le groupe s'est créé à son initiative et il en est l'élément moteur », confient les Ifois qui partagent avec l'élu de la Gauche citoyenne (ancien maire adjoint, désormais conseiller municipal d'opposition) le goût de l'Histoire locale, l'envie de faire revivre le passé de la commune.

Et tout ce petit monde est complémentaire : à la précision des informations et anecdotes apportées par les plus anciens, l'ancien prof d'histoire-géographie ajoute la rigueur de l'historien. « Peut-être, mais chacun amène ses compétences. Je pense notamment à notre expert du montage vidéo, et nous sommes bien sûr ouverts à d'autres personnes qui voudraient apporter leur pierre à l'édifice. »

Le sens du collectif, toujours. On ne changera pas Alain Gruénais qui, plutôt que de parler de sa connaissance des archives ou de son savoir-faire pour les valoriser et monter une exposition, concède tout juste avoir « toujours eu la même curiosité vis-à-vis des lieux où l'on se trouve, la connaissance de notre milieu ».

Une curiosité communicative et constructive, au vu des travaux déjà réalisés par le groupe patrimoine. Mais toujours en équipe. » OF

Après avoir visité les quartiers de Caen riverains d'Ifs, la Guérinière : http://il-etait-ifois.eklablog.com/un-aerodrome-au-sud-de-caen-a107811232 , la Grâce de Dieu : http://il-etait-ifois.eklablog.com/d-ifs-a-la-grace-de-dieu-a108269398 et la commune voisine de Fleury-sur-Orne : http://il-etait-ifois.eklablog.com/fleury-sur-orne-voisine-d-ifs-a112421112  je vous propose d'aller découvrir une autre commune voisine d'Ifs... 

Cormelles-le-Royal

Cormelles-le-Royal est une commune française, située dans le département du Calvados en région Basse-Normandie, peuplée de 4 818 habitants (les Cormellois).

Géographie

Cormelles-le-Royal se situe en plaine de Caen, dans la banlieue sud de Caen. Son centre est à 4,5 km du centre de la capitale régionale.

Le territoire couvre une superficie de 348 hectares et est peuplé de 4 818 habitants, soit une densité de 1384 habitants/km².

Le point culminant (37 m) se situe en limite sud, près de l'échangeur du périphérique sud. Le point le plus bas (13 m) correspond à la sortie de l'unique « cours d'eau » de la commune du territoire, au nord-est.

Armoiries

  Les armes de la commune de Cormelles-le-Royal se blasonnent ainsi :

 "D'azur à la tour crénelée de cinq pièces d'or, ouverte du champ, maçonnée de sable, accompagnée de trois fleurs de lys aussi d'or, au chef cousu de gueules chargé de deux léopards affrontés d'or."

Toponymie

Cormelles-le-Royal, Cormellae en 1195 : l'origine du toponyme n'est pas clairement établie, mais Albert Dauzat et Charles Rostaing émettent l'hypothèse de l'ancien français corme, « sorbe » avec le diminutif -ella. « le Royal » est une allusion à des privilèges accordés aux habitants de cette localité par Philippe VI par lettres patentes du 22 juin 1347.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, créée à partir de la paroisse de Cormelles-le-Royal a porté le nom de Cormelles-le-Libre qui fut ensuite écourté en Cormelles.

La référence « le-Royal » fut à nouveau ajouté en 1969.

Plus de précisions sur : http://cormellesleroyal.free.fr/histoire.htm

Histoire

     C'est le 22 juin 1347 que des lettres patentes de Philippe de Valois accordent aux habitants de Cormelles l'exemption de tous impôts, aides aux services militaires, sous réserve du respect de l'obligation qui leur était faite de garder la porte Millet à Caen pendant que le roi de France ou le duc de Normandie se trouvaient dans cette ville. Cette porte Millet se trouvait près du pont de Vaucelles. Elle gardait l'entrée de la ville. Ce privilège est renouvelé en 1353 par Regnault Machart, grand Bailli de Caen et par Charles V.

En 1532 le Roi de France, François Ier entre à Caen pour y séjourner deux semaines avant de rejoindre la Bretagne. Cormelles le royal est le lieu de rendez-vous entre le roi et les habitants de Caen. La tradition locale affirme que le roi François Ier s'est reposé dans une maison de Cormelles pour attendre le cortège. Cette maison située dans l'Impasse du Pavillon, se trouve à l'entrée des ateliers municipaux, à droite du grand portail de la cour.

