• Pris sur le v'IFS : tranche de vie Pris sur le v'IFS : tranche de vie Pris sur le v'IFS : tranche de vie

    Portrait d'agriculteurs trouvé sur  : http://villeifs.cluster005.ovh.net/patrimoine/

    Portrait extrait du « Ifs Infos » de mars 1991 :

    Pris sur le v'IFS : tranche de vie M et Mme Langlois « agriculteurs en centre ville »

         « Nous avons choisi ce mois-ci de « tirer le portrait » de M et Mme Langlois dont la ferme voisine l’église d’Ifs-Bourg, car ce couple au naturel discret (il a fallu « ramer » pour qu’ils acceptent de s’entretenir avec nous) est très significatif d’une partie de la population de la commune. Cette classe d’âge des 45-60 ans, habitant Ifs-Bourg est très engagée dans la vie associative et se désole souvent que les plus jeunes et les nouveaux venus ne s’investissent pas plus dans les associations : ce qui est sans doute un réel problème de la vie communale et mériterait au courrier remarques et suggestions.

    Michel Langlois, 53 ans, grand et réservé, et Arlette, 55 ans, souriante et directe, exploitent 70 ha de plaine autour d’Ifs (les ¾ en fermage payé aux parents de Michel). L’exploitation a du diversifier sa production pour pouvoir assurer un revenu régulier chaque année (blé, betteraves, pommes de terre, petits pois, féveroles, oignons et 7 bœufs à l’engraissement). Une surface qui permet de vivre, mais qui ne serait pas viable s’il fallait payer un salarié.

    Michel, agriculteur à Ifs depuis 3 générations, aime ce métier qui lui permet d'organiser son temps comme il l'entend : « Pas une semaine sans faire un tour dans la plaine. » comme le dit sa femme, contrairement au Nord de Caen où la terre est riche et où il existe un micro climat plus doux et plus humide, la terre est ici partagée entre zones fertiles à limon et d'autres de « chaussin » : 20 cm de bonne terre sur de la plaquette, « de la terre qui donne à condition qu'il pleuve régulièrement »... quand c'est la sécheresse comme l'année dernière, les rendements ont diminué de moitié pour les betteraves ou la pomme de terre voire de 95% pour le tournesol alors que céréales, féveroles ou petits pois ont été moins touchés.

    « Des agriculteurs de banlieue »

    Comme tous les agriculteurs d'Ifs et de la périphérie de Caen, M et Mme Langlois ont un genre de vie à la fois rural et urbain.

    D'abord l'avancée inexorable de la ville mangeuse de terres les inquiète : «  Nous, on ne se fait pas trop de soucis pour l'avenir, mais un jeune ne pourrait pas s'installer à Ifs, ce serait trop incertain, comment investir et risquer d'être exproprié pour une route ou un lotissement... »

    Ensuite, toute une façon de vivre, dans le calme un peu isolé, disparaît : le bruit des voitures qui passent, rue de l'église, a remplacé le bruit des oiseaux, le chemin qui était si joli a été remplacé par une route... Les basse-cours disparaissent... Certains voisins ont été obligés d'arrêter l'élevage des pintades à cause du bruit, les odeurs agricoles ne sont plus supportées non plus. « Heureusement, nos voisins les plus proches ne sont pas dérangeants » glisse malicieusement Arlette (on la comprend car c'est le cimetière). Pour Arlette il aurait fallu bloquer le développement de la ville à 5 000 habitants, presque 10 000 aujourd'hui, on parle même de 15000 habitants cela l'inquiète.

    D'un autre côté, ils ne sont pas mécontents de se retrouver dans une ville qui s'est développée.

