•  AccueilIfs Solidarité Sahel est née en1986 d’un groupe de travail du conseil municipal d’Ifs. Vingt ans après,  l’association continue d’aider les communautés rurales du Sahel. «Nous accompagnons financièrement des projets réfléchis, étudiés, établis par les villageois, qui participent à leur réalisation et en assurent le suivi et la pérennité », explique la présidente, Michelle Bresson. Pour réaliser ses objectifs, l’association s’appuie sur l’expertise d’une ONG française, Eau Vive, installée au Mali, au Sénégal, au Burkina et au Niger, où des techniciens africains sont en relation directe et constante avec les communautés rurales et les partenaires institutionnels de ces pays. Depuis 1990, Solidarité de Louvigny avec le Sahel a rejoint l’association ifoise pour travailler avec Eau Vive. Elles constituent l’antenne Eau Vive de la région de Caen. Danielle Touré-Roberget, vice-présidente d’Ifs Solidarité Sahel Sahel, est aussi depuis mars 2004 présidente d’Eau Vive.

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    Le 1er avril 2006, Ifs Solidarité Sahel fêtait ses 20 ans à la salle des fêtes d’Ifs. En 20 ans, elle a soutenu la construction de puits, de pompes, de banques de céréales, d’écoles, de séminaires de formation des élus au Mali, au Sénégal et au Niger. Elle finance ses actions grâce aux cotisations de ses 50 adhérents, aux dons, au bénéfice de ses activités, à la subvention annuelle de la municipalité (4 200 euros en 2005) et depuis 2005, avec l’aide de la région Basse-Normandie pour ses projets au Niger. Des missions sont organisées par Eau Vive en Afrique pour rencontrer les partenaires locaux et suivre l’évolution des projets et les responsables africains d’Eau Vive viennent régulièrement à Ifs et Louvigny animer des soirées riches et documentées. Les 9 et 10 mai 2006, Ifs accueillait pour la première fois l’assemblée générale d’Eau Vive.

    Cette année là, 2006, Monsieur Raymond Slama, maire d'Ifs, inaugure un rond-point à la sortie d’Ifs au nom d'Alpha Fall (1946-1998), collaborateur d'Eau Vive, dont tout le monde a gardé le souvenir à Ifs et à Louvigny.

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     « Eau Vive est une association dont l’objectif est de « Soutenir les sahéliens dans leur combat pour le développement ». Eau Vive agit depuis 30 ans aux côtés des hommes et des femmes du Sahel.

    Au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Sénégal, Eau Vive apporte conseils et financements aux acteurs locaux pour la réalisation de projets concrets dans le domaine de : L’eau et l’assainissement, la sécurité alimentaire, l’environnement, l’appui aux structures locales, (communes, élus, villages, groupements, associations d’usagers, associations locales ...)

    Plaider pour que la société civile africaine soit entendue par les autorités nationales et internationales. Eau Vive, en Afrique de l’Ouest, appuie l’organisation et la mobilisation des ONG locales, des associations d’usagers, des élus locaux. Eau Vive milite pour une reconnaissance de ces acteurs de la part des autorités nationales.

    Eau vive, par son action de plaidoyer en France et à l’international, plaide pour : la reconnaissance du droit à l’eau, le renforcement de la coopération décentralisée, la mobilisation de la communauté internationale pour l’accès à l’eau pour tous.  

    Eau Vive rassemble des citoyens du Nord et du Sud, animés par des valeurs communes : lutter contre l’injustice des rapports Nord-Sud, promouvoir la solidarité et un meilleur partage des richesses, montrer la capacité des plus démunis à être des acteurs de développement, promouvoir les échanges humains, facteurs de paix et de progrès, convaincre que l’accès à la démocratie pour tous, en incluant l’égalité des sexes, est le plus fort levier du développement. » http://www.eau-vive.org/

    « Eau Vive Basse Normandie est une association loi 1901 créée en février 2008, qui travaille en lien étroit avec Eau Vive. Eau Vive Basse-Normandie a pour membres Eau Vive et deux associations locales bas-normandes Ifs Solidarité Sahel (fondée en 1986) et Solidarité de Louvigny avec le Sahel (fondée en 1989) qui travaillent avec Eau Vive depuis leur création. »

    Lettre de M Jean Paul Gauchard, maire d'Ifs : 

    "La ville d'Ifs s'engage dans une coopération décentralisée avec Kornaka, commune du Niger :
    - parce qu'elle n'est pas seule dans cette démarche. En collaboration avec d'autres communes de Basse Normandie, elle coopère avec les communes nigériennes qui travaillent en association avec Kornaka.
    - parce que nous avons le soutien technique et financier du conseil régional.
    - parce que nous bénéficions de l'expertise d'Eau Vive Basse Normandie (EVBN), d'Eau Vive en France et au Niger.
    Eau Vive Basse Normandie et Eau Vive au Niger accompagnent les collectivités pour définir un partenariat de réciprocité entre les élus et les acteurs des deux territoires.
    Nous appuyons le plan de développement local au Niger. Nos actions impulsent des synergies entre les communes bas-normandes.
    Nous échangeons nos expériences sur la gouvernance locale, sur la cohésion sociale en France et au Niger… Nous mettons en place des actions concrètes sur nos territoires respectifs.
    Par une meilleure connaissance de l'autre et de ses pratiques chacun progresse. Dans cette démarche concertée, français et nigériens, nous bâtissons ensemble notre projet."