Le 9 juin 1754, les habitants donnent leur accord pour  un échange  de 21 arpents, 34 perches, 9 pieds des terres de la paroisse d’Ifs contre 14 arpents des terres du Sieur de la Guérinière.

Le territoire de la Guérinière faisait autrefois partie de Cormelles, la limite nord de la commune suivant le chemin aux Bœufs entre la route de Falaise et le chemin de la Sente-de-Mondeville (actuellement boulevard de l'Avenir). La famille de la Guérinière y possédait un château, situé entre les actuelles rues de la Charité, du Clos-du-Monastère et du Champ-de-Foire. Le château a été détruit pendant la bataille de Caen. En 1875, la ville de Caen a acheté les 27 ha de terrain de l'académie d'équitation de Caen, située sur le domaine du château de la Guérinière, pour y aménager un champ de manœuvre pour les garnisons de la ville. En 1951, ce territoire a été officiellement rattaché à la commune de Caen qui y construit le grand ensemble de la Guérinière entre 1955 et 1961.

Le samedi 30 décembre 1775 à dix heures et demie du matin survient dans toute l’agglomération caennaise un événement inattendu : un tremblement de terre assez violent qui dura environ 6 secondes. “ On entendit d’abord un bruit semblable à celui d’une nombreuse suite d’équipages qui aurait couru le pavé, ensuite toutes les tuiles remuaient sur les maisons ; après quoi, il vint deux violentes secousses qui abattirent un grand nombre de cheminées de la Ville de Caen, ainsi que beaucoup de tuiles ; Quantité de maisons ont été considérablement endommagée. Le haut du clocher de Cormelles a été renversé, ainsi que la contretable de l’église d’Eterville ”. 

Durant la bataille de Normandie, le village est fortifié par les Allemands, peu avant le déclenchement des opérations Goodwood et Atlantic par les Britanniques et les Canadiens Le village est libéré le 19 juillet 1944 par les bataillons du Canadian Scottish et la North Nova Scotia Highlanders appartenant à la 3e division d'infanterie canadienne après des combats contre des soldats de la 272e division d'infanterie allemande. Trois semaines plus tard, des troupes canadiennes et polonaises s'y rassemblent en vue du lancement de l'opération Totalize. Le 8 août, l'aviation américaine les bombarde par erreur provoquant des pertes.

La commune a hébergé une usine pyrotechnique de 1916 à 1919. Sur son emplacement, une usine Moulinex est construite en 1963. Elle a fermé en 2001.

Document ci-dessus extrait du site officiel de la commune de Cormelles-le-Royal.

Circonscription

En 1793, la commune est incorporée au canton du Mesnil-Frémentel, dans le district de Caen. En 1801, elle est rattachée à l'arrondissement de Caen, d'abord au canton de Caen-Sud, puis à celui de Caen-Est en 1815, de nouveau à celui de Caen-Sud en 1967 et au canton de Caen-10 en 1982. En 2015, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014, la commune est rattachée au canton d'Ifs.

Enseignement

La commune dispose de deux écoles maternelles : l'école maternelle des Verts Prés et l'école maternelle des Drakkars. Elles ont chacune une petite, une moyenne et une grande section réparties en deux ou trois classes.

Elle dispose de deux écoles élémentaires : l'école élémentaire de la Vallée et l'école élémentaire des Drakkars, pour les classes du CP, CE1, CE2, CM1 et CM2.

Lieux et monuments

  Photo wikipedia

     La mairie : Les services de la mairie sont installés dans l’ancien presbytère de la paroisse. Le bâtiment, aux lignes simples, a été construit en pierre de Caen en 1738 par l’abbé Pierre Manchon de Gournay, à ses frais, sur un terrain appartenant à la cure de Cormelles. L’escalier intérieur en pierre est pourvu d’une superbe rampe en fer forgé du 18e siècle ornée des initiales de l’abbé.

Dès 1794, le culte catholique étant supprimé dans la paroisse de Cormelles, le presbytère est loué par la commune à des familles cormelloises qui s’y partagent l’habitation. Une des pièces fait office de mairie et de salle de conseil municipal. De 1802 à 1826, la paroisse d’Ifs dont dépend Cormelles, prend possession du presbytère et de l’église.