    « La ville et ses bienfaits »

    Quand on leur parle de leur enfance à ifs dans les années 1950 « c'était le désert ! Il n'y avait rien » répondent-ils, à peine la société de musique, qui regroupait 30 personnes et où Arlette jouait de la clarinette et Michel du bugle, mais c'était tout. Sinon, quand les parents autorisaient les sorties : c'était le cinéma à Caen (de temps en temps) au Trianon, à l'Eden ou au Majestic pour voir les 10 Commandements de Cécil B de Mille ou A l'Est d'Eden avec... ou alors la radio avec des émissions comme « Reine d'un jour » sur Luxembourg, émission patronnée par les savons le Chat, ou les radios crochet... Ce qui fait dire à Arlette, approuvée par son mari : « Je voudrai bien être jeune et vivre à Ifs maintenant, car les jeunes ont de quoi s'occuper peut être trop même... »

    Autre différence, la vie associative. Leur vie a changé quand ils ont participé aux associations. Michel après avoir joué 5 ans arrière dans divers clubs de foot a rejoint l’équipe dirigeante du F.C. Ifs dont il est vice-président, sa femme en, est secrétaire et membre de la section « Jeunes » ! Ils sont membres du Comité des Fêtes. Michel a de plus une passion pour le vélo ; ils ne sont pas rares les dimanches où le matin : 100 Km à Vélo, repas rapide à midi, et encadrement du foot l'après-midi.

    Arlette fait en plus de la gymnastique volontaire, une des premières associations ifoises qui a la particularité de n'être composée que de femmes ou presque (il n'y a qu'un seul homme !) “Ils ne tiennent pas le choc” dit Arlette.

    La participation à la vie associative c'est, plus ce 50% de leur vie... Cela permet à Arlette et a son mari de s'occuper d'enfants car ils n'en ont pas eu ; d'avoir des contacts avec des personnes d'un autre milieu professionnel et... beaucoup d'amitié « et on ne voit pas le temps passer » ajoute Arlette.

    Pour Michel « je n'aurai sans doute pas fait de vélo, car finalement dans le milieu agricole, c'est un loisir qui est encore peu courant ». En juin dernier avec quelques amis ils ont fait Paris-Roubaix en 12 h, « Ça nous fait bouger, on vieillit moins vite, ça nous évite de rester le dimanche, calés devant la télé, au lieu de cela on fait du vélo ou de la marche... On a une vie plus active (...) On se sent plus des habitants d'Ifs comme les autres... alors que quand on va dans la Sarthe, les agriculteurs se tiennent plus entre eux et parfois raisonnent différemment de nous... »

    La discussion se termine face au feu dans la cheminée en évoquant la problème de la pollution par les nitrates, pour Michel, les analyses de terre plus fréquentes (350 F l'analyse) ont permis de réduire de 50% les épandages pour les betteraves ; on parle aussi de la petite enfance à Ifs pendant l'occupation, où de vieux soldats de la Wehrmarcht cantonnés en face de l'église ferraient les chevaux et donnaient le chocolat aux enfants, aussitôt jeté par la mère d'Arlette. L'arrivée des SS en juillet 1944 qui fouillaient les maisons mitraillette au poing et donnaient 24 h pour évacuer.

    Il est 20 h quand nous quittons l'exploitation et signe des temps (?) aucun aboiement ne nous accompagne dans la nuit. »

    Ifs Infos de mars 1991


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  • Photograph'IFS du passéOn peut découvrir des photos du passé d'Ifs sur le site suivant :

    http://villeifs.cluster005.ovh.net/patrimoine/

    Je me suis amusé par ailleurs à essayer de retrouver le même point de vue aujourd'hui (Photos 2013 Giloudifs)

    Du village rural à la ville actuelle - Le village rural, jusque dans les années 40

    Photograph'IFS du passé Photograph'IFS du passé

                          Défilé costumé des jeunes en 1943                            Mur ouest de la ferme Saint-Bernard, actuelle rue du Vercors

                                                                                                            AVANT ci-dessus - AUJOURD'HUI (2013) ci-dessous

                                                                                                     Photograph'IFS du passé

    Photograph'IFS du passé Photograph'IFS du passé

                          Une des mares de la commune                                               Le puits, place de l'église au bourg

                                                                                                           AVANT ci-dessus - AUJOURD'HUI (2013) ci-dessous

                                                                                            Photograph'IFS du passé

    Un village très longtemps rural

    Photograph'IFS du passé Photograph'IFS du passé

            Ferme Schills, toujours actuelle rue de Provence                                                       Rue de l'Eglise