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    Quelques informations pour compléter la rubrique « Petit-fils d’Ifs » :

    http://il-etait-ifois.eklablog.com/petit-fils-d-ifs-a2039474

    « Épitaphe De Monsieur D'is (Ifs), parent de l'auteur, et de qui l’auteur était héritier. »

    Ici dessous gît Monsieur d'is.

    Or plut à Dieu qu'ils fussent dix !

    Mes trois sœurs, mon père et ma mère ;

    Le grand Eléazar mon frère ;

    Mes trois tantes et Monsieur d'is.

    Vous les nommai-je pas tous dix ?

    François de Malherbe

    Ménage, en 1666, a édité cette pièce pour la première fois et lui a donné le titre ci-dessus. On peut à peu près en fixer la date, grâce à l’Instruction de François de Malherbe à son fils, publiée en l846 (Caen, in-8°), par M. Ph. de Chennevières. On lit en effet dans ce document, qu'au moment où Malherbe l'écrivait, c'est-à-dire au mois de juillet 1605, la fille de Jean le Valloys, sieur d'Ifs, oncle du poète, était âgée d'environ seize ans, et qu'elle était née peu de temps avant la mort de son père. M. d'Ifs mourut donc vers l'année 1589, et son épitaphe ne dut pas se faire attendre.

    Les trois sœurs de Malherbe étaient Jeanne, morte vers 1597, Marie et Louise. — Son frère Eléazar était conseiller au siége présidial de Caen. — Ses trois tantes étaient Charlotte et Marie le Valloys, sœurs de sa mère, et Jeanne de Mainbeville, seconde femme de M. d'Ifs. Ménage s'est trompé en prétendant que Malherbe était héritier de celui-ci, car M. d'Ifs, nous venons de le dire, avait laissé une fille (Judith), qui fut mariée à François de Malherbe, sieur de Bouillon et d'Escorcheboeuf, l'aîné de la maison. Si Dieu la fasse vivre, dit Malherbe dans son Instruction, et lui donne des enfants. Si elle n'en avait point, mon cousin de Maizet et nous en serions héritiers… »

    http://books.google.fr/books?id=8HsGAAAAQAAJ&pg=PA19&dq=M%C3%A9nage+Ifs+Malherbe&hl=fr&ei=sYD2TL2eKs-H5AaK8vHJBw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CDYQ6AEwAA#v=onepage&q=M%C3%A9nage%20Ifs%20Malherbe&f=false

    P. Janet ajoute :

    « Epitaphe de Monsieur d'is : M. d'Ifs mourut vers 1589, ce qui donne approximativement la date de cette pièce. Malherbe avait réellement, à cette époque, trois sœurs, un frère, trois tantes, son père et sa mère. Il est bon de remarquer, pour son excuse, que c'était la mode autrefois de badiner avec la Camarde. Clément Marot a fait nombre d'épitaphes facétieuses, et beaucoup d'autres l'ont précédé ou suivi dans cette voie…” Note p. 202 in Poésies complètes de F. de Malherbe, avec préface, notes et glossaire par P. Jannet, 1968

    Concernant cette Judith Le Valloys (ou Le Vallois), héritière du sieur d’Ifs, on apprend qu’elle devint mère après avoir longtemps espéré un héritier grâce à une inscription autrefois visible dans l’église Saint-Sauveur de Caen qui aurait été, peut être rédigée par son cousin le Prince des Poètes :

    « On lisait autrefois dans l'église St.-Sauveur de Caen, dans la seconde chapelle après le maître-autel, à gauche du côté de l'évangile, au mur opposé à l'autel, l'inscription suivante que nous pensons être de la main de Malherbe ; elle ressemble en tous cas par sa forme et son style aux épitaphes que nous avons déjà citées :

