• Evolut'IFS : 1947-2009Au mois de juillet 2013, le journal Ouest-France a publié une enquête sur l'évolution de certaines communes dont celle d'Ifs (vendredi 19 juillet 2013). Deux photos aériennes prises par l'IGN en 1947 et en 2009, montrent l'évolution spectaculaire de la commune en 62 ans.

    Evolut'IFS : 1947-2009Evolut'IFS : 1947-2009

    IGN-2013-BD ORTHO Historique 1947/PlanetObserver              IGN-2013-BD ORTHO Historique 2009/PlanetObserver

    Quelques observations accompagnaient les deux documents :

    "André Talpied maire de 1971 à 1977 adjoint chargé de l'urbanisme de 1989 à 1992 :

     « Dans les années 1970, le bourg d'Ifs ressemblait à un oeuf dont la coquille était constituée de lotissements. La vente à des lotisseurs rapportait plus que de labourer la terre, La ZAC de l'Épinette, le "jaune", a permis de coordonner l'aménagement en incorporant des équipements publics avec une première école maternelle place Debussy. »

    Des traces de vie datant du Ve siècle av. J.-C.

    Des fouilles archéologiques ont révélé un cimetière du Hallstatt final au lieu-dit de la Dronnière, l'actuelle zone d'activité du même nom. À 400 mètres au sud-est de la Dronnière, d'autres sépultures, datant des Ve-Vlle siècles de notre ère, ont été découvertes en 1982, avec l'installation de canalisations.

    Le lanièrage, témoin du passé agricole

    Ifs est encore une ville agricole en 1947. Les « delles », grandes bandes de terre, sont divisées en lanières, étroites bandes de terres perpendiculaires. Par exemple, entre la route de Bretteville et celle de Falaise, l'espace est divisé en 4 delles parallèles. La « 1ère delle » le long de la route de Falaise a, peu à peu, été occupée par des habitations.

    L'église Saint-André, le centre bourg originel

    Construite du Xle au Xllle siècle avec le vieux cimetière, l'église était au début du siècle alors entourée de maisons collées contre ses murs. Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, les abords de l'église ont été dégagés. Son clocher, son portail et son élévation sont protégés par les Monuments historiques.

    La ferme Saint-Bernard, administration et culture

    Datant du XVlle siècle, les bâtiments ont été achetés par la commune en 1973 pour éviter le passage d'une route départementale au milieu du corps de ferme. Après des travaux, le nouvel hôtel de ville est installé dans la grange principale et inauguré en 1979, rejoint par la bibliothèque dans la maison des fermiers, l'école de musique et la salle des fêtes.

    La Plaine, si proche de Caen

    Les premières habitations sont construites le long de la route de Falaise (aujourd'hui route de Caen). Des trois centres de la ville d'Ifs, avec le bourg et Bras, la Plaine est le moins développé. En 1861, par exemple, il n'y avait que 13 maisons, contre 137 au bourg et 53 à Bras. Cette répartition entre le bourg et la Plaine est encore visible en 1947.

    880 c'est le nombre d'hectares de terres agricoles, dont 91 % de terres labourées, sur les 911 hectares de surface totale de la ville pendant la période 1917-1941. Il s'agit surtout de terres céréalières et de prairies autour du bourg.

    Des équipements sportifs le long du périphérique

    Le premier bâtiment du complexe sportif Pierre-Mendès-France date de 1982, soit une décennie avant la mise en service du tronçon périphérique. Pour mettre en valeur cet espace le long des voies rapides. le complexe a grandi jusqu'aux 14 hectares qu'il occupe aujourd'hui, avec notamment pas moins de 6 terrains de football dont un synthétique et un de foot à 7.