                                                                                                       AVANT ci-dessus - AUJOURD'HUI (2013) ci-dessous

                                                                                           Photograph'IFS du passé

    Photograph'IFS du passé

                                                 Rue du peintre Tournières

                     AVANT Ci-dessus - AUJOURD'HUI (2013) Ci-dessous

    Photograph'IFS du passé

    Ifs à partir des années 1950-60

    Photograph'IFS du passé

                                       La Plaine, rue de Caen dans les années 50

    Photograph'IFS du passé Photograph'IFS du passé

    La Guérinière et la Plaine - Une batteuse de l’entreprise de travaux agricoles GUERIN, photographiée dans la ferme de M. GINEUX

    D'autres photos pour compléter ce tour d'horizon :

    Photograph'IFS du passéLa Guérinière et Ifs Plaine

    Photograph'IFS du passé La Charité et Ifs Plaine


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  •       On peut trouver de nombreuses informations intéressantes, avec textes et photos, sur le patrimoine d'Ifs et donc sur la ferme Saint-Bernard, actuel Hôtel de Ville, sur le site suivant :

    Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...http://villeifs.cluster005.ovh.net/patrimoine/fsb-hdv.html

    Présentation :

    « Présentation de juin 1980 sur les travaux de la ferme Saint-Bernard

    Texte de Jean MOULIN, Maire de l'époque :

    Dans la décennie 60/70, un plan d'urbanisme avait prévu le développement du Sud de la Commune, ce qui était une bonne chose avec, hélas, comme corollaire la présence d'une route en plein cœur de la Ferme Saint-Bernard, ce qui, reconnaissons-le aujourd'hui, était un " massacre " et une ineptie du point de vue de la circulation.

    A l'époque, l'Association pour la sauvegarde du patrimoine historique, par un courrier de son secrétaire, Monsieur POUGHEOL, faisait savoir que ce projet était insensé et qu'il fallait l'abandonner. Nous devons admettre que cette route est bien gênante, mais que sans elle la Commune ne serait pas devenue propriétaire des bâtiments. En 1972, mon prédécesseur, André TALPIED, obtenait du Conseil Général une subvention de 100 000 francs pour aider la Commune à acquérir cet ensemble et grâce à la bonne volonté du Docteur LEGER, propriétaire de cette ferme, qui se montrait très raisonnable sur le plan du prix, l'affaire fut traitée.

    Ayant vécu ces événements en première ligne, j'étais à l'époque adjoint aux finances, nous nous posions bien des questions sur le devenir de ces bâtiment car, hélas, nous avions de gros soucis financiers ; d'un autre côté, les bâtiments se dégradaient à grande vitesse. Il fallait agir sans quoi il ne resterait plus bientôt que des ruines.

    Un projet d'Hôtel de Ville neuf, copie de celui d'Argentan, avait été envisagé dans les années 60 et le premier projet de Z.A.C. en retenait le principe ; l'une des voies fut d'ailleurs baptisée Avenue de l'Hôtel de Ville, elle est devenue depuis Avenue Claude Debussy. Le projet s'il avait été réalisé, aurait coûté beaucoup plus cher que la restauration effectuée - il était d'ailleurs beaucoup plus important que l'Hôtel de Ville actuel puisqu'il représentait une surface hors œuvre de 1 300 m2, - sans pour cela régler le devenir de la ferme.

    En 1975, le précédent Conseil Municipal, à l'unanimité, décidait d'en faire un Hôtel de Ville et désignait Monsieur DE SEZE comme architecte d'étude.

    En 1977, le nouveau Conseil, toujours à l'unanimité, confirmait ce choix. Entre temps, mais cela est important, deux listes qui briguaient vos suffrages l'avaient inscrit à leur programme, elles devaient recueillir à elles deux près de 80 % des voix.

    Nous pouvons donc en conclure que ce projet, devenu réalité, fait presque l'unanimité des habitants d'Ifs.”

    Le coût de la restauration :

    [...] quelques oiseaux de mauvais augure font courir les bruits les plus ridicules, - n'a-t-on pas parlé d'un milliard de centimes !!!

    Mais venons-en au côté financier.

    La restauration de la ferme, les honoraires d'architectes, les travaux de voirie et réseaux divers ; et l'acquisition de la ferme en 1972, le coût de l'Hôtel de Ville est de 4 660 772,47 francs.