    « Eh bien passant ! qu'est-ce qui te semble de la misérable condition de la vie humaine ? J'étais entre les exemples de la félicité de ce monde et me voici entre ceux de sa vanité. Mon nom fut Judit (sic) Levallois, fille et héritière unique de Jean Levallois, sieur d'Ifs et de Jane de Mainbeville de la maison de Cornières ; je fus femme du Sieur du Bouillon de l'ancienne race des Malherbe de St-Agnan : ainsi, en ma naissance et mon mariage, comme en toute autre choses, j'avais de quoi ne porter envie à personne. Ma stérilité seule me tenait en peine ; et de tous mes souhaits celui que j'avais le plus ordinairement en la bouche, et le plus véritablement au cœur, était de pouvoir donner a mon mari un héritier pour gage de mon amour, et ne vivre pas une heure après. Je l'obtins au bout de 14 années, et l'obtins à la condition que je l‘avais demandé. J'accouche (sic) d'un fils le samedi 25 mars 1618 et décédé (sic) ensuivant. Si tu sais que c'est que d'aimer, juges ce qu'il sentit, quand  ayant bien à peine acquis le nom de père, il lui fallut perdre celui de mari. C'est assez, passant, je ne tourne pas volontiers ton imagination vers un objet si pitoyable : va-t'-en en paix et dieu te donne les joies que tu désires, mais à meilleur marché que le nôtre. Je vesqui (sic) 28 ans, 5 mois, 8 jours, mon entrée au monde fut le 25 d'octobre ma sortie je te l'ai dite. Qui fies talia, ne fleas viator.* »
    (Bibliothèque de Caen. — Ms. de Quens. )

        Lettres inédites de François de Malherbe : mises en ordre P. G. Mancel

     « *Qui fies talia, nil fleas viator », Martial : « Pleure mon infortune et pour ta récompense, jamais autre douleur ne te fasse pleurer. »

     Comme on l’a vu à la rubrique « Petit-fils d’Ifs », Judith Le Vallois eut donc un fils peu de temps avant de mourir, Jacques de Malherbe qui sera seigneur du Bouillon et d’Ifs, mort en 1664, qui ayant épousé Françoise de la Bellière eut à son tour un fils, Nicolas, qui devint franciscain et une fille, Marie, dame du Bouillon qui épousa un monsieur Paviot… Mais que devient donc ensuite la seigneurie d’Ifs ?

    Il est en effet assez difficile de s’y retrouver dans cette grande famille de Malherbe dont, parfois, les membres s’épousent entre cousins….

    Et bien, nous allons retrouver un « sieur d’Ifs » un peu plus tard au 18ème siècle. Pour comprendre cela revenons à notre poète François de Malherbe et en particulier au frère de celui-ci :

    - Eléazar de Malherbe, sieur de Digny et conseiller au bailliage et siége présidial de Caen. Il épousa Marie Lambert d’Ouville en 1594. De cet union naquit plusieurs enfants dont :

    1. Eléazar de Malherbe, second du nom, sieur de Digny, conseiller au siège présidial de Caen qui épousa Madeleine Allain et eut pour enfants :

    a) André de Malherbe, sieur d’Allemagne qui épousa en 1694, Marie Bourienne.

    b) Jacques de Malherbe, il épousa Marie-Anne Barbey dont il eut :

    Simon-Jacques de Malherbe, sieur d’Allemagne et sieur d'Ifs, Bras, Hubert-Folie, Soliers, Savigny, Grentheville, Mondeville… Celui-ci épousa Louise-Marguerite Eurry puis Françoise-Michelle de La Valley (†1758) dont naquit Jacques-François de Malherbe, seigneur d’Ifs, garde du roi, mort en 1788, qui se maria avec Marie-Jeanne-Thérèse de Clinchamps dont il eut plusieurs enfants… (Voir tableau généalogique).

    2. Jacques de Malherbe, sieur d’Allemagne (actuel Fleury-s/Orne)

    3. Augustin de Malherbe, sieur de Digny qui eut un fils : Richard de Malherbe, sieur de Caligny, mort sans postérité.

    La généalogie est une discipline fastidieuse, surtout ne décrochez pas !

    Notre numéro 2, Jacques de Malherbe, sieur d’Allemagne, épousa Marie de Vendes. Ils eurent pour enfant :

    - Louis-Eléazar de Malherbe (mort vers 1706), sieur d’Allemagne, qui convola à son tour avec Marie-Anne de Cheux. Ils engendrèrent entre autres :

    1. Richard de Malherbe, sieur d’Allemagne et d’Ifs (qui réapparaît ici ! sans doute par héritage…) qui, marié à Marguerite Le Cointre eut deux enfants : Marie-François de Malherbe (qui aura deux fils, en 1768, Augustin-Louis-François et en 1771, Louis-Charles) et Marie-Anne-Marguerite-Madelene (sic et ouf…) de Malherbe qui épousa à son tour, en 1752, son cousin germain, Charles de Malherbe, sieur d’Allemagne, voir ci-après…

    2. Louis-Eléazar de Malherbe, sieur d’Allemagne. Il se maria avec Françoise de Gallon qui lui donna Charles de Malherbe, sieur d’Allemagne, époux en 1752 de sa cousine germaine Marie-A-M-M de Malherbe, voir ci-dessus…

    On trouve plusieurs tombes de membres de la famille Malherbe dans le cimetière de l’église de la Basse-Allemagne à Fleury-sur-Orne.

    Enfin on signale également un Charles, Simon, Richard de Malherbe comme maire d'Ifs de 1800 à 1805, la boucle est bouclée...

     

    J’espère que vous m’avez bien suivi dans ce long et passionnant développement…. Pour plus de clarté, aller jeter un œil sur le tableau généalogique ci-dessous.

     

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