• La fête patronale de la Saint-Pierre à IFSDans le Bonhomme normand du 26 juin 1869, page 4 :La fête patronale de la Saint-Pierre à IFS

    « Grande Fête patronale de Saint-Pierre à Ifs

    Le dimanche 4 juillet 1869.

    Les jeunes gens de la commune d'Ifs ont l'honneur de prévenir le public qu'ils établissent cette année leur fête patronale. Ils ne négligeront rien pour rendre leur fête attrayante et agréable.

    L'ouverture aura lieu le matin à 9 heures. Les jeunes gens, musique en tête, iront chercher les autorités pour les conduire à l'église.

    Immédiatement après les vêpres, ascension d'un ballon.

    Nombreux divertissements, tels que : mât de cocagne, jeu de la galetière, course en sacs, baptême du tropique, tir au'gigot, course aux canards, pêche en Californie, etc., etc.

    A 8 heure, grand bal champêtre. — Retraite aux flambeaux.

    A 10 heures, brillant feu d'artifice fourni par la MAISON DU BONHOMME NORMAND.

    Des emplacements spéciaux sont réservés pour les tentes, loteries et jeux de toute espèce.

    Les commissaires, LEROY, HUET, FEUAY, GASSE et DRIEU

    Le maire, MADELINE. »

    Dans le Bonhomme normand du 10 juillet 1869, page 2 :

    « Du reste, la fête Saint-Pierre a été célébrée partout avec un entrain inaccoutumé. Parmi les communes qui se sont le plus distinguées, nous citerons: Touques, Clécy, Noyers, Ifs, Fierville-la-Campagne, Le Breuil et Beaufour. »

    ............................

    « Les jeunes gens de la commune d'ifs nous prient de remercier le public d'avoir bien voulu répondre à leur appel. En effet, plus de 4 000 personnes sont venues encourager ce premier essai des organisations de cette fête. L'année prochaine, pour éviter l'encombrement, la fête se tiendra dans un herbage, et des dispositions seront prises pour satisfaire tous les appétits tant au point de vue de la nourriture, qu'à celui des divertissements. »

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    La fête patronale de la Saint-Pierre à IFSDans le Bonhomme normand du 2 juillet 1870, page 4 :La fête patronale de la Saint-Pierre à IFS

    « COMMUNE D'IFS.

    Grande fête patronale de la Saint-Pierre.

    Le dimanche 3 juillet 1870. 

    Les jeunes gens d'Ifs ont l'honneur d'informer le public qu'ils tiendront cette année, le 3 juillet, leur fête patronale qui fut visitée l'année dernière par plus, dé cinq mille personnes ; — des mesures seront prises pour que les approvisionnements ne fassent pas défaut, quelque considérable que soit le nombre des visiteurs.

    Le matin à 10 heures, office en musique, avec le concours de la musique de la Maladrerie, composée de 20 exécutants.

    Le jour, divertissements variés, tels que : mât de cocagne, tir au gigot, baiser de la tuile, baptême du tropique, pêche en Californie, etc. etc. A 7 heures, grand bal champêtre. A 10 heures, brillant feu d'artifice fourni par la MAISON CREVEL ET ALLIOT. Immédiatement après, retraite aux flambeaux. A 11 heures, continuation du bal.

    Des emplacements spéciaux seront réservés aux loteries, jeux et tentes. — Café chantant. — Service d'omnibus, par l'entreprise Defournoux ; — départ-de Caen à 4 h. du soir, place Saint-Pierre ; — départ d'Ifs, à 11 h. du soir, après la retraite aux flambeaux, et après le bal, à une heure du matin.

    L'ouverture de la fête sera annoncée par 5 coups de canon ; le feu d'artifice par 5 détonations ; il sera également suivi d'une salve d'artillerie de 10 coups de canon. Les commissaires : HUET, CHEVREL, GOSSE.

    Pour le maire, l'adjoint : A. SALLES. » 

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    Dans le Bonhomme normand du 22 juin 1872, page 3 : 

    « Le dimanche 30 juin, grande fête à Ifs, près de Caen. — Jeux et divertissements ; bal. — Des emplacements spéciaux sont assurés aux propriétaires de tentes, jeux tolérés, etc. »   

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    Dans le Bonhomme normand du 20 juin 1873, page 2 : 

    « IFS. — Fête patronale Saint-Pierre, le dimanche 29 juin. — Les jeunes gens de la commune d'Ifs ont l'honneur de prévenir le public, que leur fête patronale aura lieu, cette année, le dimanche 29 juin. Divertissements nombreux ; à 7 heures, grand bal. Des emplacements spéciaux sont réservés pour les tentes, cafés chantants et loteries. »


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  • Anecdot'IFS, Ouest Eclair Les faits divers, glanés dans le journal Ouest-Eclair qui paraissait avant-guerre, rapportent de petits larçins ou des accidents révélateurs de l’époque...