Après 1945, des familles sinistrées y sont relogées. C’est en 1970 que la mairie y installe définitivement ses services. Le développement de la commune entraîne, en 1999, la nécessité d’un agrandissement des bureaux. Une nouvelle aile construite côté rue des Écoles, en pierre de Caen, s’harmonise avec l’ancien presbytère. Devant cette façade, les jardins très fleuris en font un espace public agréable.

Photo ci-dessus à gauche : http://www.fleurysien.com/communes/communes/cormelles.php  ; photos de droite : Giloudifs

     L'église Saint-Martin de Cormelles-le-Royal

Placée sous l’invocation de saint Martin, l’église située au cœur du bourg, ne présente pas d’intérêt architectural particulier. Construite en pierre calcaire au cours des 16e et 17e siècles sur l’emplacement d’une chapelle, elle subit les affres de l’histoire et du temps.

La tour actuelle, en forme de cloche, fut édifiée en 1776 à la suite du tremblement de terre qui ébranla la tour carrée.

Fin 1805, le préfet ordonne la fermeture de l'église. Le curé est nommé à une autre succursale, La paroisse de Cormelles est réunie à celle d'Ifs.

Le 6 août 1826 soit 21 ans après sa fermeture, le Roi Charles X en date du 16 février 1826 autorise que l'église de Cormelles soit érigée en succursale. Le village retrouve la possession de son église et de son presbytère qui est lui, toujours loué à des particuliers par la commune d'Ifs.

Endommagée suite aux bombardements de 1944, l’église a par la suite été restaurée. Les vitraux ont été posés en 1958. La grille en fer forgé du chœur est l’œuvre d’un Cormellois qui a fait également don du chemin de croix en bois.

Personnalités liées à la commune :

     Gilles André de la Roque, historiographe, héraldiste de Louis XIV et de la maison d'Harcourt, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, auteur de l'histoire de la maison d'Harcourt, il est né à Cormelles en 1597 (1598). Il est membre de l'académie des belles lettres de Caen.

     M. de Bonnaire, célèbre par l'industrie des blondes (dentelles de soie) est mort en 1832. Il a été maire de Cormelles et un bienfaiteur pour la commune. La mode ayant fait prévaloir l'usage des dentelles de soie, M. Bonnaire et quelques autres fabricants de l'arrondissement de Caen, ont perfectionné et enrichi cette dentelle qui était recherchée dans toute l'Europe.

Photo de droite extraite de : http://www.cgbfr.es/dassier-les-hommes-illustres-jeton-cu-28-samuel-bochart-ne-a-rouen,fjt_072893,a.html

     Samuel Bochart, (photo ci-dessus à gauche :  Wikipédia) né en 1599 à Rouen, fils d'un pasteur de Caen. Il fait ses études à Paris, Sedan, Saumur, Oxford et Leyde. Il est nommé à Caen sur une place vacante de pasteur en juin 1624. En 1652, 1653, il est invité par la reine Christine de Suède pour développer la théologie réformée. En 1653, il est nommé à la tête de l'académie des Arts et Belles Lettres de Caen dont le siège est l'hôtel du Grand Cheval (hôtel d'Escoville). Écrivain, nous trouvons parmi ses œuvres : Polémique avec le jésuite Véron (1628), Géographie sacrée (1628), l'Héroïcon (1663). Marié à Suzanne de Béversluys, il eut une fille Esther qui épousa le 14 novembre 1649 Pierre Lesueur, sieur de Cormelles et de Colleville, Conseiller au parlement de Normandie. Il mourut le 16 mai 1667 au cours d'une discussion de l'académie des Arts et Belles Lettres. Étant protestant, il ne pouvait pas être enterré dans le cimetière de la commune, il le fut donc chez son gendre, Pierre Lesueur « Dans un bosquet (qui portait le nom de bois aux protestants), maintenant transformé en herbage, borné en partie vers le nord par les restes du manoir seigneurial de Cormelles et joignant immédiatement la delle appelée le clos du pavillon, le corps étant enterré à 2,60 m du mur qui sépare cet herbage du cimetière et des jardins de M. Marguere à 10 m vers le sud de l'angle aigu formé par la rencontre de ce mur avec celui du cimetière communal. »

     Jules Morière (1817 à Cormelles-le-Royal-1888), naturaliste

Photo de gauche : portrait d' Édouard Cortès : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Cort%C3%A8s_%28peintre%29