    Si nous avions dû construire l'Hôtel de Ville prévu initialement dans la Z.A.C. de l'Epinette, le bilan pourrait être estimé à 5 508 800 francs.

    Donc plus cher et certainement pas pour le même résultat, car, dans cette hypothèse, des locaux pour les services techniques n'étaient pas prévus ; actuellement, les annexes de l'Hôtel de Ville sont mises à leur disposition, et, le devenir de la Ferme Saint-Bernard restait sans solution.”

    Les précédents propriétaires de la ferme :

    « La liste des propriétaires de cet immeuble depuis 1811, date de l'établissement du 1er cadastre, le 3 Juillet 1810.

    En 1811 le propriétaire de la ferme Saint-Bernard s'appelait HEBERT Jacques, cultivateur à Ifs. Il est intéressant de notre que ce Monsieur était aussi Maire de la Commune.

    En 1856 la ferme devient la propriété de Monsieur MADELINE Adolphe, Avoué à Caen.

    En 1887 elle est transmise par héritage, semble-t-il, à Monsieur MADELINE Gaston, Procureur de la République à Vire, après avoir été juge à Domfront.

    En 1912 Monsieur LEGER Paul, Docteur en Médecine à Caen, en devient propriétaire.

    En 1947 la propriété est transférée par héritage à Madame Veuve Paul LEGER, née QUERRIERE, à Madame LEGER Suzanne et à Monsieur LEGER Maurice, Docteur à Domfront.

    C'est à Monsieur LEGER Maurice que la Commune achètera d'ailleurs la ferme en 1972.

    Vous pouvez télécharger un extrait de l'acte de vente datant de 1972 à partir du site :

    http://villeifs.cluster005.ovh.net/patrimoine/fsb-hdv.html.

    Anecdotes sur la Ferme Saint-Bernard -

    Extrait du bulletin municipal n°8 de Juin 1980

    Qui pouvait mieux que l'équipe municipale actuelle parler de ce qu'était jadis la ferme Saint-bernard ? Sans aucun doute, des anciens de la Commune, aussi, nous avons fait appel à Messieurs MERCIER et GOST qui ont accepté bien volontiers de nous livrer quelques souvenirs. Qu'ils soient dans cette première page très vivement remerciés pour leur collaboration à ce bulletin municipal.

    il faut noter que les bâtiments de la Ferme Saint-Bernard étaient beaucoup plus importants qu’aujourd’hui. En effet, ils occupaient la totalité du côté Ouest et Est de l'enceinte. Une partie des bâtiments a été détruite pendant la dernière guerre. Côté Est, il ne reste que le bâtiment restauré actuellement, c'est de celui-ci que nos narrateurs vont nous entretenir.

     Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...

    C'était une ferme... le bâtiment (A) qui est l'entrée actuelle de la Mairie, c'était le four à pain. Il fonctionnait pendant la guerre 1914 et servait uniquement à faire le pain pour la ferme... Du temps de Monsieur LAPERSONNE, la faucheuse et la lieuse étaient rangées sous un appentis adossé au-devant du bâtiment... 

    C'était une bonne ferme... dans la salle actuelle des mariages, c'était la cave à pommes de terre. Après la guerre, on a dit la messe (là où sont les bureaux), l'église étant en partie détruite. Sous les voûtes du bâtiment (B), le fermier mettait les poneys et les antenais (ovins de 10 à 18 mois) ...

    A ce propos, Monsieur MERCIER se souvient qu'un jour de 19117 la foudre est tombée au 2e étage et un poney qui était sous la voûte de droite a été tué.

    ...au 1er étage, le grenier à avoine..., au 2e étage, le trieur à blé et l'on mettait aussi le blé de semence, les découvertures des mulons.

    Dans le premier, nos narrateurs ne se souviennent plus ce que le fermier pouvait entasser, il faut dire que l'accès était très haut.

    Saviez-vous que les bureaux actuels des élus (bâtiment C) ont servi de salle de bal ?

    En 1947 / 48, la salle de bal a brûlé..., bien sûr on a reconstruit aussitôt avec des matériaux de récupération, c'est pourquoi le plancher était neuf...