    Les archives du journal Ouest-Eclair sont consultables sur le site :  

     http://www.normannia.info/

     Dans l’Ouest-Eclair du 13 mars 1914 : 

    UN MAUVAIS DOMESTIQUE  

    « M. Fernand Marie, 37 ans, cultivateur à Ifs, employait depuis quatre mois comme domestique un sieur Eugène Lepelletier, 44 ans, originaire de Verson. Cet individu, à maintes reprises, avait profité de l'absence de ses patrons pour s'introduire dans la salle à manger et là, boire de l'eau-de-Vie ou des apéritifs, parfois même à la bouteille.

     Ces maîtres ne tardèrent pas à s'en apercevoir et comme ils savaient que le domestique venait boire à même une bouteille d'absinthe, lorsqu'elle fut presque vide, ils y ajoutèrent une purge à forte dose. Le mauvais domestique absorba l'alcool... et le reste. La purge produisit un effet des plus énergiques : le mauvais domestique eut l'estomac délabré pendant plusieurs jours. Il ne fut pas guéri pour cela, et l'un de ces dimanches, il se mit dans un état d'ivresse lamentable.

     M. Marie ayant dû s'absenter pour venir à Caen, Lepelle­tier ne trouva rien de mieux que d'enfoncer la porte de la cour de la maison d'habitation pour pénétrer dans l'écurie, y pren­dre ses effets et un paletot appartenant à son camarade Deslo­ges et de prendre la fuite. On ne l'a pas revu.

     Son signalement est le suivant : taille, 1 m. 72 ; cheveux grisonnants, moustache grisonnante, figure maigre.

     Il porte une casquette bleue à visière vernie, une veste marron à raies qui n'a plus de boutons et est attachée avec un clou, un pantalon de coton gris, sale, une ceinture qui fut rouge. Il est chaussé de sabots neufs sans clous. Lepelletier avait déclaré peu de temps avant le départ, à son camarade Desloges, qu'il en avait assez de travailler pour vingt sous par, jour, qu'il s'en irait à Caen et giflerait le premier agent de police qu'il rencontrerait pour se faire coffrer. » 

    Dans le quotidien L'Ouest-Éclair (Éditions Calvados, Manche, Orne, Sarthe et Mayenne) du 28 mars 1914, page 6 :

    « IFS — Une affaire de régie — Nos lecteurs n'ont pas oublié comment à la date du 21 octobre 1913, les employés de la Régie avaient découvert à Ifs une certaine quantité d'alcool appartenant et trouvée au domicile des époux Faucheux ; ceux-ci affirmèrent l'avoir achetée dans divers magasins de Caen.

    Après une longue audition de témoins et plaidoirie de Me Guillouard pour la régie et Me Pley pour les prévenus, le tribunal n'a retenu à leur charge que l'inculpation de circulation d'alcool sans expédition. En conséquence, les époux Faucheux ont été condamnés à 500 francs d'amende, au payement des doubles droits, plus décimes, frais, etc… »

    Dans le quotidien L'Ouest-Éclair (Éditions Calvados, Manche, Orne, Sarthe et Mayenne) du 25 avril 1914, page 7 :

    « IFS. — Voisins de chambre. — Jules James, 26 ans, et Letellier, étaient domestiques chez M. Lefaucheux. Profilant de ce que son voisin de chambre somnolait au matin, James prit la fuite, emportant une veste prise, un carnet et une cravate appartenant à Letellier. Le voisin indélicat a été condamné à trois semaines de prison. »

    Dans le quotidien L'Ouest-Éclair (Éditions Calvados, Manche, Orne, Sarthe et Mayenne) du 26 avril 1914, page 7 :