     Édouard Cortès, (1882-1969) peintre post impressionniste français a séjourné dans la commune de 1939 à 1954

Plus de précisions sur : http://cormellesleroyal.free.fr/personnages.htm

Sources :

Sur Wikipédia ;

Sur le site officiel de la commune : http://www.ville-de-cormelles-le-royal.fr/mairie/index.html

Sur un site privé : http://cormellesleroyal.free.fr/

Des photos à consulter :

http://www.ville-de-cormelles-le-royal.fr/mairie/page-photos.html

http://cormellesleroyal.free.fr/photographies.htm

Texte et photo extraits du site Ouest-France du 15 septembre 2015 : http://www.ouest-france.fr/aux-nympheas-marine-et-romain-sy-plaisent-3691813

 Aux Nymphéas, Marine et Romain s'y plaisent

« C'est notre première installation ensemble et on se plaît beaucoup dans notre appartement ! » Marine a 26 ans, Romain 23, et le jeune couple a emménagé cet été dans un agréable logement d'une cinquantaine de mètres carrés, avec balcon aux Nymphéas, une résidence Caen-Habitat inaugurée rue de Caen, en fin de semaine.

Aide-auxiliaire-puéricultrice à la crèche Françoise-Dolto, Marine ne regrette pas d'avoir « fait un dossier après avoir entendu parler de cette nouvelle résidence en discutant à la mairie. »

Romain, en recherche d'emploi ou de formation en alternance de technicien chimiste, propose de faire le tour du propriétaire. « Plutôt le tour du locataire, mais c'est déjà pas mal, surtout dans un appartement tout neuf dont nous sommes les premiers occupants ! C'est bien isolé, très bien agencé et nous avons une belle vue depuis le balcon. Tout en étant à la fois proche du travail de Marine et du centre-ville de Caen. » OF

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Texte et photo extraits du site Ouest-France du 15 septembre 2015 : http://www.ouest-france.fr/vilma-douze-appartements-destines-la-propriete-3691812

À Vilma, douze appartements destinés à la propriété

Sylvain Picaud, représentant du groupe Ardissa immobilier, et Michel Patard-Legendre, maire d'Ifs et élu communautaire de Caen-la-Mer, ont signé les conventions destinant 12 des 39 futurs appartements à de l'accession à la propriété.

« Alors que Les Nymphéas, la nouvelle résidence de Caen Habitat, accueille ses locataires et (bientôt) ses commerces, un autre projet est en cours de lancement quelques centaines de mètres plus loin, sur le même côté de la rue de Caen.

Précisément au niveau de l'agence Pôle emploi et d'un square en travaux, dans le cadre du projet de rénovation urbaine du nord-est du quartier de la Plaine. La résidence Vilma, réalisation du groupe Ardissa immobilier, comprendra « 39 appartements de standing, du 2 au 4 pièces duplex avec balcons, loggias, terrasses ou jardins. »

Douze des logements de cette future résidence sont réservés à de l'accession à la propriété. C'est le sens de la convention signée par le constructeur, qui commercialise les 27 autres appartements de façon classique, et le maire d'Ifs qui représentait également pour l'occasion la communauté d'agglomération Caen la mer. « Dans les deux cas, la collectivité apporte une aide aux primo-accédants, il s'agit d'une aide directe permettant à des ménages de devenir propriétaires », explique Michel Patard-Legendre.

Des aides qui répondent à un certain nombre de conditions (ressources, composition du foyer...) et s'élèvent à 1 500 (ménages sans enfants) ou 2 000 € (avec enfant) pour la ville d'Ifs et de 3 000 à 4 000 € pour l'agglomération.

« Le chantier démarrera au premier semestre 2016, pour une livraison prévue en fin de premier semestre 2017 », précise Sylvain Picaud, responsable du programme Vilma pour le groupe Ardissa immobilier. » OF

 Ouverte en 1985, sous le mandat de Mr Legardinier et son équipe, la Bibliothèque d'Ifs célèbre cette année ses 30 ans. 30 ans d'accès à la lecture, à l’information, à la formation, à la culture, aux spectacles et aux rencontres. 30 ans au service des lecteurs, car la bibliothèque prend vie grâce à tous ceux qui la fréquentent et utilisent ses services.