    Ifs, le coeur du Calvados

    Le tronçon périphérique entre la route de Falaise et celle d'Harcourt est ouvert à la circulation le 28 avril 1992. Au sud, une forêt de 32 ha a été plantée pour protéger les habitations les plus proches des nuisances de la circulation. En 2011, une stèle a été installée dans cette forêt pour marquer le barycentre du département du Calvados, point calculé par la Chambre départementale des géomètres-experts.

    Le Hoguet, le lien entre le bourg et la Plaine

    Le premier grand projet a été celui du théâtre Jean Vilar en 1992. La réalisation du Hoguet et ses 800 logements a débuté en 1994, suivi du Campus 3 qui accueille la première année deux IUT et l'Afpa le long du boulevard périphérique. Ce « nouveau centre-ville » est aussi choisi comme terminus pour la ligne de tramway, qui est inaugurée le 16 novembre 2002.

    Deux nouveaux quartiers prolongeant le bourg

    En 1989, 250 logements sont construits dans le quartier de l'Europe, puis en 1994, 500 dans le quartier Canada, entre le bourg et les zones d'activités La Dronnière et la Rocade Sud. Les Jardins d'Hélios, 4 bâtiments de 104 logements avenue Régiment Maisonneuve sont venus compléter l'ensemble cette année.

    Object'Ifs Sud et le développement des activités

    La première zone, « Porte sud » est créée en 1982 au nord du périphérique. Le développement a ensuite continué à l'ouest du bourg avec La Dronnière en 1984 et la Rocade sud en 1988. Le projet d'Object'Ifs Sud a été lancé en 1995 avec l'ambition de créer 2000 emplois sur un site « haut de gamme » de 102 hectares et créé en 2001. Une extension d'Object'Ifs Sud a été créée en 2009."

    Ouest-France - vendredi 19 juillet 2013.


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  • Commémorat'IFS : souvenirs d'exode Article extrait du site de Ouest-France du samedi 20 juillet 2013 :

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-_14341-avl-20130720_actuLocale.Htm

    Copains d'enfance, ils se remémorent la libération de la ville - Ifs

    « Témoignages

    « Là c'est ma mère... ». Sur une photo de 1943, Maurice Gineux, 78 ans, désigne à ses amis d'enfance Claude et Pierre Lainé, 76 et 77 ans, sa famille. Chez Claude Lainé, la libération de Ifs accapare les esprits, ce mercredi après-midi. « Nos souvenirs sont vagues. Nous étions gamins. »

    Les parents de Maurice Gineux vivaient rue du Peintre-Tournières, chez des voisins. Un obus de la marine avait dévasté leur ferme, localisée rue Bout-Guesdon, derrière l'actuel presbytère. « Ce fut la première maison détruite à Ifs. » La famille Lainé, quant à elle, pétrissait le pain dans la boulangerie située face à l'église. « Le matin du 14 juillet, les Allemands nous ont donné l'ordre d'évacuer avant midi le village. »

    Direction : l'inconnu

    L'exode, les copains d'enfance ne le décrivent pas spontanément. Son évocation ravive chez ces natifs de Ifs leur quotidien avec l'occupant. « Les Allemands couchaient chez nous. Ils dormaient à deux dans un lit ! Ils avaient fixé une planche en bois qui partageait le lit en deux ! », sourit Pierre Lainé. »

    S'ensuivent une série de souvenirs de gamins, âgés de 7 à 8 ans, qui s'accommodent de la présence des « envahisseurs ». Et l'exode ? Sous un soleil « cuisant » les enfants d'alors embarquent avec leurs parents dans des charrettes. Direction : l'inconnu. « On s'est retrouvés dans une famille d'agriculteur, vers Angers », se souvient Maurice Gineux. La fratrie Lainé, elle, achève son péri- ple de deux jours, dans une ferme de l'Orne.

    Pour les deux familles, aucun répit. Elles s'investissent très rapidement au sein de leur nouvel environnement. « Le maire avait demandé que l'on ne soit pas à la charge de la commune. Notre père a travaillé dans la boulangerie du village », précisent les frères Lainé.