    Au-dessus de cette salle de bal : les greniers à foin (les bottes de foin allaient jusqu'au toit). La salle de Conseil, elle, servait d'écurie...

    Quant à la maison d'habitation, elle a toujours été à cet endroit (face à la ferme). Désiré LAPERSONNE l'a occupée jusqu'en 1924-1925. Paul ROSETTE, qui fut l'exploitant suivant de la ferme, laissa la maison d'habitation à son régisseur, puis ce fut au tour de Michel VERMES d'occuper cette ferme.

    ... à droite de la maison d'habitation, c'étaient des granges, dans celle du milieu on y mettait la machine à battre ; dans les autres, les étables et aussi une cave pour y entasser les betteraves, sans oublier aussi le pigeonnier...

    Certains se souviendront aussi du pressoir, de la grande porte d'entrée, puis plus loin la petite porte d'entrée et après 3 mètres de mur les deux belles porcheries, des deux mares, l'une servant de mare à purin, et du puits dont on voit encore quelques traces.

    Nos deux narrateurs ont tenu à s'excuser d'avance de l’inexactitude probable de certaines dates. » 

    Ci-dessous : quelques photos extraites du même site...

    Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...

     

     

    Vidéo visible sur Normandie-tv : http://www.normandie-tv.com/Cap-sur-Ifs-patrimoine_v1405.html

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    Patrimoine d'IFS : A propos de la ferme St-Bernard, actuel hôtel de ville...

    Yves Ducourtioux  a créé une entreprise diffusant des dessins de sites et monuments de France réalisés à l'encre de Chine. Les produits manufacturés fabriqués au sein de l'entreprise Yves Ducourtioux® servent de support à ses dessins, soit la papeterie, les cadres ou la céramique. Il est possible de se procurer le dessin ci-dessus en allant sur ce site : http://www.yvesducourtioux.fr/


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  • Archéolog'IFS : le parc archéologique d'IfsOn trouve sur le site ci-dessous de très précieuses informations sur le patrimoine de la ville d'Ifs :

    http://villeifs.cluster005.ovh.net/patrimoine/

    dont des informations reprises ci-dessous sur le passé lointain d'Ifs et...

    le parc archéologique...

    Archéolog'IFS : le parc archéologique d'IfsArchéolog'IFS : le parc archéologique d'IfsArchéolog'IFS : le parc archéologique d'IfsArchéolog'IFS : le parc archéologique d'Ifs Archéolog'IFS : le parc archéologique d'IfsArchéolog'IFS : le parc archéologique d'Ifs

    "Le Parc Archéologique au sud de Caen :

    Le peuplement de cette partie de la plaine de Caen a été continu depuis le 5éme millénaire avant notre ère jusqu'aux premiers siècles du Moyen Age.

    Archéolog'IFS : le parc archéologique d'Ifs

    I – le néolithique : (en Europe : de 4.500 avt notre ère à 1.800 avt JC).

    Des populations sédentaires vivaient déjà de l'agriculture dans les espaces où nous sommes aujourd'hui.

    Des monuments funéraires importants découverts en 2000, puis en 2012 sur Fleury/Orne l'attestent.

    Le Hoguet
    Convention pour l'acquisition et la création d'un parc-réserve archéologique

    Le projet de construction de la ZAC du Clos Chaumont à Ifs au lieu-dit "Le Hoguet" a donné lieu à une opération de diagnostic archéologique préalable qui a permis la découverte de 5 monuments funéraires en pierres sèches néolithiques datant d'environ 4000 ans avant notre ère.

    La présente convention a pour objet de définir les conditions d'aménagement en parc urbain de cette parcelle d'une surface totale de 12.633 m2 et les conditions financières de son acquisition par la Ville d'Ifs.

    Compte tenu de l'importance de ces vestiges et de leur état de conservation remarquable, il est proposé, en concertation avec l'aménageur du projet de ZAC, de retirer du projet de ZAC la zone archéologique la plus sensible pour une mise en réserve des vestiges et de manière à permettre une préservation satisfaisante des monuments et de leur environnement proche. La Commission Interrégionale de la Recherche Archéologique lors de sa séance du 26 octobre 2000 a donné un avis favorable aux propositions du service régional de l'archéologie sur la nécessité de prendre des mesures conservatoires.