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Un article et une photo extraits du site Caen la mer : http://www.caenlamer.fr/detail-a-la-une.asp?card=38233

« Le samedi 12 septembre 2015, la bibliothèque d'Ifs soufflera ses 30 bougies. Pour fêter dignement cet anniversaire, l'équipe de la structure a concocté un programme alléchant...Le public est attendu nombreux !

Ouverte au public en 1985, la bibliothèque d'Ifs célèbre cette année ses 30 ans. En janvier 2003, elle a franchi une nouvelle étape, avec le transfert à Caen la mer.

Le samedi 12 septembre, à partir de 14h30, le public a donc rendez-vous dans la commune pour une programmation à l'image de la bibliothèque : conviviale, familiale et de qualité !

« Le livre, la lecture et les lecteurs seront à l'honneur dans une ambiance que nous souhaitons joyeuse et festive », annonce Brigitte Villerio, directrice de la bibliothèque d'Ifs.

Ainsi, de 14h30 à 17h30 l'esplanade François Mitterrand sera investie par des stands proposant différentes activités : maquillage, jeux autour du livre pour enfants et adultes, bricolages à partir de vieux livres avec les ambassadrices du tri, composition par un poète de poèmes sur mesure, salon de lecture. Le libraire le Brouillon de culture tiendra également un stand avec une sélection de livres joyeuse et enlevée, à petits prix.

Et puisque les lecteurs sont au cœur de cet événement, « une exposition de 30 portraits de lecteurs réalisée par les photographes de l'association Ifs image sera visible salle des voûtes à l'hôtel de ville ». Le public pourra également «  écouter les témoignages et souvenirs  de lecteurs mis en conserves par la compagnie L'écrit du son ».

Des spectacles rythmeront également la journée : les petits salons de lectures de la compagnie M'o ; P'tite planète par la Compagnie Créa dans le créabus ; une lecture de la Compagnie PMVV le grain de sable, « et pour clôturer cette fête nous chanterons et danserons avec les SCUIK et leur karaoké vivant », présente la directrice de la bibliothèque.

Fêter ses 30 ans, « c'est aussi remercier les lecteurs et le public de la bibliothèque », glisse Brigitte Villerio.

En effet, une bibliothèque prend vie avec les gens qui la fréquentent et l'utilisent. Et depuis l'ouverture, ce public ne faiblit pas, bien au contraire. « Certains lecteurs venaient il y a 30 ans avec leurs enfants, ils reviennent aujourd'hui avec leurs petits-enfants. Ou d'autres venaient enfant avec l'école, ils la redécouvrent adulte pour un usage différent avec un œil nouveau ».

Cette manifestation rappelle également « l'importance et l'intérêt de la bibliothèque dans les services qu'elle offre aux habitants » : l'accès à la lecture, bien entendu, mais aussi l'accès à l'information, la formation, la culture, aux jeux, aux nouveaux supports de lecture, ou encore aux spectacles et rencontres.

Une bibliothèque, c'est tout ça, et plein d'autres choses encore à découvrir sur place ! » CLM

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Un article et une photo extraits du site Ouest-France du 12 septembre 2015 : http://www.ouest-france.fr/la-bibliotheque-revet-son-costume-de-fete-pour-ses-30-ans-3685181

La bibliothèque revêt son costume de fête pour ses 30 ans

La directrice Brigitte Villerio (à gauche) et ses collègues Valérie, Jean-Michel, Samia et Nathalie ont monté un programme riche afin de fêter les 30 ans de la bibliothèque. | 

" À comme ambiance

Un lieu « intello » la bibliothèque ? « C'est une image tellement réductrice ! » s'agace Brigitte Villerio, la directrice. « Ici, l'ambiance est familiale, détendue. Les usagers se sentent un peu comme à la maison. On y trouve des jeux, on y écoute des lectures à haute voix, on y échange autour de bandes dessinées ou de livres de cuisine et on y fait même des travaux manuels ! »

B comme bénévoles

Ils sont une quinzaine à avoir répondu à l'appel lancé il y a quelques mois. Thierry est l'un d'entre eux : « Je me suis naturellement proposé car j'adore ce lieu, que je fréquente depuis plus de 25 ans. En ce qui me concerne, ce sera pour la mise en place des tables, des chaises et de la déco, le matin, puis le démontage, dans la soirée. »

D comme diversité

Et découverte. C'est l'esprit de ce samedi. « Notre idée, c'est de remercier les usagers anciens et récents, mais aussi de donner envie, à ceux qui ne connaissent pas la bibliothèque, d'y venir. »

L comme lectures

Parmi les différents spectacles et temps de lecture, Brigitte Villerio avoue un coup de coeur pour les Pages rosses, une série de savoureuses « craductions » décalées du latin, par Bruno Fern et Thiphaine Garnier. À découvrir à 16 h, dans la salle des mariages de l'hôtel de ville.