    Quarante-quatre jours après le Débarquement, le 19 juillet 1944, les Black Watch, régiment canadien signifiant « regard noir », qui jusque-là était en réserve, entrent dans Ifs sous un intense feu d'artillerie. Durant toute la nuit, les Canadiens luttent pour repousser la contre-attaque. Les Allemands se replient sur une ligne de défense située plus au sud (cf. « Vivre à Ifs », numéro spécial Débarquement, mai 1994).

    Le 20 juillet, Ifs est libérée. « Vers le 15 août, mon père a fait un aller-retour à Ifs afin de s'informer. » Les jours suivants, la famille Lainé regagne ce qu'il reste de ses pénates. Maurice, lui, ne parvient plus à dater son retour à Ifs. Mais tous retiennent la désolation : « Il y avait des cadavres d'animaux, d'hommes »...


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  •  Intempér'IFS : un orage exceptionnelUN ORAGE EXCEPTIONNELIntempér'IFS : un orage exceptionnelIntempér'IFS : un orage exceptionnel

          Le lundi 22 juillet 2013, un orage exceptionnel s'abat sur la région Caennaise causant de nombreux dégâts suite à l'ampleur des précipitations. Le 24 juillet, un message du cabinet du maire d'Ifs fait le point sur la situation : 

    « L’orage exceptionnel de lundi soir n’a pas épargné Ifs. De nombreux édifices publiques et privés ont été touchés. On ne compte plus les caves inondés. Plusieurs équipements municipaux ont subi des infiltrations : résidence des personnes âgées, espace Jacques Prévert, école Paul Fort, école et salle Jules Verne, école Pablo Neruda, gymnase Senghor, dojo, hôtel de ville. Certains bâtiments connaissent des dégradations importantes suite à l’invasion de l’eau. 

    Des voies de circulation ont été coupées, pendant quelques heures, le temps que l’eau soit finalement absorbée. C’était particulièrement le cas : route de Fleury (D120), rond point de Kornaka (boulevard Victor Hugo), boulevard du Stade, station service et parking Super U. 

    De nombreux appels sur le portable de l'astreinte ont été reçus d’habitants ne sachant pas comment faire face à l’inondation chez eux. La priorité a été donné à la sécurité des personnes. Les pompiers, débordés sur Caen, n’ont pu passer chez les particuliers Ifois, réservant leurs interventions aux situations les plus critiques. 

    Police municipale, services et élus (dont le maire) présents ont été sur le terrain pour apporter une aide aux personnes en difficulté, intervenir sur les équipements et gérer la crise. Certaines personnes ont cependant pu se sentir seules ou délaissées face à l’ampleur de cette calamité météorologique, car il était impossible d’intervenir partout à la fois et il a fallu prioriser les actions. Heureusement, beaucoup d'Ifois ont été solidaires en aidant leurs voisins dans l'évacuation de l'eau et le nettoyage ou en dégageant des automobilistes coincés. 

    Depuis tôt ce mardi matin, tous les services techniques ont été mobilisés sur la sécurisation des bâtiments recevant du public, le nettoyage et les constats quant aux dégradations, pour transmission à l’assureur. Le dégagement de branches, objets, le nettoyage de voirie et surtout des avaloirs d’eau ont été la priorité des équipes des services techniques. La Police municipale a pris contact avec les Ifois absents de leur résidence, inscrits dans l’opération tranquillité vacances, quand elle constatait des problèmes apparents, en plus des contacts avec les habitants rencontrés. 

    Demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.  

    Dès ce matin, la Ville a fait savoir à la Préfecture du Calvados qu’elle demanderait la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, considérant le grand nombre de dégâts sur la commune. 