    Les signataires de la présente convention se sont mis d'accord pour que ce site soit protégé de manière durable et à long terme. L'emprise de ce site devra donc échapper à toute urbanisation future et, pour cela, faire l'objet d'un aménagement de type espace vert.

    Localisation : https://mapsengine.google.com/map/edit?mid=z6M1w4HUPas0.k0a1w7m-vNC0

    Archéolog'IFS : le parc archéologique d'Ifs Archéolog'IFS : le parc archéologique d'Ifs Archéolog'IFS : le parc archéologique d'Ifs

     II - âge du Bronze puis du fer : (1200 ans avant JC) :

    Le gisement fait ressortir une occupation qui s'échelonne entre l'âge du Bronze (trois monuments funéraires circulaires), et le début du second âge du Fer(vestiges d'activités et d'habitat).

    Les habitants de cette période, à l'est de la route de Falaise, ont laissé les traces d'une zone de greniers et de petites constructions sur poteaux, vers la fin de ‘'l'âge du Bronze'' et au cours du ‘'premier âge du Fer'',

    Ceux qui leur ont succédé, plus tard, vers la fin du ‘'premier âge du Fer'', ont créé un habitat groupé cloisonné, autour d'un axe de circulation bordé de fossés, long de plus de 800 m, orienté nord-ouest – sud-est ; ce chemin aboutit au nord-ouest sur un axe de circulation orthogonal.

    L'une des parcelles de 1 750 m2 possédait au moins un silo, trois ou quatre greniers et une habitation rectangulaire sur tranchées de fondation de 6 m de large par 7,5 m de long. à une cinquantaine de mètres au sud se situait une autre parcelle, délimitée en partie par un fossé modeste et probablement par une clôture en élévation. Hormis plusieurs greniers, la construction principale est ici un grand bâtiment de plan circulaire (13 m de diamètre) pourvu d'un porche, tandis qu'un quadruple rang de trous de poteau du porche indique une longueur de 6 m. Monument, lieu public, demeure du maître,… ? Ce ne sont là que des hypothèses pour cet édifice à l'aspect monumental situé à l'écart des autres lopins bâtis.

    Au Hoguet, en 1992, une sépulture puis, en 2010, lors de la construction du lycée hôtelier, un fossé palissadé mis à jour, bordant quelques sépultures, des tessons de céramiques. Des structures en creux permettent l’hypothèse de plusieurs greniers et silos sur poteaux, d’un bâtiment sur 6 poteaux et d’une structure à ossature bois de plan circulaire.

    III - le gallo-romain (de 120 ans avant notre ère à la fin du Vème siècle) :

    Sur le site du boulevard périphérique et au Sud Est (zone Object'Ifs Sud) : habitats du 1er siècle de notre ère

    Sur la Zone Object'ifs Sud, une fouille préventive sur une surface de 5 ha, a été réalisée par l'INRAP en 2008.

    Le gisement fait ressortir une occupation qui s'échelonne entre l'âge du Bronze (trois monuments funéraires circulaires),et le début du second âge du Fer(vestiges d'activités et d'habitat).

    IV - la Seconde Guerre Mondiale :

    Les fouilles de 2010 préparatoires au lycée ont également identifié six "trous d'hommes", de la Seconde guerre mondiale. Ils renfermaient des fragments de boîte de ration alimentaire, de cigarettes et de pommade anti-gaz. Ces creusements ont servi d'abris et de position de tir aux soldats, sans doute pendant l'offensive Alliée de Libération en juillet 1944.

    Très meurtrière, du fait de la vigueur de l'armée adverse et la violence des combats, l'offensive piétina durant le mois de juillet. Des responsables militaires Alliés craignirent que l'avancée ne se transforme en une guerre de tranchées. « Mieux vaut une pelle qu'une arme » dirent alors certains soldats, amenés à creuser pour se protéger.

    Ifs a été libéré par des troupes canadiennes le 20 juillet 1944, plus de six semaines après le début du Débarquement." Ville d'Ifs


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