M comme météo

Une météo capricieuse ? Pas de quoi gâcher la fête, même si une partie du programme est prévue à l'extérieur. « Un repli dans la salle du conseil municipal est prévu si nécessaire : la scénographie et le décor sont en effet à base de papier ! »

R comme restauration

La culture aussi, ça creuse ! Entre deux spectacles ou animations, il sera possible de se restaurer tout l'après-midi (crêpes et boissons) grâce au comité des fêtes et à celui des jumelages.

S comme stands

Maquillage et photo pour se transformer en personnage de BD, bricolage à partir de livres usés et d'emballages, jeux traditionnels en bois ou jeux de société... » OF

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Un article et des photos extraits du site Ouest-France du 14 septembre 2015 : http://www.ouest-france.fr/pour-ses-30-ans-la-bibliotheque-gate-les-ifois-3688980

Pour ses 30 ans, la bibliothèque a gâté les Ifois

Pour ses trente ans, la bibliothèque a organisé de nombreuses animations, comme des lectures aux plus petits. En bas à droite, Ilaria et Bertille, 10 ans, ont commandé au « poète public » Patrick Huet un poème pour papa ou pour la petite-cousine née cet été : 10 minutes plus tard, leur message est devenu un poème d'une dizaine de vers, livré sur un joli parchemin.

« Une agitation inhabituelle, pour un samedi matin, règne autour de l'hôtel de ville. La bibliothèque fête aujourd'hui ses 30 ans. Pour l'occasion, l'équipe de la directrice Brigitte Villerio et les services de la Ville ont concocté un programme festif et culturel.

Réunir les futurs lecteurs

On a poussé les murs pour l'occasion, et quelques bénévoles installent des stands à l'extérieur : la bibliothèque investit, pour la journée, l'esplanade François-Mitterrand.

Vers 11 h, la météo est encore capricieuse au moment d'accueillir une trentaine de très jeunes lecteurs. Enfin, plutôt de futurs lecteurs puisqu'il s'agit, à l'initiative de la municipalité, de réunir les nouveau-nés ifois du premier semestre 2015.

Autour de Marie-Hélène Agati, maire adjointe à l'éducation et aux familles, plusieurs élus accueillent les parents avant de leur remettre un livre d'éveil qui aidera leurs tout-petits dans leur développement sensoriel. Au milieu des poussettes, dans un joyeux brouhaha, des discussions informelles sur « les bienfaits du contact avec l'objet-livre, à partir de 6 mois » lancent idéalement la journée.

Musique et maquillage

14 h. Le public pointe le bout du nez et commence à se répartir sur les différents stands. De nombreuses animations sont proposées : aujourd'hui on va dessiner, jouer, se faire maquiller pour ressembler à un personnage de bande dessinée, bricoler avec les « ambassadrices du tri » qui fourmillent d'idées pour recycler livres ou albums usés.

Plus loin, une bien sage assemblée d'enfants de 4 à 7 ans prend place pour le spectacle musico-théâtral des « petits salons de lecture » de la compagnie M'O. Le rendez-vous des comptines ou « mini z'histoires » de 17 h fait lui aussi le plein. Les adultes se dirigent vers d'autres genres de lectures, et eux aussi sont gâtés.

Dans la salle des mariages, Bruno Fern et Thyphaine Garnier viennent de commencer une drôle de leçon de latin, leurs « craductions » des « pages rosses » du dictionnaire détournant, dans un savoureux langage à peu près phonétique, des locutions dont le vrai sens défile sur l'écran. Le très romain Habemus papam est tellement plus drôle quand il est « craduit » en « papa boit une mousse. » Ou, plus coquin encore, « l'abbé est ému, le voilà papa. » Sourires dans l'auditoire. À la bibliothèque, on peut aussi rigoler ! On n'est pas sérieux, quand on a 30 ans. » OF