    Dès ce mercredi 24 juillet, à partir de 10h30, les habitants, commerçants, entrepreneurs , propriétaires d’un bien sont invités à faire connaître les dommages subis, à l’aide d’un formulaire disponible à l’accueil de la maire (esplanade François Mitterrand) et sur le site internet www.ville-ifs.fr »Cabinet du maire 24/07/13

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    Article extrait du site de Ouest-France du mercredi 24 juillet 2013 sur :

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Ifs-demande-l-etat-de-catastrophe-naturelle-_14341-avd-20130724-65625375_actuLocale.Htm

    Ifs demande l'état de catastrophe naturelle - Ifs

    Intempér'IFS : un orage exceptionnel

    « L'orage de lundi soir n'a pas épargné la ville. Écoles, gymnase, particuliers ont été touchés. Idem pour l'hôtel de ville.

    Lourdement touchée par endroits, la ville d'Ifs a fait savoir à la préfecture du Calvados qu'elle demanderait la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

    Services mobilisés

    Police municipale, services et élus ont été présents sur le terrain pour apporter une aide aux personnes en difficulté. « Certains ont cependant pu se sentir seuls ou délaissés face à l'ampleur de cette calamité météorologique, car il était impossible d'intervenir partout à la fois et il a fallu prioriser les actions, explique Sylvaine Baumard, 1 re adjointe de la Ville. Heureusement, beaucoup d'Ifois ont été solidaires en aidant leurs voisins dans l'évacuation de l'eau et le nettoyage ou en dégageant des automobilistes coincés. »

    Catastrophe naturelle

    Depuis tôt ce mardi matin, tous les services techniques ont été mobilisés sur la sécurisation des bâtiments recevant du public. Le dégagement de branches, objets, le nettoyage de voirie et surtout des avaloirs d'eau ont été la priorité des équipes des services techniques. La police municipale a pris contact avec les Ifois absents de leur résidence, dans le cadre de l'opération Tranquillité vacances, lorsqu'elle constatait des problèmes apparents.

    Dès ce mercredi 24 juillet, à partir de 10 h 30, les habitants, commerçants, entrepreneurs, propriétaires d'un bien sont invités à faire connaître les dommages subis, à l'aide d'un formulaire disponible à l'accueil de la mairie, esplanade François-Mitterrand et sur le site internet www.ville-ifs.fr »

    Jérémy BONNET.

    Intempér'IFS : un orage exceptionnel

    Intempér'IFS : un orage exceptionnel

    Article et photo du site de Ouest-France du 30 juillet 2013 :

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-commune-de-nouveau-touchee-par-les-intemperies-_14271-avd-20130730-65654986_actuLocale.Htm

    La commune de nouveau touchée par les intempéries - Ifs

    Intempér'IFS : un orage exceptionnel« Moins d'une semaine après les violents orages qui se sont abattus sur l'agglomération, Ifs a de nouveau subi d'importantes précipitations ce samedi, aux alentours de 18 h. Plusieurs sous-sols ont été inondés, principalement ceux situés boulevard Alsace-Lorraine et dans les rues adjacentes.

    Les élus évoquent « une quinzaine d'habitations qui a subi des rentrées d'eau ». La Ville a dû écoper, encore une fois, elle aussi. Le bâtiment le plus touché : l'école élémentaire Jules-Verne. Entre 10 et 15 cm d'eau stagnait dans les salles de classe. Il a également plu dans la salle de sport et la chaufferie, qui ont été « fortement endommagées lors du violent orage du lundi 22 juillet, ce qui rajoute des problèmes », précise Robert Olivier, maire-adjoint.

    Ce lundi matin, au gymnase Senghor, les matelas en mousse flanqués contre les murs avaient les pieds dans l'eau. La présence des flaques d'eau réduisait de moitié la superficie du gymnase pour les jeunes sportifs, âgés de 6 à 9 ans qui participent aux stages multisports. « C'est la deuxième fois que nous sommes inondés. Mais aucuns dégât matériel », souligne Nicolas Santa Maria, éducateur sportif de la ville. »

    Intempér'IFS : un orage exceptionnel


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