    « IfS AU CAFE. — Le mardi 24 mars, vers huit heures du soir, M. Touchet, Charles, 39 ans. cultivateur à Rourquébus, était à prendre une consommation lorsque les nommés Fourey ot Lequier entrèrent au débit Prodhomme où il se trouvait. Touchet et Lequier se disputèrent pour des questions d'argent et se bousculèrent un peu violemment. Touchet donna même deux gifles à Lequier, ou, au dire de Lequier lui-même, un coup de poing. Le patron mit fin à la scène en mettant les combattants à la porte. »

    Dans l’Ouest-Eclair du 27 juillet 1914 : 

     POUR TRANSPORTER DE L’EAU-DE-VIE  

    « Dans le courant de l'année 1913, les époux Faucheux, cultivateurs à Ifs, ont acheté, chez des épiciers de la ville, trois litres d'eau-de-vie qu'ils ont emportés chez eux, à Ifs, sans s’être munie de permis de circulation. II parait que les épiciers et marchands de vins doivent avoir des timbres déchirés par la Régie et que les commerçants doivent apposer ces timbres destinés à constater que les droits ont été acquittés, sur les bouteilles d'eau-de-vie, spiritueux, etc...

    Le tribunal les avait condamnés à 500 fr. d'amende, doubles décimes, quintuple droit et confiscation, le 28 mars dernier.

    La cour confirme la condamnation, mais accorde le sursis, en vertu de l'article 24 de la loi du 6 août 1905, les époux Faucheux n'ayant jamais été l'objet d'un procès-verbal suivi de condamnation ou de transaction, pour une infraction punie d'une amende supérieure à 600 francs. »

     Dans l’Ouest-Eclair du 29 mars 1938 : 

    UNE SEPTUAGENAIRE BLESSEE PAR UNE MOTO

    « Dimanche, vers 17 h 30, alors qu'elle revenait de la cérémonie du baptême de la cloche de Fleury, Mme Rossignol, 74 ans, demeurant à Ifs, a été renversée sur la route d'Ifs à Fleury par une moto conduite par M Bernard Marançais, âgé de 17 ans, demeurant 197 rue Ernest Manchon, à Caen, sur le tansad de laquelle avait pris place son frère Pierre.

     Mme Rossignol suivait à pied le côté droit de la route, accompagnée de sa fille. Au moment où la moto, qui allait dans le même sens qu'elle, allait la doubler, son conducteur annonça son approche. Mme Rossignol, prise de peur, traversa brusquement la chaussée, et vint se jeter sous la machine.

    Elle fut relevée par les deux motocyclistes, qui avaient été eux-mêmes projetés sur le sol, et par M le curé d’Ifs qui passait sur les lieux. Elle fut conduite d'urgence à la clinique Saint-Martin, à Caen, où le docteur Chapron diagnostiqua une fracture de la base du crâne et une blessure au mollet droit.

    On craint pour les jours de Mme Rossignol, vu son grand âge. » 

    Dans l’Ouest-Eclair du 11 mars 1941 : 

    MAUVAIS CAMARADE ET OUVRIER INDÉLICAT

     « Ayant à sa bicyclette une roue dont le pneu était crevé, M. Alexandre Bacheff, 37 ans, originaire de Sébastopol, demeurant à Ifs, ne trouva rien de mieux à faire que de prendre une autre roue à une bicyclette laissée dans le garage par son propriétaire, M. Hervé.

     Surpris, Bacheff avoua de même qu'il dut reconnaître à la suite d'une visite faite à son domicile, des vols d'outils au préjudice de son patron, ainsi que la « découverte » d'un vélo dont le propriétaire est demeuré inconnu, et qu'il avait trouvé « abandonné » quai Amiral Hamelin, à Caen. Après cette trouvaille, Bacheff avait, par malheur, oublié de faire une déclaration à la police.

    Pour tous ces faits qui constituent autant de délits, Bacheff, défendu par Me Tréhet, est condamné à 3 mois de prison, mais comme l'inculpé jouit d'une bonne réputation, il bénéficie du sursis. » 

    Dans l’Ouest-Eclair du 26 décembre 1941 : 

    UN JEUNE OUVRIER AGRICOLE ET SON NEVEU RAZZIAIENT POULES ET LAPINS

    Caen, le 25 décembre.

     « A la suite d'une plainte déposée par Mme veuve Sehier, cultivatrice à Hubert-Ville, pour vol de 10 lapins et 60 kilos de pommes de terre, les gendarmes de Caen ont été amenés à entendre Marcel Langlais, 21 ans ouvrier agricole demeurant chez sa sœur rue Caponnière, à Caen, qui reconnut être l'auteur du vol.

    Langlais à également avoué avoir soustrait 6 poules et une dinde chez Mme Prod'homme, à Ifs, ainsi qu'une dizaine de poules et une trentaine de litres de cidre chez Mme Lamare à Ifs, pendant qu'il était a son service.

    Certains de ces méfaits furent commis par Langlais en compagnie de son neveu, le Jeune Lucien C... 14 ans, demeurant chez ses parents rue de Mondeville.

    Le butin de ces larcins fut réparti entre les époux Hoquet, domiciliés à Ifs et le ménage Cecire, de Mondeville, et l'amie de Langlais. la femme Delahaye, 34 ans, demeurant à Ifs.

    Enfin Langlais, depuis son arrivée dans le Calvados, il y a six mois a dérobé trois bicyclettes : une a Bayeux, la seconde rue d'Auge, à Caen, et la troisième à Cherbourg.

    Langlais, la femme Delahaye et le Jeune C… ont été mis à la disposition du Parquet de Caen. »

    Cette rubrique sera enrichie au fil des « découvertes »…


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  •  « My (Ifs) Forest » un regard sur la forêt par Jean-Pascal Biville

    Exposition à la mairie d’Ifs du 7 juillet au 31 août 2012

     My (Ifs) ForestMy (Ifs) Forest

     Sur le site de l’ARCIS : « My (Ifs) Forest » un regard sur la forêt par Jean-Pascal Biville http://www.arcisbn.fr/expos_ifsforest.html

      « Photographier la forêt d’Ifs, d’une manière particulière, sans y mettre de présence humaine visible, avec un traitement couleur légèrement décalé afin d’imprimer ma propre interprétation du lieu, au travers d’une fenêtre carrée imparfaite, comme si j’avais été le passager d’un moyen de transport suranné, qui aurait traversé de mois
    en mois cet endroit désormais incontournable, comme si j’avais été une sorte d’étranger dans ce poumon vert improbable coincé entre la ville et le boulevard périphérique, avec un oeil à chaque fois mieux ouvert et plus attentif, voilà résumé ce projet photographique.
    Rendre compte n’est pas mon propos, garder trace non plus. Alors quoi ? Simplement tenter de faire découvrir ce lieu, que je trouve magique, avec ma vision des choses, peut-être une conjugaison photographique à l’imparfait de l’objectif.
    Comme tous les Ifois, certainement, j’ai le sentiment que la forêt d’Ifs m’appartient un peu, que c’est MA forêt. Il n’en est rien en fait, mais on ne pourra pas m’ôter cette impression.
    Ce projet est un peu ma façon de rendre hommage à MA forêt pour ce qu’elle m’a donné, et ce qu’elle donne tous les jours aux habitants d’Ifs. »


    Jean-Pascal BIVILLE

    Pour voir quelques unes de ses/ces photos : http://www.arcisbn.fr/photos_ifsforest.html

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     Article et photo extraits du site internet de Ouest-France du mardi 10 juillet 2012 :

     http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Jean-Pascal-Biville-expose-sa-foret-en-26-photos-_14271-avd-20120710-63218385_actuLocale.Htm

     Jean-Pascal Biville expose sa forêt en 26 photos

     My (Ifs) Forest     « Je veux rendre hommage à ma forêt pour ce qu'elle m'a donné, et ce qu'elle donne tous les jours aux habitants d'Ifs », confie Jean-Pascal Biville, auteur photographe depuis plus de 20 ans. Cet informaticien de métier expose ses 26 clichés à l'hôtel de ville.

         Les photos sont scellées sur une plaque d'aluminium (60 sur 60 cm) avec un pelliculage matte, les vues du poumon vert ifois ont bénéficié d'un soin particulier : l'aide à la création.

         « Habituellement, on ne prend pas en charge le coût des tirages photos, explique Noëlle Le Maulf, maire-adjointe chargée de la vie culturelle. Nous avons été séduits par le projet que nous a proposé Jean-Pascal Biville lors du forum des associations : de mettre en image la forêt pour célébrer ses 20 ans ». À la Ville s'est joint l'agence régionale de conservation de l'image et du son (ARCIS) « afin de mettre à disposition des habitants, ce patrimoine naturel, qui est né d'une création humaine, et de le conserver sous un format numérique, commente Marc Pottier, directeur de l'ARCIS. »

      My (Ifs) Forest My (Ifs) Forest   My (Ifs) Forest  


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